Mardi matin, la tonnellerie Radoux a accueilli une équipe de la télévision japonaise TBS. Le fil conducteur de cette nouvelle émission est de faire découvrir des entreprises à trois étudiants japonais ne connaissant pas la France.
Le circuit avait été concocté par Dominique Bouchet, chef cuisinier renommé à Paris et au Japon… avec cette particularité d'être originaire de la Haute Saintonge. « Qu'ils s’imprègnent d’un pays inconnu, de sa manière de vivre, qu’ils appréhendent les savoir-faire de la région sont les objectifs recherchés » souligne-t-il.
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Shimpei, Noritomo, Ikumi et Jérôme Bouchet (© Nicole Bertin) |
A 10 heures sonnantes (la ponctualité nippone est célèbre), l'équipe arrive à la tonnellerie Radoux, l'un des fleurons jonzacais qui possède plusieurs unités à l'étranger, aux USA et en Afrique du Sud. Un peu intimidés, Shimpei, Noritomo et Ikumi ignorent tout du programme qui les attend durant deux jours en Charente-Maritime. Une excellente façon, pour le réalisateur, de filmer leurs réflexions et réactions spontanées !
Leur immersion commence au milieu du bois, des flammes, des barriques, cuves et foudres. Sur place pour les accueillir, Pierre Guillaume Chiberry, directeur commercial et Jérôme Bouchet, responsable de la maintenance et Meilleur Ouvrier de France. Les jeunes entrent au cœur d’une tonnellerie dont les machines, hautement perfectionnées, accompagnent les gestes ancestraux hérités des compagnons. La sélection des bois, l’assemblage des douelles, les chauffes, l’art du cerclage. Ce monde secret, ponctué de bruits caractéristiques et saccadés qui créent une ambiance particulière, est présenté par Jérôme Bouchet.
Shimpei, Noritomo et Ikumi vont de surprise en surprise : ils participent au montage « en rose » traditionnel d'un fût (autrement dit, l'assemblage des douelles selon une méthode précise), observent la chauffe et tentent de percer les mystères qui entourent l'élaboration d'une barrique. Le montage "en rose" mobilise leur attention : en effet, il n'est pas évident de mettre en place les lamelles de bois au premier essai. Une initiation dont ils se souviendront longtemps !
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Entretien de l'équipe de tournage avec Pierre Guillaume Chiberry
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L'accueil par Jérôme Bouchet : la visite commence
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Se munir de gants, s'il vous plaît ! |
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La tonnellerie Radoux allie des technologies de pointe à un savoir-faire ancestral |
• La tonnellerie : tout un art !
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Pour un montage en rose, Jérôme donne l'exemple... |
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Ikumi, très attentive
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Maintenant, c'est au tour des étudiants japonais !
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Un second essai sera nécessaire |
Ce volet dans le monde viticole se poursuit dans l'après-midi avec la visite du château Tertre Roteboeuf à Saint-Emilion. Le maître des lieux, François Mitjaville, leur dévoile les étapes de l’élaboration d’un grand vin, sans oublier l’art de la dégustation. Les critiques ne tarissent pas d'éloges sur le vin de ce domaine :
« Le terroir argilo-calcaire de Saint-Laurent-de-Combes donne un Saint-Emilion Grand Cru profond, ample et structuré, avec 80% de merlot et 20% de cabernet sauvignon. Après des vendanges manuelles, la vinification tient compte d’un raisin récolté parfaitement mûr et d’une longue cuvaison, avec élevage en barriques de chêne français » écrit le Figaro. S'y ajoute
Le Château du Roc de Cambes, dans l'appellation Côtes-de-Bourg, autre propriété que possède François Mitjaville.
« Le vin est devenu un produit très populaire chez les Japonais, en particulier les vins français. Ces deux visites, tonnellerie et domaine viticole, me semblaient incontournables » remarque Dominique Bouchet.
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Visite du château Tertre Rotebœuf |
• La tonnellerie Radoux : Créée en 1947 à Jonzac, cette société est entrée en 2012 dans le groupe François Frères (TFF) spécialisé dans la conception, la production et la commercialisation de fûts en chêne destinés principalement à la production de vins haut de gamme.
Radoux, qui compte plus d'une centaine de salariés, est bien implantée dans les régions bordelaises, du Sud et de la Bourgogne. Cette société a souhaité naturellement se positionner en leader sur sa région, Jonzac étant proche de Cognac, la capitale charentaise.
« Radoux concilie un savoir-faire artisanal et exclusivement manuel (contrôle visuel des douelles, pose des fonds, chauffe) avec une haute maîtrise technologique garantissant ainsi une qualité, une homogénéité et une régularité parfaites de ses barriques » souligne Romain Liagre, directeur général.
La tonnellerie confirme sa position de leader avec sa ligne de barriques très haut de gamme Radoux Blend ® et par l'innovation scientifique OakScan® qui permet d’analyser et de trier chaque douelle de barrique en fonction de sa classe de teneur en tanins.
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Longtemps, une école intégrée à l'entreprise a formé des apprentis tonneliers. Pourquoi ne reviendrait-on pas à cette formule de transmission du savoir ?
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