Lors de la réunion de la Fédération Nationale des élus radicaux et républicains, qui s’est tenue à Toulouse samedi dernier, Jean Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du développement durable et de la Mer, en charge des technologies vertes et des Négociations sur le climat, a rameuté ses troupes pour les prochaines échéances.
Discret jusqu’à présent, le Parti Radical qu’il préside doit incarner la politique qu’il mène, notamment en matière d’environnement et de développement d’une économie humaniste. On a certes beaucoup discuté de la décentralisation, de sa réforme, des conclusions de la commission Balladur exposées par Gérard Longuet (président du groupe UMP au Sénat), mais ce que les participants avaient en tête, c’était bien les élections régionales de 2010 !
En Poitou-Charentes, face à Ségolène Royal qui veut, elle aussi, incarner le courant écologique malgré ses prises de position contre la taxe carbone, Jean Louis Borloo souhaiterait une liste clairement étiquetée radicale qui devrait comprendre, outre ses amis radicaux, un tiers d’UMP et un tiers de personnalités de la société civile. Il a demandé à ce que soit trouvée une tête de liste crédible, capable d’affronter Ségolène Royal dans ce match important puisque les ténors de la Région semblent avoir perdu leurs voix…
Photo 1 : Les questions des journalistes (elles ne manquent pas !)
Photo 2 : Table ronde en présence de Jean Louis Borloo, Serge Lepeltier, président de la Fédération nationale des élus républicains et radicaux, Alain Chatillon, sénateur de Haute Garonne, Pierre Jarlier, sénateur du Cantal, Gérard Longuet, président du groupe UMP au Sénat, Xavier de Roux, ancien député et Aymeri de Montesquiou, sénateur du Gers.
Photo 3 : Lors du déjeuner, débat avec Jean Louis Borloo. Ici, D. Brunet, conseiller général de la Vienne.
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