La direction de Ford Europe a annoncé ce matin en comité d'entreprise extraordinaire de FAI le principe d'un plan de sauvegarde de l'emploi sur le site de Blanquefort
C'est une décision incompréhensible pour Alain Rousset, président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, Jean-Luc Gleyze, président du Conseil départemental de la Gironde, Alain Juppé, président de Bordeaux Métropole, et Véronique Ferreira, maire de Blanquefort, dont les collectivités ont accompagné les efforts de compétitivité de l'entreprise en soutenant ses plans d'investissement et de formation successifs, et en proposant des axes de diversification au constructeur.
Grâce à ce soutien, l'usine dispose d'un outil de production et de compétences répondant aux dernières exigences de l'industrie automobile. Ces atouts, reconnus par Ford, risquent de disparaître alors que Ford dispose d'un candidat qui permettrait d'assurer immédiatement la continuité du site.
Cette option prise par Ford n'offre absolument aucune garantie sur la reprise future de FAI. Elle est motivée par des arguments purement financiers sans aucune prise en compte des partenaires de l'usine, parmi lesquels les collectivités et surtout les salariés.
Au-delà des compétences, la situation professionnelle de plus de 800 salariés, à la moyenne d'âge de 51 ans et d'une ancienneté professionnelle moyenne à Ford de 27 ans, sera irrémédiablement impactée par cette décision.
Cette annonce est inacceptable car elle détruirait de la valeur sur notre territoire, qui a pourtant constamment contribué à supporter Ford depuis sa création. Les collectivités seront extrêmement vigilantes quant au processus de recherche et demandent à l'Etat de peser de tout son poids dans cette négociation.
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