Thierry Aubert , président du Photo Vidéo Club SNCF a émis des réserves quant à cette création : « En réponse à l’article Saintes projet collectif, je tiens à m’exprimer sur le sujet. La lecture de cet article me laisse perplexe. Je doute fortement qu'il résume toute l'activité photographique de la cité Saintaise. L'article donne la parole à un homme qui, à lui seul, dirige cinq associations sur les huit du projet collectif cité. Missionné et porteur du projet, comment peut-on être juge et partie ? Il y a là une fausse diversité. Les expressions sont multiples et nous n'avons nul besoin de fédérateur. Pour exemple la collaboration entre deux clubs photographiques, SNCF et Dateliers, a permis de constituer ces dernières années deux expositions communes, « masques vénitiens » et « musiciens du conservatoire ». Collaboration également dans l’usage d’un labo argentique et aussi lors de sortie photos. Cette mutualisation centrée sur « Germanicus 2000 ans » n’est donc pas inédite, ce n’est qu’une illusion de cohérence, une colonisation des associations intentionnelle et douteuse. Cela signifie bien qu'une volonté de main mise est faite sur le loisir photographique à Saintes. Cette tentative de normalisation a par le passé poussé des associations à s’exiler de la cité saintaise vers Les Gonds, Nieul sur Saintes et plus récemment St-Sauvant. J’ai le sentiment par le diagramme présenté dans vos lignes que certaines associations sont en ligne de mire. Et qu’une volonté de main mise est faite sur le loisir photographique à Saintes. Il y a quand même un fait indéniable, lors des forums des associations qui se tiennent à Saintes en septembre de chaque année, seuls trois clubs de photos sont représentés de façon régulière ; Dateliers/Caméra photo club/ Photo club SNCF et donc pour le public ce sont ces clubs-là, les plus représentatifs de l’activité photographique saintaise ».
• Wolfgang Autexier répond aux remarques qui ont été soulevées :
• « Premier point, on affirme que je suis « missionné et porteur du projet. Comment peut-on être juge et partie ? ». Il est totalement faux d'affirmer que j'ai été missionné par la mairie pour ce projet autour de Germanicus. C'est au nom des associations au sein desquelles je suis engagé que je me suis investi dans le projet. Lors des réunions organisées par la direction de l'événementiel (Jérôme Carbonnel et non Wolfgang Autexier), j'avais d’ailleurs volontairement porté la tunique bleu marine et or de la PAA pour afficher la nature de cet engagement. Sur cette opération, Jérôme Carbonnel est bien le "chef de projet" côté mairie. Le président du Photo Club SNCF n'ayant pas eu la curiosité de venir à ces réunions, il ne sait pas ce qui s'y est passé. Il ne s'est donc pas non plus donné l’opportunité de prendre sa place dans la proposition qui en est sortie. Ceci est de sa seule responsabilité.
• Deuxième point, il affirme : « Il y a là une fausse diversité. Les expressions sont multiples et nous n'avons nul besoin de fédérateur ». Le propos est contradictoire : comment peut-on affirmer qu'il y a une fausse diversité et, à la phrase suivante, écrire que les expressions sont multiples ? Les huit associations partenaires du projet sont chacune un univers en soit avec sa propre philosophie et son propre public. En cela, la diversité est bien réelle et les expressions multiples. Le projet Germaniums n'a jamais été un projet de fédération, ni de fusion. La demande de la ville ne va pas dans ce sens et la proposition faite par les associations ne prévoit pas du tout ce type de démarche. Cela étant, le président du Photo Club SNCF affirme qu'il n'a pas besoin de fédérateur alors même que son association est membre du GRAP et de la Fédération Nationale.
