Les onze salariés, quant à eux, sont désormais sans travail puisque l'établissement a fermé ses portes. Certains sont dans un grand embarras, la caisse de compensation des salaires (AGS) n'étant pas encore opérationnelle. La société ayant été placée en liquidation par le Tribunal de Commerce, des solutions sont recherchées pour que le restaurant puisse rouvrir rapidement. Le mandataire est chargé d'étudier les propositions, qu'elles émanent de repreneurs potentiels ou de salariés qui pourraient constituer une Scop.
Quoi qu'il en soit, le départ de Philippe Girard suscite de nombreuses interrogations. « C'est bien triste et cruel pour ses proches, sa mère et son compagnon en particulier, qui ignorent où il est » soulignent ses amis. L'enquête, ouverte par la gendarmerie de Jonzac, est en cours.
En juillet dernier, Philippe Girard, manifestement à bout, lançait un véritable cri du cœur sur Facebook : « Arrêter le temps. Laissez-moi tranquille, vivre comme n'importe qui. Après vingt ans de liberté et de voyages, voilà sept ans de bagne dans ma prison 3 étoiles. Envie de m'enfuir loin. Envie de dire ce que je pense librement. Envie de pouvoir dire je t'aime ou je ne t'aime pas. Envie de passer un moment tranquille avec mes amis, comme avant, tout simplement. Ne pas rendre de compte sur mes activités, ne plus être observé, surveillé comme un enfant. Pouvoir enfin redevenir libre. Voilà une partie de ce que j'ai envie de crier ! Merci à mes amis qui me soutiennent et m'aide à résister ». Un appel qui ne laisse pas indifférent...
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