Le Tribunal de Commerce de Saintes (17) a été le premier à s'impliquer dans l'aide à apporter aux chefs d'entreprise en difficulté |
C’est encore plus le cas quand l’entreprise a un caractère familial. Si les affaires vont mal c’est alors l’entreprise du père ou du grand père qui est détruite et le nom de la famille auquel il est porté atteinte.
C’est aussi le cas pour une majorité de patrons de PME qui connaissent bien leurs salariés, ainsi que leurs familles. Un échec entrepreneurial dans ce contexte met l’entrepreneur directement face à sa responsabilité sociale.
Il s’agit par cet amendement de reconnaître la souffrance psychologique des chefs d’entreprises en difficultés, qu’ils soient agriculteurs, artisans, pharmaciens, commerçants, gérants de TPE ou de PME et de leur permettre de solliciter un accompagnement social ou psychologique. Il appartient ensuite aux juridictions de s’organiser, comme l’a fait celle de Saintes, précurseur sur le sujet avec la création de l’association APESA, pour prévenir la spirale infernale des trois D (difficultés financières, dépression, divorse), pouvant mener jusqu’à l’irréparable.
• Extrait de la lettre de communication de Bernard Lalande, sénateur
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