lundi 14 novembre 2016

Fermeture du musée Louis de Funès au château de Clermont

Le beau projet de pérennisation du musée associatif consacré à Louis de Funès, célèbre acteur de cinéma, a échoué. Avec 65.300 visiteurs depuis la création du musée en 2013, le succès est là. Mais le projet était coûteux.


L'association n'a hélas pas réussi à rassembler tous les fonds nécessaires, loin s'en faut. Le montant global du projet était estimé à 1.500.000€. Sur les 300.000€ de dons et mécénat espérés, un peu plus de 30.000€ ont été reçus par le soutien d’à peine 500 donateurs. Une subvention de 765.000€ était alors nécessaire, mais moins de 400.000€ allaient, peut-être, être obtenus. Loin du minimum nécessaire pour se lancer.
Le Conseil d'Administration de l'association Musée de Louis qui s'est tenu le 15 octobre a donc décidé la fermeture définitive du musée le 30 octobre.
L'association prendra le temps nécessaire pour bien préparer la suite. Elle cherchera des solutions pour que le public puisse retrouver la magnifique collection rassemblée. Clermont, c'est fini, mais il est impensable que les souvenirs de Louis de Funès retournent définitivement dans les placards.

Charles et Roselyne Duringer,
Fondateurs et dirigeants du musée

• C’est en 1942 que Louis de Funès découvrit Clermont-sur-Loire, au bras de Jeanne Barthélémy, sa future femme. Jeanne était une nièce du Comte et de la Comtesse Nau de Maupassant, et depuis son enfance elle passait ses vacances chez son oncle et sa tante à Clermont. Après le décès de la Comtesse, le domaine fut vendu aux enchères par l’ensemble des héritiers en 1967, et Louis en fit l’acquisition pour l’offrir à Jeanne. Louis de Funès fit réaliser de nombreux travaux de restauration sur le château et la ferme. Il venait en famille pour se reposer et se ressourcer le week-end et entre deux tournages. En 1975, son cœur malade le contraignit à changer de vie et c'est à Clermont que Louis et Jeanne de Funès s'installèrent définitivement.
Louis de Funès s'est éteint à l'hôpital de Nantes le 27 janvier 1983.

Aucun commentaire: