samedi 23 novembre 2024

Réseau Micro-Folies/Opéra national de Paris : soirée d'exception de l'opéra Cendrillon de Jules Massenet, mis en scène par Mariame Clément

Rendez-vous vendredi 13 décembre à 20 h à la salle des fêtes de Montlieu La Garde, l'abbaye royale de Saint-Jean d’Angély, la médiathèque de Saint-Ciers du Gironde.

Dans le cadre de son partenariat avec le réseau Micro-Folies, l’Opéra national de Paris propose, à chaque fin d’année, depuis 2021, la diffusion d’un ballet ou d’un opéra. Vendredi 13 décembre à 20h, est proposée la diffusion en simultané et disponible dans tout le réseau Micro-Folies de l’Opéra Cendrillon composé par Jules Massenet et mis en scène par Mariame Clément, d’après le conte de Charles Perrault.

Après la diffusion du ballet mythique Le Lac des cygnes de Rudolf Nouveev en 2021, l’Opéra La Traviata de Guiseppe Verdi en 2022 et du ballet Le Songe d’une nuit d’été de George Balanchine en 2023, l’Opéra national de Paris et le réseau Micro-Folie poursuivent leur ambition commune en proposant gratuitement la diffusion de Cendrillon pour les publics des Micro-Folies partout en France et dans le monde.

Cette année, ce seront plus de 250 Micro-Folies qui participeront à l’opération en France, à l’international et sur les territoires ultra marins.

Chaque Micro-Folie est libre d’organiser sa soirée selon ses propres modalités. Ainsi, certaines Micro-Folies continuent le travail engagé à l’année auprès des publics scolaires ou des publics éloignés autour des thématiques abordés par le spectacle. D’autres Micro-Folies s’emparent des différents modules Micro-Folie comme le Musée Numérique, le FabLab, les casques de VR ou la ludothèque et créent des ateliers de fabrication ou de lecture autour de la thématique de l’Opéra. Des acteurs et partenaires locaux comme les conservatoires de musique ou des compagnies de théâtre locales sont parfois sollicités pour des interventions.

Des pistes de médiation sont également mises à disposition des médiatrices et médiateurs Micro-Folies par l’Opéra national de Paris et La Villette avec cette année, un temps de travail commun organisé autour des thématiques du spectacle et une e-mallette pédagogique du Malendain Ballet Biarritz qui permet d’aborder les différents métiers et espaces liés au monde du spectacle.

Conseil Départemental : Crédits importants pour la réalisation de projets communaux

Commission permanente : Le Département aux côtés des communes

• Routes :

• Acquisition de parcelles nécessaires aux travaux de réfection de la RD 734 dans la commune de Dolus- d’Oléron (4 200 €).

• Transfert de propriété de l’ex-RD 112 dans la voirie communale du Thou.

• Transfert d’un délaissé de RD 142 dans les communes de Clam et Saint-Georges-Antignac.

• Transfert de propriété de la RD 103 dans le domaine public routier de Sainte-Marie-de-Ré.

• Classement-déclassement de parcelles et voies RD 24 et 114 à Saintes.

• Transfert de propriété de la RD 24 avenue de Saintonge à la commune de Saintes,

• Transfert d’une voie communale de Salignac-sur-Charente dans le domaine public routier départemental et transfert de propriété de la RD 232D dans le domaine public routier communal.

• Classement et déclassement de routes départementales et de parcelles suite au contournement de Puydrouard.

• Convention avec la commune d’Écurat pour l’aménagement de la RD 236E3.

• Convention relative à l’aménagement de l’entrée nord de la commune de Fouras (RD 937C).

• Convention relative à la participation financière de la commune de Pont-l’Abbé-d’Arnoult (travaux d’amé- nagement du réseau pluvial de la RD 18).

• Convention relative à la participation financière de la commune de Nieulle-sur-Seudre aux travaux d’amé- nagement de la rue Isaac Garesche (RD 241).

• Convention sur la réalisation d’une piste cyclable et piétonne entre Sérigny et Andilly-Bourg (RD 137).

• Individualisation du programme complémentaire de préservation du patrimoine d’ouvrage d’art (255000 €) : Pont Gué d’Alleré, Viaduc de Saint-Agnant, Pont de Saint-Georges-du-Bois, Pont Moulin d’Azay, Pont Barbanchou, Viaduc de la Boutonne, Pont de la Planche, Pont des Renaudin.

• Individualisation du programme complémentaire 2024 du patrimoine routier (895 000 €) : RD 137 à Yves, RD 28 et RD 142 à Jonzac et RD 950 à Poursay-Garnaud.

