lundi 20 octobre 2025

Jonzac : La liste conduite par Jean-François Mougeard lance les élections municipales de 2026

Après avoir donné des interviews à la presse, Jean-François Mougeard organisait l’autre mercredi dans la salle municipale sa première réunion publique de campagne. A cette occasion, il a présenté quelques-uns de ses colistiers et dévoilé une partie de son programme. Une première salve contre son principal rival, Christophe Cabri, maire sortant…

Première séance publique pour la liste de J.F. Mougeard

Cette rencontre avait réuni environ 80 personnes, un nombre honorable pour un début ! Jean-François Mougeard prend la parole, un exercice auquel il va devoir d’habituer puisque son métier, fonctionnaire territorial, ne le prédestine pas forcément à s’exposer. En choisissant d’être candidat aux Municipales de Jonzac, le voici en première ligne, autrement dit dans la lumière. Actuellement en poste à Niort, il a 56 ans, deux enfants, est marié avec la directrice de l’école de Réaux, son père était agriculteur et poète, sa mère infirmière. Il a travaillé en tant que DGS pour la ville de Jonzac, la CDCHS et assisté à l’aboutissement de projets conduits par son président, Claude Belot : le forage Soenna II en 2021, les dossiers liés au chauffage urbain, l’eau, l’assainissement. Bref, il connaît le fonctionnement d’une collectivité. 


Son objectif ? « Travailler avec détermination au service de Jonzac et de la Haute-Saintonge ». Pour lui, Jonzac ne peut être dissociée de la CDCHS : c’est particulièrement vrai pour les Antilles ou le centre des congrès. A ses côtés, il dévoile quelques-uns de ses colistiers. Les plus connus sont entrés en dissidence quand une mésentente est apparue avec Christophe Cabri (ils s’étaient pourtant présentés avec lui en 2020). Il s’agit de Christophe Gadras, 62 ans, vétérinaire, conseiller municipal, Marie-Christine Nouguès, 71 ans, infirmière retraitée, conseillère municipale depuis 2008, Hélène Dubus, 54 ans, cheffe d'entreprise, conseillère municipale depuis 2001, Barbara Lachamp, 51 ans, cheffe d'entreprise, conseillère municipale depuis 2008. Serge Espin, 67 ans, retraité, ancien directeur de la station thermale, a rejoint l’équipe ainsi que François Perrogon, 71 ans, médecin retraité, galériste place du Château et deux jeunes pousses, Simon Alloy, 29 ans, ergothérapeute et thérapeute familial au centre hospitalier de Jonzac, Hugo Rouillon, 29 ans, cadre territorial contractuel, chargé de mission transition énergétique. Voici pour les premiers noms, les autres viendront puisqu’il y aura 27 candidats, plus deux suppléants. 

Tous souhaitent un débat démocratique apaisé et de rappeler qu’il n’y a pas si longtemps, Claude Belot, en conseil municipal, a demandé à Christophe Cabri « de se mettre au boulot et de revoir sa copie sur le budget de la ville »… La plus émouvante expression vient sans doute de Barbara Lachamp : « Je suis née sous le mandat de Claude Belot. Avec lui, j’appelle ça du travail. Nous avons œuvré sur de nombreux dossiers, chemins piétonniers, galeries noires, place des Carmes. Puis j’ai été adjointe de Christophe Cabri. J’ai démissionné. Je suis à l’écoute de tous et reste déléguée communautaire. J’ai rejoint Jean-François Mougeard parce que c’est un homme rigoureux, il sait mener une équipe ». Les engagements de cette liste gravitent autour « de la probité, la transparence et la responsabilité ». « Ce qui est juste et efficace doit être préservé sachant que l'adaptation et l'innovation sont les conditions du progrès et du mieux-vivre citoyen » explique Jean-François Mougeard. 

Faire de Jonzac une ville heureuse, un pôle structurant et une destination accueillante

En effet, c'est le rêve de tous les habitants, vivre dans une ville agréable où les services correspondent aux attentes. En 2026, il y aura des enjeux. Parmi les pistes envisagées, l’installation d’une maison de santé pluridisciplinaire en raison de la tension au niveau médical (population vieillissante), la production de logements, des équipements à optimiser, la valorisation du cœur de ville quand des grandes enseignes vont voir le jour en face d’Intermarché (boulangerie, Burger King, Grand frais, nourriture animalière). Dans les rangs, on ne comprend pas pourquoi cette installation a lieu alors que la commission départementale avait donné un avis défavorable. Apparemment, selon les déclarations du maire, la commission nationale, saisie par l’investisseur, lui a finalement donné raison. « On est en train de construire les friches commerciales de demain » s’exclame un participant. Et quid des hectares situés auprès du Leclerc ? « On ne peut pas à la fois prôner « Petites villes de demain » et faire open bar sur les zones commerciales ! ». 

Présentation des candidats

Il est aussi question de l’hôpital et la stérilisation, qui n’était plus aux normes, s’opère toujours du côté d’Angoulême pour une somme astronomique. Claude Belot, président de la CDCHS, a proposé d’investir directement dans le matériel. Affaire à suivre. On parle aussi de sujets variés : du stationnement où l’on attend que Christophe Cabri revienne sur la zone bleue place du Marché, comme indiqué lors de la dernière réunion, des trottoirs dangereux, de ce fléau qu'est la drogue, du manque de prises pour les voitures électriques, de la nécessité d’une navette, du réseau urbain . A ce sujet, « la cheminée serait tombée sur la chaudière numéro 2 ». « Le contrat a été signé en 2011 avec fin en 2024, ça fait 12 ans qu’on le sait. Ce réseau, il faut l’entretenir ». Sont évoqués les tarifs de la cantine, la possibilité de créer une coopérative « énergie », la mise en marche du troisième forage pour alimenter les thermes  : « il aurait dû être homologué en 2023. Belot a repris tous les dossiers ». Côté eau en bouteilles, c’est une vieille affaire en attente. En ce qui concerne le patrimoine, la mise en place d’un nouveau quartier est envisagée place des Halles, l’accès au Petit Théâtre et de la salle des fêtes pourrait être réaménagé ainsi que le secteur des Carmes. Des projets « tout en n’augmentant pas les impôts locaux » assure Jean-François Mougeard. 

Le public a posé de nombreuses questions
Au premier rang, Barbara Lachamp, ex adjointe de Christophe Cabri
Jack Ros, ancien chef de file de l'opposition

• Dans le programme, des espaces publics à rénover et à apaiser pour inciter la rénovation du bâti et l'installation dans le centre-ville, adapter la ville au réchauffement climatique, une politique en faveur du commerce cohérente, remettre les halles au centre de la vie commerciale, faire de la culture un axe fort de la qualité de vie.

• Des élus mobilisés pour le pouvoir d'achat, en commençant par le logement en créant une foncière communale pour produire des logements accessibles et pour soutenir le commerce en centre-ville, en réservant des terrains à bâtir pour les primo-accédants à des conditions avantageuses. La transition énergétique en accompagnant l'autoconsommation collective d'électricité, en créant une coopérative d'énergie citoyenne, en sécurisant et en développant le réseau de chaleur urbain et la géothermie.

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