Lors de la venue de Bérangère Abba, secrétaire d'Etat chargée de la biodiversité lundi dernier à Saintes, Bruno Drapron, premier magistrat et les maires des communes touchées par les inondations, Courcoury, Les Gonds, Chaniers, Dompierre sur Charente, Chérac, Bussac sur Charente et Saint-Sever avaient demandé que soit étudiée, par le ministère de l'Intérieur, une reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.
Ils ont appris mercredi que leur requête avait reçu un avis favorable. En effet, la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a pour objectif de faciliter les démarches des administrés. A partir de la date de parution de l’arrêté au Journal Officiel (très rapidement), les sinistrés ont un délai de 10 jours pour faire leur déclaration auprès de leurs assurances. Pour information, il est fortement conseillé de prendre des photos du niveau de l’eau et de ne pas jeter les biens, matériels, meubles, etc. abîmés avant le passage d’un expert ou l’accord écrit de l’assurance.
• La situation : Si le pic de la crue a été atteint lundi à Saintes (6,20), l'eau ne redescend que lentement. Aujourd'hui, la cote est à 5,85 mètres et les responsables craignent les marées du week-end qui ont un fort coefficient.
La ville de Saintes et les communes alentours remercient Bérangère Abba, secrétaire d'Etat, ainsi que la sénatrice Corine Imbert qui ont appuyé leur demande |
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