• Fonds Chaleur et fonds d’énergie du Département : vote d’individualisation d’opérations de 6 762 € et de 26 291,66 € pour la commune de Saint-Germain-de-Lusignan (chaufferies / panneaux solaires).

• Liaison maritime : approbation du choix de délégataire de service public pour l’exploitation de la ligne entre Fouras et l’île d’Aix.

• Répartition du fonds départemental de péréquation de la taxe additionnelle aux droits d’enregistrement sur les mutations à titre onéreux 2024 aux communes éligibles (16 463 746,48 €).

• Port de la Cotinière : approbation de 3 conventions liées à l’utilisation des infrastructures, la gestion de la déchetterie portuaire et le recyclage d’emballages.

Attractivité médicale : le plan santé en pleine dynamique

La Commission permanente a voté de nouvelles aides en faveur de l’accès aux soins dans le Département : octroi d’une bourse d’études à un interne s’engageant à rester 4 ans en zone fragile à l’issue de ses études, aide à l’installation pour un médecin généraliste dans la commune de Montguyon (72 000 €), individualisation de 50 000 € au profit de la commune de Port-des- Barques pour la création d’un cabinet médical.

• Soutien aux agriculteurs et à la ruralité

Le Département aux côtés du monde agricole dans le contexte difficile actuel : vote d’aides à l’installation agricole pour 2 agriculteurs d’un montant total de 10 000 € (canton de Pons) et de subventions à des organismes agricoles (canton de Royan, succursales départementales).

• La solidarité sociale, cœur du métier du Département

Logement : la Commission permanente a approuvé une garantie d’emprunt au profit d’Habitat 17 pour le financement de logements locatifs aux Portes-en-Ré (emprunt à hauteur de 1 446 682 €), à Sainte-Marie-de-Ré (emprunt à hauteur de 1 446 682 €) et à Vaux-sur-Mer (4 614 751 €).
Lutte contre les violences faites aux femmes : vote d’une subvention de 26 000 € en faveur du centre d’information sur les droits des femmes et des familles.
Accompagnement des bénéficiaires du RSA : approbation du lancement de la consultation des entreprises par appel d’offres (267 000 €).
Numérique : validation de la fin du déploiement de la fibre pour tous et lancement d’un nouvel appel à projets de recyclage de matériels à destination des structures et mairies qui s’engagent dans l’accompagnement numérique.
Politique environnementale : extension des espaces naturels sensibles et politique de l’eau
Le Département poursuit sa politique de valorisation, de préemption et d’acquisition des espaces de biodiversité remarquables à protéger (parcelles à La Flotte, La Ronde et Saint-Georges-d’Oléron), prolongation de 2 ans du contrat d’objectif entre le Département et la ville de Saintes pour les travaux de la Maison de la Nature.
Vote d’une participation du Département à l’entretien des marais salants de l’île de Ré (66 627,58 € en 2025).

Mobilité douce

Plan vélo du quotidien : approbation de 2 conventions avec la Communauté de communes Aunis- Sud et avec les communes de Surgères et de Saint-Mard pour la réalisation de l’itinéraire cyclable Saint-Mard/Surgères. Vote d’une subvention départementale pour la réalisation de l’itinéraire expérimental Saint-Porchaire/Les Essarts et Saint-Porchaire/Pilauzin.
Lutte contre l’érosion du littoral et les inondations
La commission permanente a voté plusieurs mesures en ce sens : convention de gestion et de partage du domaine public dans le cadre des travaux de protection contre la submersion marine à Fouras, convention financière entre le dépar- tement et la Communauté d’agglomération de Saintes concernant l’instruction des dossiers de travaux de protection contre les inondations.

Politique éducative : modernisation du matériel pour les collèges

Vote d’un crédit de 12 044 € au bénéficie de 4 collèges pour l’achat de mobiliers et de matériels divers (collèges Marc Jeanjean à Matha, Beauregard à La Rochelle, Émile Zola à Royan, Jean Monnet à Saint-Agnant), d’une aide de 15 465 € au bénéfice de 6 collèges pour du matériel de restauration et d’un avenant pour la réalisation des travaux du collège Jean Monnet à Courçon.
Lutte contre la hausse des dépenses énergétiques et des denrées alimentaires : aide à 11 collèges à hauteur de 168 629 € (collèges Beauregard à Burie, Françoise Dolto à La Jarrie, Maurice Calmel à Marans, Didier Daurat à Mirambeau, Albert Camus à La Rochelle, Fabre d’Églantine à La Rochelle, Jean Guitton à La Rochelle, Jean Monnet à Saint-Agnant, Bernard Roussillon à Saint-Aigulin, Jean Monnet à Courçon, Françoise Dolto à La Jarrie, Marc Jeanjean à Matha).

