Le 20 octobre, le recours de Lucien Normandin et Richard Baron contestant leur exclusion comme
sociétaires du Crédit Agricole sera appelé devant le Tribunal de Grande
Instance de Saintes. Ce jugement devrait faire
date en matière d'application de la loi de 1947 créant les
coopératives. Il aura donc une portée historique.
« Voilà plus d'un an que le transfert du siège social du Crédit Agricole est effectif. Il est temps d'en tirer un bilan exhaustif sur les conséquences concrètes pour les employés concernés et d'une façon plus générale pour le bassin d'emploi de Saintes gravement impacté par cette décision.
L'audience devant le Tribunal de Saintes le 20
octobre
devrait être le prétexte de démontrer que l'AREMUT avait hélas raison de
se battre contre ce projet, d'autant plus qu'à aucun moment les
initiateurs d'un
''projet aussi sinistre'' n'ont proposé de véritables compensations pour
le
bassin d'emploi de Saintes afin que les salariés puissent retrouver
localement
un emploi. 2016 a bien été l'année de la catastrophe non seulement pour les salariés du Crédit
Agricole mais aussi pour toutes les activités induites directement et
indirectement ; le nombre très élevé de pas-de-porte à céder à Saintes n'étant
qu'un indice parmi d'autres. Dans deux mois, nous allons pouvoir fêter le 1er anniversaire du soi-disant
plan de dynamisation signé en grande pompe fin décembre 2016 et qui
s'étendait sur deux ans. Un premier bilan pourra être fait à cette occasion » explique Richard Baron.
Lettre adressée aux élus :
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