Vendredi dernier, l'animation régnait devant le palais de justice de Saintes. En effet, un procès, opposant Lucien Normandin et Richard Baron au Crédit Agricole, y avait lieu avec cette question : cette banque est-il encore mutualiste et quelles conséquences pour
Saintes après la perte du siège social délocalisé à Lagord près de La Rochelle ?
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Richard Baron, sociétaire "remercié" par le CA... |
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Lucien Normandin devant le palais de justice © Michel Bertrand |
Richard Baron, président de l’AREMUT (Association pour la Reconquête
du Mutualisme) et Lucien Normandin ont été "remerciés" par le Crédit
Agricole quand ils ont manifesté leur mécontentement face au transfert
du siège de cette banque de Saintes vers Lagord. Leur sanction ? La Caisse
locale les a rayés de leurs sociétaires. Choqués par la méthode, les
deux hommes ont alors saisi la justice sur un point important : puisque
le CA est toujours mutualiste (Crédit Agricole Mutuel), quel est le rôle
exact des sociétaires, en sont-ils réduits à être des figurants ou
peuvent-ils encore exprimer leurs opinions sur la gestion et les choix
de l’organisme bancaire ?
Le procès a donc eu lieu vendredi matin où chaque partie a présenté ses positions. Le jugement a été mis en délibéré jusqu'au 19 janvier.
Au cas où les deux sociétaires seraient réintégrés en première instance, le Crédit Agricole fera certainement appel. Bref, on n'a fini d'entendre parler des
conceptions très particulières du Crédit Agricole en matière de
mutualisme...
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