Politique sportive, culturelle et patrimoniale :

Vote de subventions pour différentes manifestations sportives (championnats de France UNSS, équithérapie) et approbation de nouveaux partenariats sportifs (montant total : 23 278 €).
Plan Patrimoine : 598 398 € votés au bénéfice de monuments historiques, du patrimoine bâti non protégé, des lieux de mémoire et de la muséographie.
Filière audiovisuelle : vote de subventions de 110 000 € pour accompagner la réalisation de courts métrages, de longs métrages de fictions et de documentaires.
Aides pour différentes manifestations culturelles pour un montant de 47 378 €.
Fort Boyard : approbation du bilan de la concertation menée dans le cadre du projet de sauvegarde du monument historique.

Politique mémorielle et engagement citoyen

Vote de subventions au bénéfice d’une association pour l’achat d’équipements pour les porte-drapeaux et dans le cadre du recrutement de volontaires en service civique.

Conseil départemental/La Rochelle : Remise de médailles aux agents

Sylvie Marcilly, Présidente du Département et les membres de l'Assemblée départementale ont organisé, vendredi 22 novembre, une cérémonie en l’honneur des agents départementaux décorés de la Médaille d'honneur départementale. 

Cette cérémonie a réuni 119 agents médaillés, accompagnés de leurs familles : 80 d’entre eux ont reçu une médaille d’argent accordée pour 20 ans de services, 29 agents ont reçu une médaille vermeil accordée pour 30 ans de services et enfin 10 autres ont reçu une médaille d’or accordée pour 35 ans de services. Nos félicitations aux récipiendaires.

La cérémonie (©Dept17)

jeudi 21 novembre 2024

Charente-Maritime : Premier congrès consacré aux « Deuils en famille ; Orphelins d’un parent »

 Le premier congrès « Deuils en Famille ; Orphelins d’un parent » se tiendra du 5 au 7 décembre à l’espace Encan de La Rochelle


Cet événement ouvert aux professionnels et grand public, offrira un très large champ de réflexions et d’actions, en sensibilisant à la situation des orphelins et des familles confrontées à la mort d’un proche. Au programme : des conférences menées par des personnalités, des témoignages, des tables rondes et ateliers, une librairie, des animations artistiques et théâtrales, ainsi qu’un moment spécial pour les enfants endeuillés, trop souvent « invisibles ». A l’initiative de l’association Vivre Son Deuil Poitou- Charentes et ses réseaux RAPPEO 17 (Réseau d’Accompagnement Psychologique des Personnes Endeuillées et Orphelins) et RDO 17 (réseau Deuil Orphelins), ce congrès dressera un état des lieux complet de l’orphelinage et des deuils en famille.

« Quand la mort entre dans une famille, un univers psychique et matériel s’effondre, plus ou moins gravement. La mort d’un parent, d’un conjoint ou d’un enfant ont des effets parfois dramatiques auxquels notre société propose des réponses souvent insuffisantes. Lorsqu’un proche décède, nous savons mal évaluer les conséquences et sommes souvent démunis face au deuil, pourtant notre société et la culture même sont traversées de références à la mort, aux orphelins et endeuillés » explique Martine Piton, présidente de Vivre Son Deuil Poitou-Charentes.

Chaque année, plus de 600 000 Français font face au décès d’un proche et il y aurait environ 610 000 orphelins dans le pays, et malgré tout, ils restent encore trop souvent des « invisibles ». « Nous avons l’ambition de mettre en lumière ces « invisibles », la vulnérabilité de leur situation, mais aussi les moyens de les accompagner. Des personnalités contribueront au dynamisme de ce congrès en apportant leurs connaissances, leurs expériences et un nouveau regard : spécialistes, témoins et acteurs de terrain, professionnels de champs pluridisciplinaires et enseignants-chercheurs internationaux » ajoute Michel Montheil, psychologue clinicien, en charge de l’organisation du Congrès.

Ce congrès propose, face à la mort et aux deuils, un regard centré sur l’humain, doublé d’un état des connaissances et des recherches actuelles notamment en psychologie, sociologie, et anthropologie. Les intervenants cerneront les besoins sociaux, juridiques et économiques. L’objectif est aussi de réfléchir aux particularités pédagogiques et cognitives des enfants orphelins et aux accompagnements sociaux et médico-psychologiques qui peuvent leur être proposés. Il s'agit également de considérer le travail social possible face à la vulnérabilité et, parfois, à la fragilité économique des veufs et des veuves.

Outre des conférences plénières avec des personnalités comme Boris Cyrulnik, Marie-Frédérique Bacque, Bernard Golse, Damien Le Guay, Jennifer Kerner, Jacques Cherblanc, Christine Fawer Caputo, dr Jean-Marie Gobas, Magali Molinié, des tables rondes, des témoignages ainsi que des rencontres seront proposés, facilitant les échanges entre partenaires, associations, institutions, familles, sous forme d’apports thématiques en ateliers restreints.

Le Congrès est ouvert à un large public, aux personnes concernées et frappées par un deuil, mais aussi aux aidants et aux professionnels d’institutions de soins, aux enseignants et personnels de l’Éducation nationale, aux accompagnants sociaux ou bien aux professionnels libéraux concernés.

Il s’agira de donner des outils à tous ceux qui œuvrent dans leur pratique d’accompagnement afin de mieux comprendre les enjeux et d’agir avec davantage de pertinence face aux deuils. Il s’agira aussi de sensibiliser chacun aux possibles ressources d’aide, de soutien, de formations existantes.

Ces trois jours seront précédés d’une semaine départementale d’animations, afin de brosser un tableau ouvert, contemporain de l’orphelinage et des deuils en famille. Au cours de ce voyage, le congrès invite les arts sous toutes leurs formes : musiques, spectacles, théâtre, littérature, peinture, arts de la rue … et sollicite adultes ou jeunes afin qu’ils partagent leurs regards sur cette inévitable « condition humaine » si mal connue !

SAINTES : Jeudi 21 Novembre, 20h : One Woman show autour d'une histoire de vie évoquant la perte d'un père par Pascale Andreal. Débat en suivant en partenariat avec RAPPEO17, le CMPP de l’ADEI. Théâtre Geoffroy Martel. 

MONTENDRE : Mercredi 27 novembre à 20h45, film débat « Amanda » (2021), cinéma Andronis, rue Jacques Beaumont.

LA ROCHELLE : Mercredi 27 novembre après-midi, animation pour les enfants avec réalisation d'un tableau avec Léonard Vartanian, graffeur, membre du collectif Lord in the West1, de masques avec l'animation d’Audrey Martin, Fondatrice de La Chouette Allumette et JUJU, clown musicien de l’association Asso Etoilclown.

• Mardi 3 Décembre : soirée avec la SREP : « accompagnement médico psychologique des personnes endeuillées » en partenariat avec le CMPP de l’ADEI et RAPPEO17, 19h30, Amphithéâtre de l’IFSI.

LAGORD : Lundi 25 novembre 2024 à 20h Salle de conférence de Leclerc Culture, fief Rose. Soirée débat grand public : « Rites et rituels autour du corps du parent décédé » : comment chaque religion aborde la question des rituels et des soins donnés au corps du décédé comme des actes symbolisant un statut spécial pour les humains ? De quelle manière notre époque qui s’éloigne des grandes religions traditionnelles, aborde ces rituels en inventant de nouvelles pratiques, notamment autour des soins de thanatopraxie et des rituels « laïques » au crématorium ? Quelles nouvelles complexités naissent des nouvelles façons de confier les corps des défunts soit à la chambre mortuaire des hôpitaux, soit aux salons privés des Pompes funèbres, plutôt qu’aux veillées d’antan ? Enfin comment accompagner les familles, les adultes et spécialement les enfants devant cette rencontre « frontale » du corps mort d’un être que l’on a aimé, surtout lorsque c’est la première fois ? Invitée principale Jennifer Kerner, thanato-archéologue et autrice, romancière, accompagnée d'un représentant des principales communautés religieuses et laïques de Charente-Maritime, un thanatopracteur, un maître de cérémonie des Pompes Funèbres, un psychologue de l’association Vivre Son Deuil Poitou-Charentes et d’autres intervenants intéressés. En partenariat avec VSD-PC, RDO 17 et Leclerc Culture.

ROCHEFORT : Mardi 26 Novembre à 20h30 et mercredi 27 Novembre à 19h30 : spectacle de Yannick JAULIN : « J’ai pas fermé l’œil de la nuit ». Théâtre de la Coupe d’Or. 

• Mercredi 27 novembre : Conférence table-ronde « les deuils après féminicides » en partenariat avec RAPPEO17, la CPAM, la CAF, le CIDFF, intervenant extérieur, Juliette Murphy. Auditorium du palais des congrès, 19h.

