Samedi matin, s'est inaugurée cette nouvelle exposition mise en place par l'association de promotion du patrimoine (A3P) que préside Pierre Ligny. Le donjon, imposante forteresse du Moyen âge, n'en revient pas : voilà qu'en ses entrailles, il abrite un alambic aux reflets cuivrés. Le sénateur maire Daniel Laurent en est tout ému. Plusieurs siècles séparent ces deux "témoins"... enfin pas tout à fait puisque l'alambic aurait été inventé par les Arabes qui peuplèrent la péninsule ibérique avant d'en être délogés par Isabelle la Catholique !
Rutilant, cet alambic-là est bien de chez nous et comme le savent les vignerons, il permet de distiller et d'obtenir l'eau de vie. En résultera le fameux cognac, l'un des alcools les plus renommés au monde. Et gare aux copies, il n'y a qu'un lieu où le vrai cognac est produit : « c'est ici en Charente et en Charente-Maritime » a rappelé Jacky Quesson, conseiller départemental et ardent défenseur du tourisme en Haute Saintonge.
L'expo met en scène les nombreux aspects de ce breuvage précieux, à commencer par les affiches d'Alain, un fervent collectionneur. Ces "réclames", qui valorisent le cognac, démontrent combien nos coutumes et usages ont changé. Savez-vous que le lait de poule, destiné entre autres aux enfants, était composé de lait et d'un peu de cognac ? A la fin du XIXe siècle, le cognac avait carrément des vertus curatives. Au beau milieu du XXe, les jolies femmes n'hésitaient à poser, un verre à la main, tandis que les hommes préféraient la fine (cognac avec de l'eau), très populaire après la Seconde Guerre mondiale. Depuis, la loi Evin est passée par là ! Mais le cognac a conservé une place de choix.
L'expo met en scène les nombreux aspects de ce breuvage précieux, à commencer par les affiches d'Alain, un fervent collectionneur. Ces "réclames", qui valorisent le cognac, démontrent combien nos coutumes et usages ont changé. Savez-vous que le lait de poule, destiné entre autres aux enfants, était composé de lait et d'un peu de cognac ? A la fin du XIXe siècle, le cognac avait carrément des vertus curatives. Au beau milieu du XXe, les jolies femmes n'hésitaient à poser, un verre à la main, tandis que les hommes préféraient la fine (cognac avec de l'eau), très populaire après la Seconde Guerre mondiale. Depuis, la loi Evin est passée par là ! Mais le cognac a conservé une place de choix.
Les différentes publicités démontrent la façon dont le cognac a été perçu au cours des décennies avec, pour emblèmes, les grandes maisons, Martell qui fête cette année ses 300 ans, Hennessy, Otard, etc. S'ajoutent à ce panorama les peintures de Jean-Marie Grasset. L'artiste donne aux pieds de la vigne mère une forme architecturale et ses photographies sont un hymne à la terre qui l'a vu naître. « Ce travail remarquable ne fait pas oublier ses talents de réalisateur » a souligné Daniel Laurent qui se souvient des films faits par Jean-Marie sur la cité pontoise (les revoir serait sympa !). Notons également les dessins humoristiques d'Humour et Vigne, association chère à Nol, et des objets ayant trait à la liqueur des dieux. Un ensemble intéressant à découvrir.
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| Le fameux lait de poule |
Lors du verre de l'amitié offert par le BNIC, Daniel Laurent et Jacky Quesson ont salué cette initiative estivale en remerciant ses concepteurs, Pierre Ligny, Nadine Julliard et leurs amis.
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| Jean-Marie Grasset, Nol et Nadine Julliard |
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| L'inauguration samedi matin en présence de Pierre Ligny et Daniel Laurent • A voir jusqu'au 20 août au donjon de Pons tous les jours de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h 30. |
• Jacky Quesson a rappelé que le cognac contribuait largement à l'économie régionale. Le tourisme se porte bien en Charente-Maritime. Le territoire de Haute Saintonge a multiplié son nombre de nuitées annuelles passant de 2% à 4% de l'échelon départemental.
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| Nol et Jean-Marie : les cheveux longs, mais pas les idées courtes !!! Inauguration le cognac s'affiche © Nicole Bertin |
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