mercredi 15 février 2017

Contrôle des pêcheurs à la civelle (pibale)

OPÉRATIONS INTER-SERVICES CIVELLE
 DES 10 ET 14 FÉVRIER

Depuis l’ajout de l’anguille européenne à la liste des espèces en danger critique d’extinction, la pêche de la civelle (alevin de l’anguille) est réservée aux seuls professionnels détenteurs d’une licence et sous condition de respect d’une réglementation stricte. 


 Ces dernières années, un trafic international de civelles à destination de l’Asie s’est développé grâce à des réseaux qui s’étendent dans le département. Afin de s’assurer que la pêche professionnelle licite ne serve pas à dissimuler les activités de braconnage, le Service des Activités Maritimes de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer a orienté les actions de contrôle de la campagne 2016/2017 principalement sur la pêche professionnelle.

Dans ce cadre, deux opérations d’envergure se sont déroulées dans le département : le 10 février dans les principaux ports de débarquement (Charente, Seudre et Gironde) et le 14 février dans les 8 établissements de mareyage présents en Charente-Maritime.

Ainsi, ont été mobilisés des contrôleurs des unités littorales des affaires maritimes (ULAM) de la Charente-Maritime et de la Gironde, de l’Agence Française de la Biodiversité (ex-ONEMA), de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage ainsi que la Gendarmerie Maritime et la Gendarmerie Départementale.

Au total, ce sont environ 50 pêcheurs professionnels, 7 collecteurs et 7 viviers qui ont été contrôlés en deux nuits pour une quantité de plus de deux tonnes de civelles. La majorité des contrôles n’a pas révélé d’infractions majeures de la part des professionnels. En effet, seuls 4 contrôles ont abouti à un procès-verbal d’infraction et à l’appréhension de 11kg de civelles. 2 contrôles feront l’objet d’un complément d’enquête.
L’ensemble des agents du service des Activités Maritimes est fortement mobilisé sur le contrôle de cette pêcherie particulièrement sensible du fait des attraits financiers qui s’opposent à la nécessité de préservation de l’espèce.  

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