lundi 25 juillet 2016

Alessandro Montalbano expose au cloître des Carmes de Jonzac

Vendredi s'inaugurera, au cloître des Carmes de Jonzac, l'exposition de sculptures, peintures et dessins d'Alessandro Montalbano. A découvrir jusqu'au 17 août.

L’amazone du matin - Acrylique et collage sur toile - 73 x 100 cm
Vendredi 29 juillet, il y aura un grand absent au cloître des Carmes de Jonzac, Michel Lis. A la fin des années 80 à Paris, ce journaliste, célèbre pour ses moustaches vertes, a craqué sur les œuvres d'un jeune Italien qui cherchait sa voie. « Je me souviens qu'avec mon mari, nous sommes allés lui rendre visite. Il nous a parlé de ses études aux Beaux Arts de Florence, de son travail, de ses espérances aussi » se souvient Marlène Lis. Le vernissage, il n'est question pour elle de le manquer : elle y sera présente avec sa famille et des amis ! « J'aurai beaucoup de plaisir à revoir Alessandro » dit-elle en adoptant l'accent chantant de la Méditerranée.
Alessandro Montlabano a fait une belle carrière qui l'a conduit dans de nombreux pays ainsi qu'à Monaco. « Il a reçu de nombreux prix. Nous ne l'avons jamais perdu de vue » avoue Marlène. Il possède de nombreuses cordes à son arc, travaillant aussi bien la pierre, le marbre que la cire ou la terre cuite. S'y ajoutent le plâtre, le métal, le bois et le bronze.

L'accueillir à Jonzac constitue un événement ! « Je suis tombé sous le charme du cloître, il est magnifique. En le parcourant, j'y ai éprouvé la même émotion que dans une chapelle de Bourgogne où j'ai exposé » explique l'artiste qui est sensible aux lieux et aux atmosphères authentiques. Il présentera une centaine d'œuvres sur différents thèmes dont la musique (le jazz), les fleurs, les chevaux. Il n'a malheureusement pas pu installer les œuvres monumentales qu'il affectionne en raison de la hauteur des plafonds. Mais les sculptures offertes au regard du public auront tout de même une certaine ampleur ! A voir également ses peintures et dessins. Un parcours à effectuer avec l'agréable sensation de partager émotions et découvertes.

Avant le concert - Acrylique, crayon et collage sur toile - 97 x 130 cm
La fille à la robe jaune - Acrylique, crayon et collage sur toile - 100 x 100 cm
L'expo sera ouverte du 28 juillet au 17 août 
du mardi au dimanche de 15 h à 18 h 30

 Petite Pomone - Bronze 1/8 - 129 x 41 x 33 cm 
 L’envol - Bronze, pièce unique -  61,5 x 51,5 x 26,5 cm (l’ange)
Les Muses - Bronze, pièce unique - 25,5 x 10,5 x 10 (les 2 femmes)

Alessandro Montalbano est né en 1962 à Catania en Sicile. Il étudie aux Beaux Arts de Florence où il acquiert une solide formation de peintre et sculpteur. La peinture est en fait sa première vocation : une peinture néo-expressionniste caractérisée par des couleurs franches, un graphisme vigoureux à la gestuelle très libérée. Mais la nécessité du volume et de la matière va l’inciter à s’expliquer à travers la sculpture. A son arrivée à Paris à la fin des années 80, il commence sa véritable expérience de sculpteur après avoir revisité les techniques et matériaux utilisés aux Beaux Arts comme la terre cuite, le plâtre ou le marbre. C’est avec des assemblages de plâtre, métal et bois qu’il obtient en 1994 le Prix Fondation Princesse Grâce auquel il participe sur invitation de César qui appréciait beaucoup ce travail. Mais le travail du bronze soudé l’attire fortement et sa rencontre avec César sera décisive dans ce domaine. Il réalise en 1994 sa première sculpture en bronze soudé à la flamme "Et le septième jour", un cheval cabré de plus de 2 mètres de haut. Cette sculpture sera ensuite acquise en 1995 par la Principauté de Monaco où elle se trouve actuellement, dans le musée à ciel ouvert de la ville aux côtés de sculptures de César, Arman, Calder, Botero...

Depuis plus de 25 ans déjà, Alessandro Montalbano expose ses œuvres à travers l’Europe et les Etats-Unis. Ses peintures et ses sculptures sont exposées dans le cadre de foires et d’expositions internationales (Arco à Madrid, Art Frankfurt, Art Brussels, Art Paris, Linéart à Gand, St-Art à Strasbourg). Au cours de l’été 2002, il est choisi pour représenter l’Italie avec une de ses sculptures monumentales "Le Voyageur des Sens" à l’occasion d’une exposition européenne “Europa in beeld” à La Haye avec Manolo Valdes, Barry Flanagan, Maillol...

En septembre 2003, la Ville de Courbevoie (Hauts-de-Seine) lui consacre l’exposition “Alessandro Montalbano 1983 - 2003 : 20 ans de création”. Durant l’été 2004, il participe avec Maternité à la troisième édition du Festival International de Sculpture de Monte-Carlo aux côtés de Arp, Gargallo, Haring, Lipchitz, de Saint Phalle.
En 2010, sur plus de 200 m2, l’Hospice Saint-Charles de Rosny-sur-Seine (Yvelines) accueille l’exposition “Le sujet s’envole, le rythme reste”.
D’avril à fin août 2015, l’Hôtel Dieu/Musée Greuze de Tournus présente “De Genèse à Naissances” où les œuvres contemporaines de Montalbano, mises en scène par la commissaire d’exposition Mylène Grand, dialoguent avec la beauté et l’histoire du lieu.
Depuis l’été 2013, après 25 ans de vie parisienne, l’artiste s’installe dans le sud de la Bourgogne où il vit et travaille actuellement.

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