mercredi 23 mai 2018

Parc des labyrinthes de Montendre : à la découverte des œuvres de l’artiste Bob Verschueren


Au cœur du nouveau parc, vous découvrirez les œuvres de cet artiste belge qui a travaillé le bois - environnement oblige ! - lui donnant des allures et des formes qui retiennent l’attention. Nid  inversé, bois destiné à l’homme, cages dans les arbres pour prendre de la hauteur et admirer l’horizon… A vous de repérer ces créations au cœur des labyrinthes !


L’artiste présente ses œuvres :

• Avyrinthe 

Accroché dans un arbre, un agglomérat de cages se connectant entre elles crée une sorte de labyrinthe à destination des oiseaux. Pourquoi ces créatures ailées n’auraient-elles pas elles aussi une attraction à leur destination ? Bien sûr, les animaux n’ayant pas les mêmes loisirs que l’homme, cette création est seulement faite pour aiguiser l’imagination des visiteurs, les inciter à rêver que des volatiles prennent plaisir à folâtrer de cage en cage.

• Le Fournisseur 

Depuis la nuit des temps, les arbres ont été pourvoyeurs de matériaux pour le bien-être de l’être humain. Avec leur bois, l’homme se chauffe, crée des outils, des meubles et bien d’autres choses. Pour rendre hommage à l’arbre, j’ai réalisé cette installation qui évoque une « corne d’abondance » d’où se déverse une incroyable quantité de bûches. Ce tronc a été placé sur une butte couverte d’aiguilles de pins, en guise de socle, de façon à donner une forte présence à l’installation.
 
• Vous êtes ici ! 

Dans le contexte du « Parc Mysterra », dédié au thème du labyrinthe, j’ai voulu donner une touche de « non-sens » à cette installation. Les villes sont très souvent pourvues de plans d’orientation marqués d’un point généralement rouge, avec l’inscription « Vous êtes ici ». Dans le cas présent, personne ne cherche une carte, puisque le but est d’errer sans point de repère. Cette installation marque un point sur le sol, ce qui ne sert à rien pour s’orienter. L’objectif de se perdre est donc respecté.
Ce travail a été réalisé sans artifice pour assembler les branches. Ici, ni vis, ni clou ni ligatures.

• « Généalogie »

Deux arbres reliés entre eux par la racine
. Confronter ses racines et celles des autres, c’est faire de la généalogie. Déjà l’arbre est utilisé par les humains pour arriver à visualiser les descendants de sa famille, avec toutes les ramifications qui se propagent au fil du temps. Montendre abrite le Cercle Généalogique Sud Saintonge, ce que j’ignorais lorsque j’ai conçu cette installation. Heureuse Coïncidence !


• « La pensée radicale » - tronc de pin et racines de pins 

« Radicalisme » est un mot qui a, bien sûr, comme étymologie le mot latin radix, signifiant racine. L’erreur des fondamentaliste est celle de vouloir tellement se préoccuper des racines qu’ils en oublient de développer des branches et des feuilles fraîches, de prendre l’air, de se développer en toute liberté.

Des œuvres originales à découvrir. La collecte du bois nécessaire a été assurée par des bénévoles de Solidarités Jeunesses internationales, par les services municipaux de Montendre et l'entreprise Berger de Souméras

• Bonne idée que d’avoir installé sur le site les sculptures qui se trouvaient au château !


Bienvenue au parc des labyrinthes avec le Minotaure. Ces sculptures ont été créées initialement pour le château de Montendre par cinq artistes travaillant pour le symposium Pierres en dédale (juillet 2016).
Le sujet n’était autre que le labyrinthe ! Ainsi, Sylvie Berry a donné vie à « Ariane » qui déroule son fil entre chevelure et labyrinthe, Michel Stéphane et Mathieu Harzo à leur Minotaure, Caroline Grassiot au « mythe Nuclar », clin d’œil au mythe d’Icare, et Thomas Petit à un « labyrinthe tridimensionnel ».


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