L’une des premières questions à l’ordre du jour est la désignation d’un nouveau conseiller municipal, en l’occurrence Erol Ural, commercial en bureautique. Il succède à Jean-Claude Landreau, démissionnaire pour « raisons de santé ». Le maire salue le travail qu’il a accompli aux affaires sociales : « il a géré le CCAS avec succès. J'ai apprécié ses qualités relationnelles et son ouverture à la négociation ». Un nouvel adjoint sera désigné lors du prochain conseil municipal.
Serge Maupouet s'interroge sur le climat qui règne dans la majorité... |
Et d’ajouter : « Et vous, dans l’opposition, ça va ? ». Sans doute a-t-il entendu parler de la fusion des Radicaux de droite et de gauche réunis dans le nouveau Mouvement Radical, parti que Renée Lauribe Benchimol (MRG) n’a pas rejoint. Serge Maupouet admet que la gauche à laquelle il appartient a quelquefois des divergences « mais nous nous entendons. Par contre, dans les bruits de couloir, chez vous… ce serait différent ». Jean-Philippe Machon finit par s’agacer : « que les gens parlent dans les couloirs est un bon point ! Nous travaillons dans la concertation et il en sera ainsi jusqu’à la fin de notre mandat ».
Les deux hommes en restent là, chacun campant sur ses positions en évitant ce grain de sable qui durcirait inévitablement l’échange…
Une nombreuse assistance |
Jean-Philippe Machon : « Nous faisons confiance aux associations »
Josette Groleau et Philippe Callaud embrayent sur les subventions. Ne pas trop les réduire afin de donner des latitudes aux associations qui font battre le cœur de la ville.
Jean-Philippe Machon explique la position de la mairie (qui ne convainc pas Laurence Henry) : « nous sommes confrontés à la baisse des dotations de l’Etat. Nous avons choisi de réduire nos dépenses de fonctionnement ainsi que certaines subventions afin de ne pas augmenter les impôts locaux jusqu’à la fin de notre mandat. Nous avons baissé l’endettement de la ville qui était important et pouvons conduire à bien des projets grâce à l’aide de partenaires extérieurs, Conseil Départemental, Région, etc ».
Les demandes de subventions sont étudiées attentivement et un bilan financier est demandé : « Nous leur faisons confiance, mais il est normal que nous regardions comment est utilisé l’argent public qui ne doit pas servir de bas de laine rapportant des intérêts sur un livret. Il est logiquement affecté au fonctionnement de l’association et aux actions qu’elle conduit ». Ainsi, les associations qui présentent un an de trésorerie d’avance sur leurs comptes respectifs devront attendre, sauf si elles organisent un événementiel justifiant une participation municipale. Serge Maupouet estime qu’il est toujours possible de faire d’autres choix, surtout en ce qui concerne le social.
La ville attribue une subvention d’équilibre annuelle au CCAS et lui apporte divers concours ; en conséquence les deux parties ont conclu une convention. « Au CCAS, il n’y a pas de baisse des services et la gestion est meilleure » remarque le premier magistrat.
Une somme de 105.000 euros est affectée aux œuvres sociales, organisme au service des agents des collectivités. La baisse de cette subvention s’explique par le départ à la retraite d’un salarié et le calcul réalisé à partir du nombre d’agents.
• Associations à caractère social : 380.000 euros
Josette Groleau regrette que les subventions affectées ne soient pas plus précises. « Globalement, les subventions restent les mêmes, nous maintenons les moyens à un niveau élevé pour une ville comme Saintes » explique le maire. Philippe Callaud fait néanmoins remarquer que les centres sociaux, dont ne fait plus partie La Fenêtre, perçoivent moins que dans le passé : « Belle Rive et Bouffiers Bellevue reçoivent 296.000 euros en 2018 alors que les centres avaient globalement 422000 euros en 2014, Fenêtre inclus. Baisse également pour le Logis ».
• Associations culturelles
Fanny Hervé souligne les efforts réalisés par le Gallia (après le licenciement de son ancien directeur). La municipalité soutient cette structure qui contribue par ses spectacles à la vie culturelle saintaise. Philippe Callaud, quant à lui, déplore la disparition - entre autres - des Jeux Santons : « vous vous contentez de saupoudrer ! ».
« Notre politique culturelle est claire » rétorque Jean Philippe Machon à Philippe Callaud. Ce dernier regrette l’implication d’une commission culture efficace : « à l’époque de Michel Baron, l’adjoint à la culture était saillant ! ». On n’est jamais mieux servi que par soi-même puisqu’il s’agissait de lui. Il est donc prêt à donner des conseils à Marie-Line Cheminade qui occupe ce poste actuellement !
• Associations sportives
Le conseil s’accorde sur les pépinières de talents que sont les associations sportives.
• Comité de jumelage Vladimir : 500 euros. Saintes est jumelée avec Nivelles, Xanten, Salisbury, Cuevas, Vladimir et Tombouctou. Le maire de cette ville du Mali devrait se rendre à Saintes durant l’été pour fêter trente ans d’amitié. Compte-tenu de l’instabilité actuelle du pays, on ignore si ce responsable pourra assurer son déplacement en France. Globalement, les jumelages se portent bien.
• Association carnavalesque de la Saint-Sylvestre : 65000 euros. La cavalcade de fin d’année est unanimement appréciée, d’où un vote de l’ensemble du conseil. Jean-Philippe Machon rappelle que « Saintes est l’une des dernières villes qui fabriquent ses chars, à voir à la Récluse ».
• Associations diverses :
• Convention de prestations de services entre Saintes et Cognac :
Un manager du centre ville va être nommé. L’idée, qui n’est pas nouvelle, est de mettre en réseau des villes ayant des intérêts communs. Pourquoi pas avec Rochefort qui conserve une filière industrielle (quand Saintes rencontre des difficultés) ou encore Royan, la perle de l’Atlantique ?
La Palu : François Ehlinger est inquiet quant à cet aménagement de loisir dans une zone Natura 2000, proche d’un dépôt d’ordures où se trouveraient des métaux lourds. Nous en reparlerons…
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