La basilique Saint-Eutrope, illuminée pour le 20ème anniversaire de la classification des Chemins de Compostelle par l’UNESCO, a fait « basilique comble » mardi dernier, le 21 août.
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Une composition spécialement créée par le père Eric Blanchard
pour l'anniversaire des chemins de Compostelle |
Pèlerins et amateurs de musique étaient venus assister au concert donné par le Père Eric Blanchard, invité par la ville de Saintes pour célébrer cet évènement.
Prêtre, pianiste et compositeur, ancien élève de Georges Cziffra, interprète ce soir-là de Satie, Chopin, Liszt, Beethoven, il a alterné des pièces virtuoses et méditatives, prenant plaisir avant chaque interprétation à présenter l’œuvre dans son contexte de création. Le Père Blanchard réussit ainsi à créer un lien très apprécié du public, les pièces musicales étant portées à la fois par ses explications et son interprétation. Il rappelle dans ses commentaires où l’humour et la gravité se mêlent, l’unité de la musique et de la foi, la cohérence entre la musique et sa vie de prêtre :
« Immergé dans la beauté de Bach, Chopin… on touche au sublime, à la grâce, à la beauté configurés à l’ordre divin ».
Le public a beaucoup applaudi sa dernière composition
« Postlude du Pas des Etoiles » dédiée aux chemins de Compostelle.
Né en 1972, enfant prodige du piano, sa particularité est d’avoir rencontré très jeune la musique et la foi simultanément. Elève de Jean Lutèce puis de Lucette Descaves, il est repéré en 1990 par le maître Georges Cziffra. Ce sera une rencontre déterminante, une amitié musicale et spirituelle liera les deux hommes jusqu’à la mort du maître en janvier 1994. En 1993, représentant la France au premier concours international des jeunes pianistes organisé par l’UNESCO, Eric Blanchard a remporté le Premier prix d’excellence et le Prix spécial du jury.
Ayant beaucoup voyagé (Irlande, Etats-Unis, Brésil), Eric Blanchard souligne l’autre pouvoir de la musique, langage universel qui dépasse les cultures et devient
« l’une des manières que Dieu peut utiliser pour faire brûler les cœurs ».
Elisabeth de Dieuleveult
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