Sur la place de la République, les "partitions bambous" nous enseignent, disait le Sage, à ne jamais se fier à la gravité. Pas celle qui donne un visage austère ou une attitude suffisante ; l'autre qui, selon Isaac Newton, fait de la gravitation une force responsable de la chute des corps. Les trois voyageurs de la Compagnie Arts des airs la défient en empruntant une passerelle placée sous un tripode de bambous géants. Ils l'ont expérimentée en fin de semaine dernière à Jonzac dans le cadre de Site en Scène !
Par leurs acrobaties aériennes, ils ont conduit le public nombreux vers des sommets, révélés par des flammes maîtrisées. Danse, souplesse des corps, l'homme est un animal comme l'a chanté Stéphan Eicher. En effet, il peut grimper, bondir et se muer en une créature capable d'étonnantes arabesques. C'est alors qu'il rejoint sa dimension cosmique, vieux clin d'œil à ce paradis originel dont il aurait été chassé prématurément. De là à faire des arts déserts des arts des airs, il n'y avait qu'un pas allégrement franchi...
Quelquefois, on peut marcher sur la tête ! |
Auteur, mise en scène : Armance Brown
Scénographie, création des agrès, direction acrobatique : Bruno Krief
Distribution : Armance Brown, Jérôme Galan, Bruno Krief
PHOTOS NICOLE BERTIN |
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