lundi 4 juillet 2016

Les Nouvelles de Saintonge :
Belot et Rousset, deux fortes personnalités !

• Qui sera le prochain député de Saintes/Saint-Jean d'Angély ? Les premiers noms circulent !

En 2017, les Français éliront leur prochain président de la République (23 avril et 7 mai) et leurs députés (11 et 18 juin). Sur l'arrondissement de Saintes/Saint-Jean d'Angély, Catherine Quéré (PS) ne se représente pas. Seraient candidats Françoise Mesnard, maire socialiste de Saint-Jean d'Angély, et qui sait, Julien Papineau, membre du parti socialiste de Saintes (comme suppléant ?).

A droite de la photo, Pierre Dietz
 Les Radicaux de gauche ont également choisi de présenter un candidat au premier tour. Les noms de Renée Lauribe Benchimol, conseillère municipale, et de Pierre Dietz, ancien adjoint de Jean Rouger, circulent.
A droite, la candidature de Frédéric Neveu, maire adjoint de Saintes, a fait l'unanimité chez les Républicains. Il possède de l'expérience et s'est déjà présenté aux Législatives. Il est au moins sûr d'une chose : le maire de Saintes Jean-Philippe Machon, évincé de la CDA récemment, ne le gênera pas. Encore que...

A Saintes, les élections ne sont pas simples, sans doute parce que les décideurs ne savent pas, à temps, former leur relève. L'après Michel Baron (PS) aboutit aux municipales de 2001 à l'élection d'une centriste de droite Bernadette Schmitt. Les querelles sont tenaces et la Gauche aurait bien besoin de panser ses plaies en fédérant les différents courants qui l'animent. Mais qui sera suffisamment stratégique pour y parvenir, voilà bien la question ? Le fait, par exemple, que la chef de file du PS Isabelle Pichard Chauché ne siège plus au conseil municipal alors qu'elle est censée conduire l'opposition a de quoi surprendre. La droite municipale rencontre aussi des difficultés, mais elle essaie de faire bonne figure. La période électorale ne devrait pas manquer de piment...

Frédéric Neveu, adjoint au maire de Saintes, désigné par Les Républicains
• Sur la circonscription Jonzac/Royan, Dominique Bussereau devrait briguer un nouveau mandat (si Alain Juppé n'est pas candidat aux Présidentielles) ; à gauche, le nom de Fabienne Dugas Raveneau, attachée parlementaire du sénateur socialiste Bernard Lalande, est évoqué.

Belot et Rousset : deux fortes personnalités !

Claude Belot, maire de Jonzac
Durant des lustres, Claude Belot, qui a été président du Conseil général et sénateur, a fait la pluie et le beau temps en Charente-Maritime. Il est ce qu'il est convenu d'appeler un "patron". Entre autres projets, il a réussi le tour de force de faire réaliser par le Département une rocade magnifique afin de relier la route de Mirambeau au futur centre des congrès de Jonzac quand d'autres villes - Marans, Mirambeau ou Saint-Genis - attendent des améliorations routières. On appelle ça de la stratégie et sur ce plan, Jonzac ne peut que se féliciter d'avoir un élu aussi performant.

Appartenant au groupe d'édiles qui a prôné un rapprochement avec l'Aquitaine aux Régionales, il espérait sans doute un "juste retour d'ascenseur" d'autant que Bernard Lalande, son voisin et ami montendrais devenu sénateur est socialiste. Or, voilà qu'apparaissent les premières fissures. Lors d'une réunion qui s'est tenue aux Antilles de Jonzac récemment, il a dit (ainsi que certains maires présents) toute la déception qu'il éprouvait face à la Nouvelle-Aquitaine, le président Alain Rousset n'étant pas généreux quant aux financements sollicités par les Saintongeais (dans le cadre du FRIL). Evidemment, il trouve l'homme sympathique, mais cette harmonie s'arrête là. Ses demandes de subventions ne seraient pas suivies d'effet, ce qui à l'heur de l'irriter. De là à accuser la Région d'immobilisme, il n'y avait qu'un pas, propos que Dominique Bussereau a atténués en raison des circonstances : la Nouvelle-Aquitaine doit prendre ses marques, il faut lui laisser le temps.

Dans la foulée des doléances, Claude Belot attend du Département une plus large participation sur l'installation du très haut débit. Histoire de rester connectés dans tous les sens du terme. Bref, l'argent coule moins et cette situation crée des tensions.

Alain Rousset, président de la Nouvelle-Aquitaine
La fin de certains syndicats ?

Toujours à cette réunion des Antilles de Jonzac, Claude Belot, maire de Jonzac, a annoncé qu'il ne siégerait pas le lendemain à la Commission Départementale de Coopération Intercommunale réunie par le préfet Eric Jalon. Pourquoi ? En ligne de mire, la suppression du syndicat de voirie Neulles/Neuillac et des deux services de pompes funèbres à Jarnac-Champagne et Archiac. Le syndicat de voirie de Montguyon a, quant à lui, échappé au couperet. Les mairies concernées devront prendre une délibération pour dire si elles cautionnent ou non les décisions envisagées de l'Administration.

