Les Films du Chacal, que dirige Henri-Pierre Juguet, s'apprêtent à tourner un film à Jonzac dans les rues médiévales.
En avril prochain, Jonzac sera le cadre d'un tournage réalisé par les Films du Chacal. Le projet, c'est Henri Pierre Juguet qui en parle le mieux. Pour conduire à bien ce court métrage de fiction, il travaille aux côtés de sa fille Anne, spécialisée dans l'audiovisuel. Il se présente comme « un artiste multicartes », autrement dit il possède plusieurs cordes à son arc. Il aime la musique baroque et Renaissance, joue de la flûte à bec, enseigne à Niort et s'adonne sans modération au septième art, le cinéma.
La première réalisation des Films du Chacal s'intitule le Tamanoir : « une jeune femme a trouvé un étrange petit boulot. S'occuper de la livraison d'objets d'art quelque peu curieux qui sont en exposition dans une galerie. Mais la tâche est plus inattendue que prévu ». Mélie (Magaly Blay) n'est pas au bout de ses surprises… Bref, on ne va tout vous dire mais en filigrane, apparaît un hommage au peintre surréaliste Dali.
« Pour ce court métrage, j'avais besoin d'un parcours, des ruelles anciennes, d'une boutique, d'un musée » explique Henri Pierre Juguet. En ce qui concerne les artères médiévales, son choix s'est porté sur Jonzac et une boutique inoccupée située rue du dr Laporte. A Niort, le musée d'Agescy a été retenu.
Le tournage, sur lequel nous reviendrons, aura lieu le 11 avril à Niort et à partir du 12 avril à Jonzac. Des figurants sont recherchés : sept hommes et une femme d'âge moyen, taille entre 1,65 m et 1,70, couleur de cheveux indifférente. La date du casting sera connue prochainement.
Le film sera projeté en priorité à Jonzac et Niort, puis dans la grande Région.
Renseignements : filmsduchacal@gmail.com
• Henri-Pierre Juguet : « J’ai toujours considéré ma pratique artistique comme une diversité et non comme un cloisonnement. Tantôt littérateur, tantôt peintre, musicien, compositeur ou cinéaste, je m’efforce d’appliquer à chacun des domaines que j’investis un même principe et une même façon de concevoir : l’œuvre n’est jamais terminée que par celui qui la lit, la voit, ou l’entend. Je défends d’autre part l’idée que l’artiste ne s’exprime pas lui, sa personne, mais qu’il n’atteint le cœur de son public que s’il permet à ce qu’il y a de commun aux hommes de s’exprimer à travers lui. Enfin, je vis mes activités de créateur, pourtant multiples, comme une seule et même chose ; les différentes disciplines que j’aborde comme étant simplement les différentes facettes d’une unique démarche créatrice à l’unité revendiquée ».
Anne Juguet : « La création est un domaine qui a toujours imprégné mon quotidien, bien que je n'aie décidé qu'assez tard d'y consacrer ma vie. Née dans une famille de musiciens et d'artistes, j'ai d'abord pratiqué la viole de gambe. Cet instrument, avec quelques autres, fait désormais partie de ce que j'appelle ma « toile de fond ». Le cinéma a définitivement intégré mon univers quand je suis entrée au lycée d'Angoulême. C'est à cette époque que j'ai découvert l'art contemporain et numérique, époque qui a opéré un tournant dans ma vie et dans ma conception de l'art. Un chemin qui mène à des rencontres, à des aventures humaines, à des expériences, c'est mon idée de la création artistique. Une multiplicité des domaines de l'Art qui donne lieu à une création unique, c'est ma vision du chemin que je veux parcourir. »
• Pour leur financement, les Films du Chacal font appel KissKissBankBank, entreprise de financement collaboratif. C'est l'un des principaux sites européens de financement participatif, comparable à Ulule en termes de montant total collecté et de nombre de projets financés. Les projets sont décrits avec un budget chiffré, un temps imparti pour la collecte et des contreparties fixées par le créateur selon les montants engagés. L'objectif financier fixé peut être dépassé pendant la période de collecte, mais il doit atteindre 100% au moins à la date butoir pour que les contributions soient débitées ; si le montant minimum n'est pas atteint, les internautes ne sont pas prélevés.
• Avis à a population de Jonzac :
• Les Films du Chacal recherchent des personnes susceptibles d’accueillir une personne de l’équipe pour le repas du soir et pour la nuit. Il suffit d’avoir une cuisine et une chambre d’amis pour participer à l’aventure. La production a besoin en tout d’environ une douzaine de places. Pas forcément toute la semaine (parfois seulement une ou deux nuits).
• Une grande partie des figurants viendra de Jonzac. La population sera impliquée.
La maquilleuse, par exemple, est esthéticienne à Jonzac. Elle assurera le maquillage sur toute la semaine. Le Campus des métiers est également impliqué.
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