• Troisième point, il déclare : « Cette mutualisation centrée sur "Germanicus 2000 ans" n’est donc pas inédite, ce n’est qu’une illusion de cohérence, une colonisation des associations intentionnelle et douteuse. Cela signifie bien qu'une volonté de main mise est faite sur le loisir photographique à Saintes ». Ici, il est affirmé que le projet Germanicus est une volonté de « colonisation des associations intentionnelle et douteuse ». Or, il n'a jamais été question d'engagement à fusionner, ni à fonctionner à l'unisson, ni à se fédérer. La Ville a proposé à toutes les associations photo de participer suivant leurs moyens et leurs philosophies en émettant leurs propres propositions. La demande d'origine n'était même pas qu'elles travaillent ensemble. Ce « travailler ensemble » est précisément une proposition volontaire des huit acteurs qui se sont mobilisés. Par ailleurs, puisque notre entente inter-associative est accusée implicitement d'une « volonté de main mise sur le loisir photographique », rappelons que cette intention a déjà fait l'objet d'un écrit sans équivoque : les statuts originels de l'association D'Atelier. Cette association fait partie des deux qui ont refusé de participer au projet proposé par la ville et partenaire revendiqué du Photo Club SNCF. Pour mémoire, il est écrit dans lesdits statuts de 2014 que l'objet D'Atlelier est « de coordonner les initiatives locales, éducatives et associatives à dimension culturelle autours des arts visuels, collectives, ou individuelles. ». Ici, la volonté de main mise est statutaire, explicite et globale, ainsi manifestée par un écrit sans équivoque. Il semble qu'on cherche à nous attribuer les intentions d'un autre !
Par ailleurs, il convient de noter que les autres associations n'ont jamais donné leur assentiment à ce projet D'Atelier de « coordonner les initiatives locales ». Un tel écrit est en soit déjà présomptueux en l'absence de concertation avec les autres acteurs. Il est également contradictoire de voir le président du Photo Club SNCF travailler avec cette association et revendiquer de ne pas avoir besoin de fédérateur. Ces contradictions multiples soulèvent quelques questions quant à la sincérité du propos.
• Quatrième point, il affirme : « J’ai le sentiment par le diagramme présenté dans vos lignes que certaines associations sont en ligne de mire. »
Le choix de quelques administrateurs de D'Atelier et du Photo Club SNCF de ne pas participer au projet Germanicus est une responsabilité qui revient à eux seuls. Nous avons fait notre possible pour les mobiliser, ils ont dit non. C'est leur choix, nous attendons qu'ils l'assument avec sincérité. Il est d'ailleurs très regrettable que D'Atelier et le Photo Club SNCF n'aient pas participé aux réunions proposées par Jérôme Carbonnel. En effet, ces réunions ne les engageaient pas à participer au projet, mais leur auraient permis d’entendre les positions de chacun, de constater la réelle diversité, de découvrir les autres structures, de partager les constats et même de faire valoir leurs diagnostics.
• Cinquième point : « Il y a quand même un fait indéniable, lors des forums des associations qui se tiennent à Saintes en septembre de chaque année, seuls trois clubs de photos sont représentés de façon régulière ; Dateliers/Caméra photo club/ Photo club SNCF et donc pour le public, ce sont ces clubs-là les plus représentatifs de l’activité photographique saintaise »
La participation au forum des association n'est en rien représentative. C'est là encore un choix de chaque association : sur dix dans la photo, seules trois ont fait cette demande de participation. Cette participation n'est absolument par représentative de l'activité : du nombre d’animations, de leur contenu, de leur rayonnement... En cela, les seules trois associations de loisirs participant au forum ne sont pas représentatives à elles seules (et surtout pas le seul Photo Club SNCF). D'Atelier a annoncé fin août son installation à Saint-Sauvant. Par conséquent, la structure n'est plus saintaise et n'avait aucunement sa place sur le forum des associations saintaises. Elle prend une place qui aurait du être attribuée à une association réellement saintaise et investie sur la commune : plusieurs clubs de sport très actifs étaient justement en liste d'attente. Cette situation mérite d'être relevée.
Les détails du projet photo autour de Germanicus seront dévoilés avec le calendrier des autres animations des 2000 ans. A cette occasion j'espère que nous pourrons réaffirmer certaines vérités avec pédagogie ».
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