Départ à la Communauté de Communes de Haute Saintonge

Carine Wilfart, directrice des services de la Communauté de Communes de Haute Saintonge, devrait quitter ses fonctions fin septembre. Un recrutement a été ouvert par la CDCHS.

A gauche de la photo, Carine Wilfart

Jonzac : De l'utilité 
de la Commission culture !

Il y a quelques semaines, les Feuillets d'automne, manifestation culturelle organisée en novembre par la ville de Jonzac et coordonnée par Jeanine Belot, l'épouse du maire, étaient publiés dans le Vacancier (tiré à 60.000 exemplaires) avant que ce programme ne soit présenté officiellement en commission culture et surtout voté par le conseil municipal. Claude Belot a expliqué que le fameux Vacancier, édité par la CDCHS en partenariat avec l'hebdomadaire La Haute Saintonge,  exigeait une remise des textes rapides... d'où cette "anticipation". En 2017, la commission culture se réunira plus rapidement dans la saison afin d'éviter ce genre de situation.
A part cette question de "forme", l'ensemble du conseil municipal (majorité et opposition) soutient la politique culturelle de la ville qui mise sur la qualité des artistes invités. Le budget global est de 450.000 euros (dont 120.000 euros pour le Site en scène, 200.000 euros Prélude au printemps et Feuillets d'automne auxquels s'ajoutent les spectacles de jazz de Maïté Auboin Hannoyer, ceux de Pierre Jacques Rambeaud (big fuzz et rock), l'université d'été et autres manifestations.

• Vendredi 8 juillet 2016 à Bordeaux, l'occitan sera à l'honneur avec la plénière de l'Amassada
Divendres 8 de julhet de 2016 a Bordèu : l'occitan aunorat damb la plenèra de l'Amassada

Charline Claveau-Abbadie, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine déléguée aux langues et cultures régionales et présidente de l'Office public de la langue occitane, ouvrira l'assemblée plénière de l'Amassada, conseil de développement pour la langue occitane, vendredi 8 juillet prochain à Bordeaux (OARA - Théâtre Molière - 33 rue du Temple). Cette journée sera essentiellement consacrée à l'élaboration concertée de la stratégie de développement en faveur de la langue et de la culture occitanes en Nouvelle-Aquitaine.
Deux temps forts seront proposés : la présentation des propositions d'orientations prioritaires régionales pour la période 2017-2021 ; une carte blanche donnée à des acteurs culturels et linguistiques du Pays-Basque, de Limousin et de Poitou-Charentes dans le cadre de la fusion des Régions et de l'émergence de la Région Nouvelle-Aquitaine.
 A noter également qu'un focus sera réalisé sur l'Office Public de la Langue Occitane, créé fin 2015, qui associe les Régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie et qui agit dans les domaines de la transmission, de la socialisation et de l'observation de la langue.
• Pour mémoire, le budget dédié à la langue et à la culture occitanes a été sanctuarisé, en 2016 il s'élève à 1,2 millions d'euros.

• Le député Olivier Falorni monte au créneau

Cette semaine, deux faits marquants ont fait réagir le parlementaire rochelais avec force. Au sujet de l'association Civitas, il déclare : « Le contribuable n'a pas à financer le fonctionnement d'un parti qui prêche la haine, rejette la République, et dont la profession de foi est La démocratie, c'est le mal ; la démocratie, c'est la mort ; la démocratie, c'est le mensonge !. Car Civitas, qui a organisé des manifestations dénonçant "l'homo-folie" aux cris de « Non aux pédés, la famille c’est sacré », peut désormais recevoir des dons jusqu'à 7.500 euros par personne, avec une possibilité de réduction d'impôt de 66%».
Le deuxième épisode concerne le nouveau scandale dans les abattoirs de Pézenas et du Mercantour : « Afin de renforcer le contrôle, j'ai indiqué que j'étais notamment favorable à l'introduction de la vidéo-surveillance sur les chaines d’abattage. La commission d'enquête rendra son rapport mi-septembre et fera donc des propositions sur le plan réglementaire et législatif ».

1 commentaire:

Pierre Cassignac a dit…

Concernant CIVITAS, étrangement, Monsieur Falorni est le seul à réagir !
Merci à lui, qui fait seul réellement son travail !
Heureusement qu'il est là, car ni la gauche ni la droite charentaise-maritime, ni le club des "Humanistes laïcs" que l'on connaît si bien ne semblent réagir !

Quant à Mme Dugas-Raveneau qui aimerait bien se faire élire députée, son poste d'attachée parlementaire au sénat ne lui suffirait-il pas ?
Est-il compatible avec celui de députée ?

On pourrait encore citer bien des noms...Quand verrons-nous enfin cesser cet inadmissible état d'oligarchie politique dans lequel nous vivons depuis des lustres ?