Anne-Laure Bedu, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine en charge du transfert, de l'innovation et de l'accélération économique, et Alain Vidalies, secrétaire d'Etat en charge des transports, de la mer et de la pêche, inaugureront la régénération de la voie ferrée entre Bassens et Ambès vendredi 29 juillet en fin de matinée sur le site de la gare de la chapelle d'Ambès (chemin de Piétru).
La ligne de fret entre Bassens et le Bec d'Ambès se déploie sur 15,2 km et dessert 8 industriels de la zone pétrochimique : Michelin, Dock Pétrole d'Ambès, Akzonobel, Cobogal, Orion Engineered Carbons, RTE, Yara et Lucien Bernard. Ces établissements représentent un total de 300 emplois directs, environ 6000 emplois indirects et 1,5 million de tonnes de trafic maritime. Cette ligne est ainsi une infrastructure indispensable aux entreprises de la presqu'île.
En avril 2012 une campagne de mesure et de correction de la géométrie de la voie a révélé des désordres importants sur la ligne qui ont abouti à sa fermeture pendant plus de 3 semaines. L'impact a été très fort sur l'activité des industriels embranchés avec un arrêt quasi total de production pour l'un d'entre eux. Les travaux étaient donc indispensables à court terme afin d'éviter le report de ces trafics sur la route voire même éviter la fermeture d'unités industrielles importantes pour la région.
Soucieuse de soutenir la multimodalité mer-fer et de ne pas perturber le bon développement des entreprises, la Région a choisi de s'investir fortement pour la régénération de cette voie, en inscrivant près de 6M€ au CPER 2015-2020 (soit 30% du coût total). D'un montant total de 20,135 M€, ces travaux ont fait l'objet d'une convention entre les partenaires suivants :
- Etat : 6M€ (29,80%)
- Région : 5,878M€ (29,20%)
- Bordeaux Métropole : 1,958M€ (9,73M€)
- SNCF Réseaux : 2,270M€ (11,27%)
- Union Européenne (RTET) : 4,027M€ (20%)
D'une manière plus globale, le Conseil régional soutient les entreprises qui souhaitent développer le report modal et accompagne l'Etat et SNCF Réseau pour favoriser le maintien en bon état du réseau ferroviaire capillaire sans lequel les entreprises et les territoires ne pourraient pas se développer durablement.
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