Plus de 250 personnes étaient présentes le 7 février à ce débat organisé par la CGT des cheminots à l'espace Mendès France sur l’ouverture à la concurrence du TER. Parmi elles, des conseillers régionaux et les députés Fabrice Barusseau et Béranger Cernon (Essonne). A noter l'intervention de Marine Tondelier qui s'est exprimée par vidéo, de même que Jean-Luc Gibelin, vice-président chargé des mobilités et des infrastructures de transport en Occitanie. Associations d’usagers, représentants d’organisations syndicales, simples citoyens ont pu s’exprimer, poser des questions et surtout comparer la situation des autres régions et pays. Le constat qui en ressort est
« une perte de services et de présence humaine qui accompagnent l’ouverture à la concurrence. Des régions qui ne résolvent aucune problématique par l’appel de compagnies privées et qui, au final, augmentent le coût de fonctionnement pour un service moindre ».Une grande partie du débat a concerné l’état des infrastructures et des travaux. « Critique de la qualité dégradée, des conséquences comme les arrêts de circulation pendant de longs mois alors que cela était inimaginable lorsqu’ils étaient réalisés par le service public historique depuis que ces travaux sont envoyés aux entreprises privées ».
Il ressort que l’Etat doit prendre des engagements, planifier des travaux et les maintenir dans un souci de mobilité en direction de tous les territoires. Beaucoup ont fait un constat d’isolement pour de nombreux citoyens qui sont privés de services publics dont le transport. « Celui-ci répondrait en grande partie à la crise démocratique et sociale présente ».
Ce débat en appelle d’autres afin de comprendre, grâce à la présence de professionnels du rail, les enjeux et conséquences de ce morcellement du rail dans les territoires et les répercutions.
Certains élus demandent que les cheminots prennent l’initiative, avec les associations d’usagers, de venir à leur rencontre, car ils maîtrisent professionnellement ce domaine fortement technique. Il serait dommage se priver de leurs avis et conseils.
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Le syndicat CGT des cheminots de Saintes, en partenariat avec le CRVF (Comité Régional de Vigilance Ferroviaire qui regroupe 19 associations d'usagers dont 3 locales, les 7 sentinelles, Angou'Lim et Châtellerault, ma gare mon avenir) avec le soutien de l'Appel du Rail (mouvement de défense du serviceferroviaire public) ont organisé ce débat public à Saintes |
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