En ce samedi, il règne une joyeuse ambiance dans la grande maison familiale de Victoria Guillomon à Aillas, près de La Réole. Elle y présente son premier livre « Ce qu’on n’apprend pas à l’école », fruit de ses réflexions sur le monde actuel et le regard qu’elle porte sur l’avenir.
Victoria Guillemon : « Je ne suis plus à la campagne pour semer de vraies graines dans les champs. Alors j’essaie de semer des semblants de graines dans les consciences »… |
Souriante aussi bien dans ses baskets et dans une robe fleurie, Victoria marche dans les pas de ceux qui, dans les siècles passés, faisaient leurs humanités. Il s’agissait d’aller, à travers l’Europe, rechercher le savoir avec le sentiment que l’on ne devient soi-même qu’en s'instruisant et en se confrontant à la différence et la diversité. On parle aussi de "Grand Tour" destiné à parfaire l’éducation et élever les centres d’intérêt.
Soucieuse de donner à sa vie sa propre identité et non celle que lui dicte la société, Victoria poursuit son chemin en privilégiant la liberté de penser, loin des contraintes qui phagocytent et entravent l’évolution spirituelle. Faut-il entrer systématiquement dans le cycle « études, boulot, famille, enfants, biens matériels ? ». Victoria estime que chacun devrait avoir le choix : « les jeunes vivent le monde différemment » dit-elle. D’où son livre paru aux éditions Kiwi « Ce qu’on n’apprend pas à l’école » dont les bénéfices des ventes seront reversés aux bidonvilles de Jaipur en Inde.
« C’est le récit d’un âge où l’on se cherche, où tant de voies s’offrent à nous. Les sentiments se mêlent et s’entremêlent, le tout dans un monde qui nous effraie, nous impressionne, nous inspire, nous surprend, nous bouscule, nous éblouit et nous inquiète. Et dans lequel il est parfois difficile de se retrouver »…
Victoria avec Francine, sa grand-mère originaire de Cercoux, avec qui elle est très liée. |
Ce livre remet en cause le diktat du politiquement correct, le dépoussière et le secoue jusqu’à révéler une autre facette de vérité. « Ne nous laissons pas dévorer par le monde, ensevelir par cette quête perpétuelle de croissance, ce "toujours plus" jusqu’à en oublier ce qui est réellement important. Pour nous et le futur de notre planète ». Et de citer Shakespeare qui avait tout compris : « la vie est un spectacle, autant faire sa propre mise en scène » ! Dans la seconde partie, elle parle de la vraie saveur du bonheur, de l’authenticité. Baisser les masques, sortir sans fard au sens propre comme au figuré. Il est bien sûr question d’environnement, de la beauté des rencontres, des enjeux, de conseils, de ce cri d'amour lancé à l’optimisme. Et d'amour « il est libre et beau lorsqu’on le laisse s’infiltrer. Lorsqu’on ne lui colle aucune contrainte et qu'on laisse la peur de côté ».
Si ces écrits s’adressent aux nouvelles générations, ils sont également destinés à ceux qui cherchent à comprendre la jeunesse. Il n’est jamais trop tard pour apprendre ce qu’on n’apprend pas à l’école !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire