Olivier Falorni : « L’agriculture n’est ni de gauche, ni de droite. Elle est une composante essentielle de l’identité de la France »

Aujourd’hui, Olivier Falorni, député de Charente-Maritime, a rencontré les agriculteurs en colère sur l’un des barrages érigés aux abords de Saintes.
« J’ai échangé avec les agriculteurs qui ressentent un profond abandon de la part du gouvernement. Aussi, je leur ai garanti que je porterai, auprès du ministre de l’Agriculture, leurs revendications comme je l’ai fait au moment de l’examen de la proposition de loi en faveur de la compétitivité de l'agriculture et de la filière agroalimentaire jeudi dernier à l’Assemblée nationale » précise le député.
Sur le barrage, entouré d’une centaine d’agriculteurs, Olivier Falorni a indiqué aux professionnels un certain nombre de dispositions qu’il défend : rendre plus justes et plus transparentes les relations existantes, du producteur jusqu’au consommateur ; mettre fin à la cessibilité à titre onéreux des contrats laitiers ; baisser les cotisations sociales avec la mise en place de la TVA sociale agricole ; mieux connaître l’origine des produits transformés à base de viande ou de lait.
Conscient que cela ne suffira pas, le député a écrit à Stéphane Le Foll pour lui demander la mise en place d’un véritable moratoire sur les normes qui touchent l’agriculture en associant les agriculteurs à la définition des mesures environnementales d’une part, et pour exiger que soit respecté l’accord fixant un cadre de hausse des prix de la viande d’autre part.
« L’agriculture n’est ni de gauche, ni de droite, elle est une composante essentielle de l’identité de la France » remarque Olivier Falorni.