Antilles de Jonzac : Possibilité pour le complexe aquatique de bénéficier des dispositifs de soutien à l’activité partielle

La crise sanitaire liée à l’épidémie de covid-19 a entraîné la fermeture administrative du site aquatique des Antilles de Jonzac pendant de longs mois et s’est accompagnée de pertes d’exploitation estimées à plus de deux millions d’euros. Dans le même temps, l’établissement a dû assumer d’importants coûts liés au paiement des salaires et aux charges fixes de l’équipement

Jusqu’à présent, compte-tenu des spécificités de son statut, les Antilles de Jonzac n’ont pas pu bénéficier des dispositifs de droit commun mis en place par le Gouvernement, en particulier en matière d’activité partielle.

Soucieux de l’incidence de l’arrêt des activités thermales sur la situation économique et sociale de la Haute-Saintonge, Raphaël Gérard, député de la 4ème circonscription, a plaidé début janvier auprès de Jean Castex, premier ministre et Elisabeth Borne, ministre du Travail afin que les critères d’éligibilité au dispositif de soutien liée à l’activité partielle soient étendus de manière dérogatoire, à l’instar des solutions déployées en faveur des acteurs du ski et les remontées mécaniques.

La semaine dernière, le devenir du complexe aquatique des Antilles s’est également glissé au cœur des discussions avec Joël Giraud, secrétaire d’Etat chargé de la ruralité et les élus locaux, à l'occasion de son déplacement à Jonzac à l'initiative de Raphaël Gérard. Le parlementaire a pointé la nécessité de trouver des solutions pour soutenir le territoire résilient de Haute-Saintonge.

Suite à cette mobilisation, le Conseil d’Etat a pris la décision d'ouvrir la possibilité pour les Antilles de Jonzac de bénéficier des dispositifs de soutien à l’activité partielle. Cette décision permettra de préserver plusieurs emplois locaux et de conserver un atout majeur de la Communauté de Communes de Haute-Saintonge s'inscrivant dans l’attractivité touristique du sud de la Charente-Maritime.