Aujourd'hui, le député Jean-Philippe Ardouin a interrogé le gouvernement et obtenu une réponse du Ministre de l’Intérieur pour la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle qui sera publié d’ici vendredi 12 février prochain
Le député de Saintes, Jean-Philippe Adouin, est intervenu dans l’hémicycle cet après-midi pour poser une question d’actualité au Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, sur l’accélération des procédures de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, à la suite des inondations de la Charente et de ses affluents qui touchent 22 communes du département.
S’associant à la détresse des familles touchées par les inondations, et après avoir salué l’engagement exemplaire des services de l’Etat, des élus et des services communaux, des sapeurs-pompiers, de la Gendarmerie, de la police nationale, des militaires et bénévoles de la sécurité et de la protection civile, membres de la Croix-Rouge, Jean-Philippe Ardouin a remercié le gouvernement d’avoir exprimé toute sa solidarité par la venue hier sur place de Bérangère Abba, Secrétaire d’Etat chargée de la biodiversité.
« J’ai une pensée sincère pour nos commerçants et restaurateurs, déjà durement touchés économiquement depuis un an en raison de la crise sanitaire, et qui vivent ici une nouvelle épreuve. Qu’ils soient assurés de toute notre détermination pour les aider à dépasser ces difficultés ».
« Une fois la décrue terminée, la question du nettoyage, des réparations, et parfois des reconstructions se posera pour réparer les dommages subis. Cela doit être une priorité ».
Il a ainsi demandé au Ministre de l’Intérieur d’assurer à la représentation nationale que l'état de catastrophe naturelle soit déclaré le plus rapidement possible aux communes concernées pour permettre aux nombreux sinistrés d’obtenir une indemnisation dans les plus brefs délais.
Le Ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin lui a répondu que l’arrêté interministériel de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle serait publié d’ici vendredi 12 février, afin que les sinistrés ne soient pas victimes d’une double peine, celle de la crise sanitaire actuelle et celle liée aux conséquences matérielles des dégâts induits par les inondations.
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