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| Christophe Cabri, premier adjoint, prononce le discours de bienvenue du repas des anciens |
Respect à cet élu qui a su naviguer sur toutes les eaux - en neutralisant, parfois sans ménagement, ses adversaires - et dont la ville s’est largement développée grâce à cette idée géniale qu’est la Communauté de Communes. Nous autres, Jonzacais de souche ou d’adoption, ne saurions lui reprocher d’avoir permis à ce gros bourg rural de 3766 habitants (au dernier recensement) de posséder deux structures communautaires, le parc aquatique des Antilles et surtout un centre des congrès dont le prix dépasse largement les 20 millions d’euros en raison de ses nombreux avenants. Dans les arts du cirque, on apprécie la voltige et les acrobaties ; dans le monde politique, cette discipline prend le nom d’aménagement du territoire, mieux de fine stratégie. Optez pour la désignation qui vous convient !
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| Le repas des anciens servi cette année par un traiteur de Baignes |
C’est alors qu’est entré en scène Christophe Cabri, premier adjoint et jeune conseiller départemental (Jean-Claude Beaulieu, élu à ce poste en mars 2015, a laissé sa place à mi-mandat à Christophe Cabri, son suppléant, sous la pression de Claude Belot, dit-on). O gai la combinazione !!!
Bref, c’est donc Christophe Cabri qui s’est exprimé au nom de la ville de Jonzac face aux aînés réunis dans la joie et la bonne humeur. Christophe Cabri serait le fameux poulain de Claude Belot, le « divin enfant » dont les observateurs attendaient le nom depuis un certain temps ! Tout porte à croire qu’il conduira la liste de droite sur Jonzac aux municipales, Claude Belot s’y réservant sans doute une place pour conserver la présidence de la Communauté de Communes (pour cela, il doit obligatoirement être conseiller municipal). Il suivra ainsi les dossiers en cours et évitera, disent les mauvaises langues, « que des étrangers ne viennent fourrer le nez dans ses affaires ».
La droite peut être rassurée : elle aurait son nouveau chef de file. Reste à savoir quelle sera la position des deux fils de Claude Belot, Emmanuel, travaillant pour la CDCHS, et Nicolas, conseiller régional. Sont-ils intéressés par Jonzac comme leur père ? Côté opposition, Jack Ros et Gilles Clavel ne voulant pas se représenter, quelques noms circulent qui n’émanent pas des gauches habituelles. A suivre !
• Culture à Jonzac/Prélude au Printemps : ou comment certains spectacles organisés au théâtre du château font fi de l’argent des contribuables !
La femme du maire de Jonzac, Jeanine Belot, assure la programmation des deux rendez-vous annuels que sont Prélude au Printemps et Feuillets d’automne alors qu’elle n’est pas élue et ne préside aucune association culturelle. Son mari en a décidé ainsi. En conséquence, elle siège à la commission culture de la mairie.
Sont proposés des spectacles que personne ne conteste, pas même l’opposition qui salue cette action en faveur de l’animation du territoire. En assemblée, seuls sont votés les prix d’entrée aux spectacles. Leur montant étant largement accessible, une majorité sur cette question est généralement acquise. En effet, qui s’opposerait à des tarifs intéressants pour des soirées de qualité ?
Par contre, tous les postes de la vie culturelle jonzacaise sont déficitaires (voir chiffres) et sur ce chapitre, on pourrait améliorer la situation. Pourquoi s’acharner, par exemple, à organiser des spectacles au théâtre du château (230 places) alors que le centre des congrès en possède le double (500, voire un peu plus) ? Pourquoi faire une grande page de publicité dans l’hebdomadaire la Haute-Saintonge quand il n’y a plus de sièges disponibles ? Qu’importe, il faut paraître et tant pis si des gens téléphonent à l’office de tourisme pour réserver et qu’on leur répond « c’est complet, on vous rappelle en cas de désistement » ! Jeanine Belot cautionne le théâtre du château au prétexte que les artistes ne veulent pas aller ailleurs. Pas grave, la ville de Jonzac paiera les factures, mais jusqu’à quand ?
A l’époque des cahiers de doléances et des gilets jaunes, les fastes de l’ancien régime semblent d’un autre temps. Faire des économies, gérer, coller aux réalités de terrain sont des priorités. Ne pas les entendre, c’est vivre dans le déni et s’attendre à ce que les contribuables, un jour ou l’autre, soulèvent le problème et demandent des comptes…
Les chiffres :
• Prélude au Printemps 2017 (Jeanine Belot, coordinatrice) : déficit 31670 euros ; Big Fuzz (Pierre Jacques Rambeaud) 13932 euros ; Jazz (Maïté Auboin Hannoyer) 5535 euros, Feuillets d’automne (Jeanine Belot, coordinatrice) 7491 euros. Soit un déficit global de 58628 euros
• Déficit 2018 : Prélude au printemps (Jeanine Belot, coordinatrice) 31864 euros, Jazz (Maïté Auboin Hannoyer) 4125 euros, Feuillets d’Automne (Jeanine Belot, coordinatrice) 20036 euros. Soit globalement 56025 euros. On notera que le déficit des Feuillets d’automne 2018 est largement supérieur à celui de 2017. Le Big Fuzz n’a pas eu lieu en 2018.
• Jonzac aux Thermalies de Paris
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| On peut toujours rêver sur des pagodes ou des carbets. A Jonzac, c'est le calcaire - donc la pierre - qui domine ! |
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