mercredi 2 mai 2018

Abbaye aux Dames/Saintes : rencontre avec le Basilik, cet animal légendaire qui aime la musique

Installé dans la cour de l'Abbaye aux Dames pour 18 mois, le carrousel, qui cache en son sein un étrange Basilik, suscite la curiosité. Première mondiale, cet outil innovant offre une sensibilisation à la musique. Plus de vingt  participants peuvent s’y installer comme dans un manège et faire jouer douze instruments simultanément grâce à des logiciels qui prédéfinissent les notes et gèrent la composition. A tester !

Inauguration du Carrousel par le maire, Jean Philippe Machon, Stéphanie Montreuil, sous-préfète, Sandrine Derville de la Région Nouvelle-Aquitaine, Philippe Terville, Alexandre Grenot, Jean-Claude Classique, Stéphane Villain (© Michel Bertrand)

La Nouvelle Aquitaine est partenaire de ce projet qui constitue une expérience de jeu artistique collectif, alliant musique et image animée par la pratique d'instruments numériques inconnus. Les joueurs ont à leur portée un dispositif de production immédiate et synchronisée de sons qu'ils initient eux-mêmes. Chaque participant est guidé par une partition non écrite fournissant uniquement la structure générale, sans aller jusqu'à la note de musique et ne nécessitant aucune connaissance en solfège. Les contenus s'inspirent des genres musicaux diffusés à l'Abbaye aux Dames dans le cadre de ses activités de concerts : médiéval, baroque, classique, romantique, contemporain, électronique.

Qu'en pense Benoît Biteau, conseiller régional ?
Le maire accorde ses violons !
La Région a apporté un soutien non négligeable au Carrousel
MM. Parent et Grenot, conseillers départementaux
• Ce projet d'un coût total de 324.304 € est soutenu par l'Union européenne (FEDER- Fonds européen de développement régional) à hauteur de 129.721 € et la Région Nouvelle-Aquitaine pour 80.000 €.

Des enfants à la fois intrigués et amusés !



• PHOTOS MICHEL BERTRAND

• Inspiré de l’imaginaire forain, le Carrousel est composé d’un dôme en aluminium chromé qui culmine à 10 mètres de haut et affiche un diamètre de 11 mètres et dont la forme évoque – et dialogue – avec le clocher de l’abbatiale.
L’intérieur est également recouvert de panneaux d’aluminium. Le dôme est à mi-chemin entre l’origami et le kaléidoscope. Il repose sur une structure en acier et abrite un basilic (ici appelé Basilik), animal légendaire, mélange de coq, serpent et dragon qui pétrifie celui qui le regarde dans les yeux.
Il est recouvert de malacca (rotin) et sur son dos sont intégrés les instruments (harpe, percussions, flûte, claviers, accordéon, archet, cordes, etc.). L’animal d’une longueur de près de 15 mètres, replié sur lui-même, est recouvert de 15 000 mètres de rotin, sous forme de brins assemblés. Sa structure est faite de métal et de bois.
Une fois équipé des instruments et programmé par la société Blue Yeti, chargée de l’expérience musicale et interactive, il tourne sur lui-même, comme un manège. Mobile, la structure sera présentée sur différents sites après 18 mois de présence à Saintes.

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