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mardi 19 juin 2018
Les élèves font du cinéma : venez découvrir leurs courts-métrages les 20 juin à Saint-Genis et 23 juin à Montendre
Le 20 juin à 18 h 30 au cinéma de Saint-Genis et le 23 juin à 15 h 30 au cinéma de Montendre, les films réalisés tout au long de l’année par les jeunes de Haute-Saintonge seront projetés au public. Venez nombreux ! Entre 3 euros.
L’association La Tête en Friche propose un projet aux établissements scolaires et aux jeunes qui le souhaitent. Cette année, la barre a été placée haut avec le tournage de courts-métrages en présence d’une vidéaste professionnelle, Elise Meriau. Les élèves du collège de Jonzac, par exemple, ont travaillé sur deux cours-métrages, l’un sur la Seconde Guerre mondiale ; l’autre sur les super-héros. Le collège de Montendre a choisi pour thème le harcèlement ; les deux classes de l’école primaire de Saint-Simon de Bordes ont préféré un voyage dans le temps (passé et futur). S'y ajoutent les Diablotins de Saint-Germain de Lusignan et le Centre aéré de Vanzac. Les groupes se sont initiés aux différentes étapes qui précèdent la projection : écriture, histoire et dialogues, repérage des lieux, choix des acteurs, prise de vues, mise en scène, aspect technique, montage, communication. Un sacré pari ! Les comédiens sont en majorité les enfants, sinon dans « Jessica » où des figurants jonzacais se reconnaîtront. Des projections sont prévues à Montendre et Saint-Genis. A ne pas manquer !
• La Tête en Friche compte une dizaine de bénévoles qu’encadre Nelly Muller. Les idées fourmillent. L’an prochain, des liens seront tissés avec l’Outre-Mer, Mayotte, Polynésie et Guadeloupe sur le thème de la bande dessinée. Des partenariats sont envisagés avec le dessinateur Thierry Bergame en Guadeloupe, un festival à Tahiti ou encore avec l’Agence régionale de lecture et du livre à Mayotte. « Nous allons établir des contacts et mettre en place ce projet qui nous tient à cœur » explique Nelly Muller, d’autant que nous ne sommes pas loin d’Angoulême, célèbre pour son salon. Et d’ajouter : « nous continuons les résidences d’artistes avec Louisa Raddatz et le collectif de danseurs de Bordeaux en gestuelle contemporaine ».
• Les projets de la Tête en Friche sont soutenus par la DRAC, la Nouvelle-Aquitaine, le Département et la CAF. Des entreprises apportent également leur soutien.
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