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| Philippe Callaud |
Il est à l'origine d'une lettre adressée au président et par mails aux 70 maires et délégués où il est demandé à Jean-Philippe Machon de rendre ses délégations. 21 élus (soit 1/3 des délégués) ont signé ce courrier : « nous aurons dû être 28 si nous avions eu le temps nécessaire » ajoute l'initiateur de ce projet qu'on peut qualifier de "coup d'état".
Une prochaine réunion de la Communauté d'Agglomération devant se tenir jeudi 24 février (elle est programmée en tout cas) pour examiner les orientations budgétaires, Philippe Callaud souhaite que Jean Philippe Machon inscrive la question des délégations à l'ordre du jour afin qu'elle soit soumise à l'assemblée. « Il n'y a plus de vice-présidents, les 15 ont démissionné. Le bureau est donc un organe défaillant » constate l'avocat. Et d'ajouter « s'il refuse, le problème sera soumis au Tribunal administratif de Poitiers. Il ne faut pas oublier qu'il a été mis en minorité la semaine dernière. Le conseil communautaire peut alors passer en force et prendre le pouvoir dont il dispose dans les textes. En effet, le président et les vice-présidents détiennent leurs délégations du Conseil ».
Jean-Philippe Machon peut aussi constituer un bureau avec une garde rapprochée, mais les votes en assemblée, demandés à bulletins secrets, risquent de déboucher sur des situations périlleuses. A moins qu'entre temps, la droite, changeant de stratégie, ne vienne sauver le soldat "Machon" afin de garder pleinement les commandes de la CDA dont la précédente équipe, conduite par Jean Rouger, était socialiste...
L'ambiance est de plus en plus délétère à la CDA. Si les choses ne s'arrangent pas, le Préfet devra intervenir afin de remettre cette collectivité en ordre de marche dans une ambiance "apaisée"…
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| Les affaires de la CDA risquent-elles d'éclabousser la mairie ? Sur cette photo prise le soir de son élection en 2014, Jean-Philippe Machon est aux côtés de Bruno Drapron. C'est la joie ! (© Nicole Bertin) |
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| Copie de la lettre signée par 21 conseillers communautaires adressée à J.P. Machon |
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