Après plusieurs mois d'attente, un décret est actuellement sur le point d’être signé pour reconnaître le caractère de "zones tendues" aux communes de l'Ile de Ré qui subissent une raréfaction des logements louables à l'année au profit des locations de meublés de tourisme.
Pour le député Olivier Falorni, « on a bien entendu besoin d'avoir une capacité d'accueil touristique suffisante et de qualité pour loger les touristes et les résidents secondaires, mais cela ne peut pas être fait au détriment des habitants de l'Ile de Ré et de ceux qui y travaillent, qu'ils soient artisans, commerçants, salariés du privé ou du public ».
Le député est satisfait de l’aboutissement de ce travail mené conjointement par les élus locaux et les parlementaires : « Nous avons une responsabilité collective de donner les moyens aux travailleurs de l'Ile de rester habiter à proximité de leur lieu de travail. Si nous voulons préserver notre planète, il faut aussi limiter ses déplacements domicile-travail. Je suis donc satisfait de voir que les maires de l’Ile pourront dorénavant prendre des mesures pour faciliter le logement à l'année et limiter raisonnablement l'offre de meublés de tourisme. Les communes pourront ainsi délibérer par exemple sur l’obligation d’enregistrement des meublés de tourisme, leur éventuelle limitation ou toute décision qui leur semblerait pertinente dans le cadre de la loi ».
Ces différentes possibilités, ouvertes par la loi ALUR, n’étaient jusqu’à présent réservées qu’aux seules agglomérations, métropoles et communes listées dans le décret n° 2013-392 du 10 mai 2013.
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