Située sur la zone industrielle de Jonzac/Saint-Germain, Unicognac, spécialisée dans les spiritueux (cognac, pineau) et les vins de pays, connaît une belle progression. 70% de ses produits sont exportés aux USA, Europe, Russie et Asie en particulier. En quittant l’avenue Foch dont les locaux étaient peu fonctionnels, cette société a tourné une page de son existence. Dans la région, elle est bien connue. En effet, sa marque “phare”, Jules Gautret, est intimement liée à la famille du même nom, dont plusieurs membres se sont illustrés (René Gautret a été maire de Jonzac et son fils, Philippe, poursuit des recherches historiques).
Unicognac, qui compte une quarantaine de salariés, a été dirigée durant de nombreuses années par Michel Villemin, homme ouvert et cosmopolite. Avec une mère vietnamienne, un père suisse et une épouse d’origine italienne, il ne peut pas en être autrement !
L’autre jeudi au casino, après une carrière bien remplie selon la formule consacrée, il a fêté son départ à la retraite en présence d’une belle assistance. L'ambiance était chaleureuse et cordiale. Michel Villemin, en effet, est un humaniste apprécié de ses équipes.
Thierry Lafaye, directeur général d’Unicognac, Xavier Briois, directeur, Jean-Louis Barraud, président d’Unicognac et Armelle le Floch représentant le personnel |
Thierry Lafaye, directeur général d’Unicognac, salua cet excellent professionnel. Tel un « chef d’orchestre », son objectif permanent a été de développer l’entreprise, d’en valoriser les produits et l’image auprès de la clientèle nationale et internationale. S’y ajoutent efficacité et caractère constant (ce qui ne gâte rien !).
Sentiment partagé par Jean-Louis Barraud, président d’Unicognac. La carrière de Michel Villemin est pleine de rebondissements, mais elle comporte une ligne directrice : « le respect et l’amour du travail bien fait ». Etudes à Bordeaux, séjour en Angleterre pour améliorer la langue de Shakespeare ; job dans une compagnie anglaise de transports maritimes ; retour en France où il aide sa mère dans le restaurant familial. On le retrouve à Bordeaux, puis dans les Conserveries de l’Adour, à Toulouse… et enfin à Unicognac Jonzac qui s’appelle alors UCC et dont les locaux se trouvent sur la route d’Archiac. Des bâtiments un peu vieillots qui laissent bientôt place à un établissement flambant neuf à la sortie de Saint-Germain de Lusignan. Vous connaissez la suite...
Au nom du personnel, Armelle le Floch confia des anecdotes et « plein de bons souvenirs » liés à Michel Villemin : réfléchir à voix haute, toujours faire baisser les prix pour une meilleure rentabilité et, note plus personnelle, ce délicat penchant pour les gourmandises !
Son successeur, Xavier Briois lui adressa ses félicitations : « Grâce à vous, Unicognac est devenue une entreprise florissante ».
Les anciens locaux de l'UCC, avenue Foch |
Les nouveaux à Saint-Germain de Lusignan ! |
Moment chargé d'émotion au casino de Jonzac ! |
Bonne retraite, Michel Villemin, et comme le disait si bien Confucius dont vous partagez la philosophie : « Nous avons deux vies, la deuxième commence quand on réalise que l'on en a qu'une » !
Parmi les présents, des clubs de golf |
Michel Villemin, directeur unanimement apprécié |
Bonne retraite, Michel Villemin ! |
• Vous êtes soucieux de développer l’exportation et n’hésitez pas à vous déplacer en Asie. A ce sujet, quel est votre meilleur souvenir ? Et le plus mauvais ?
« Il y a une douzaine d’années, je suis revenu au Vietnam, pays où je suis né. J’y ai découvert un autre univers, des nuées de bicyclettes, un peuple d’une extrême gentillesse et une volonté énorme de s’en sortir. C’est un souvenir inoubliable.
Je n’ai pas de mauvais souvenir. Le commerce international m’a permis de découvrir des pays, des hommes et des cultures différentes. Ce n’est pas toujours simple, mais cela me permet aujourd’hui d’apprécier notre beau pays. Nous n’avons pas à rougir des valeurs de la France. Contrairement aux stéréotypes, que nous sommes malheureusement les premiers à véhiculer, la France, ce n’est pas l’image des grèves à répétition. J’ai eu la chance, tout au long de mon parcours professionnel, de rencontrer en France et à l’étranger, des gens remarquables et parmi eux, beaucoup de Français ! ».
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