• Dimanche 1er décembre à 16 h : « Et je choisis de vivre », réalisé par Nans Thomassey et Damien Boyer. Elu meilleur documentaire Allo-Ciné 2020. Ciné-conférence avec les interventions de Martine Piton, Présidente de l’association Vivre son Deuil Poitou-Charentes et Liliane Thomas, responsable de l’association Spama Charente-Maritime

FOURAS : Jeudi 28 novembre, 18h, soirée sur « les deuils animaliers ». Résidence médicalisée de La PRESQU'ILE, DomusVi, 1, chemin de la baie d'Yves. La mort d’un animal est souvent la première expérience de la mort réelle pour un enfant. Elle constitue aussi souvent un premier choc, parfois traumatique parce qu’elle ouvre un questionnement intellectuel au-delà de la souffrance affective de la perte d’un premier être aimé : « qu’est-ce que la mort ? Qui devra encore mourir ? A quoi ça sert d’aimer si on doit perdre ceux qu’on aime ? Et ma propre mort ? ». Nous savons combien l’animal de compagnie a aujourd’hui le statut d’un être quasi humain. Il porte parfois un prénom humain, on l’appelle « mon chéri, mon bébé, ma puce », on lui réserve une tombe dans un cimetière pur animaux. Pour la personne âgée, cet animal est une raison de vivre et de se garder en forme. Il apporte tendresse et présence de manière inconditionnelle. Sa disparition résonne comme la mort prochaine du « maître » et signe souvent le début d’un syndrome de glissement. Mieux comprendre ces deuils tout à fait respectables est un enjeu pour nous, proches ou professionnels. Avec Marie Bertrand, éducatrice canine, comportementaliste, "Le deuil animalier, légitime et qui mérite notre attention " et dr Marine Debouchaud  : « Fin de vie de l’animal : quel point de vue pour le vétérinaire ? ». Elle nous fera parcourir le chemin depuis la procédure d’euthanasie, au ressenti de la vétérinaire et à ses expériences, pour entrevoir quelques attitudes des clients dans leur façon de vivre le deuil.

MARANS : Jeudi 28 novembre « café deuil », 10h30 et les intervenantes Mélodie Simon et Sophie de Quelen, Centre Socio-culturel de Marans, 2 rue Dinot.

Hôpital de Saintes : Innovation en oncologie, la télésurveillance au service des patients

Depuis février 2024, le service d'oncologie du site hospitalier de Saintes propose à ses patients un dispositif innovant de télésurveillance grâce à la solution Résilience. Ce dispositif permet d'améliorer significativement le suivi des patients atteints de cancer, tout en leur offrant un accompagnement personnalisé et une prise en charge mieux coordonnée.


Un outil au cœur du suivi à distance

Résilience est une entreprise spécialisée dans la télésurveillance en oncologie. Sa plateforme dédiée, combinée à une application mobile pour les patients, permet de suivre à distance l'évolution de leur état de santé, les symptômes rapportés, et d'agir rapidement si nécessaire.

En octobre 2024, 181 patients, soit environ 20% de la file active du service d'oncologie, participent à ce dispositif. Les premiers résultats témoignent d'une adhésion forte et d'un impact positif : 91% des patients déclarent mieux contrôler leur maladie grâce à la télésurveillance ; 95% des patients estiment que ce dispositif réduit leur besoin de contacter l'hôpital.

Un témoignage des équipes médicales et des patients

Témoignage du dr Florence Borde, chef de service d'oncologie : « En collaboration avec l'équipe d'infirmières du service, nous réalisons depuis de nombreuses années une surveillance des patients recevant un traitement systémique contre le cancer. Depuis 2024, cette surveillance se fait sous forme d'un télésurveillance nous permettant d'encore améliorer le suivi et la qualité de vie de nos patients ».

Témoignage d'une patiente utilisatrice de Résilience : « Avec cette application, on se sent moins seule et on est en communication étroite avec le personnel entre les cures ».

Un engagement fort pour l'innovation en santé

Le Centre Hospitalier de Saintes s'engage activement dans une démarche d'amélioration continue des soins, où la télésurveillance joue un rôle clé pour accompagner les patients dans leur traitement tout en préservant leur qualité de vie.

Ce projet illustre une avancée significative dans l'utilisation des technologies de santé pour une prise en charge proactive et personnalisée des patients atteints de cancer.

• À propos de Résilience : Résilience est une entreprise dédiée au suivi à distance et à l'accompagnement des patients en oncologie. La plateforme de télésurveillance proposée par Résilience, dispositif médical de classe ll, a reçu un avis positif de la Haute Autorité de Santé en octobre 2023, permettant ainsi que son utilisation soit prise en charge par l'Assurance Maladie.

mercredi 20 novembre 2024

Escape Game à l’abbaye de Trizay : le secret de la relique !

 L’abbaye de Trizay organise en cette fin d’année son premier escape game samedi 30 novembre. Une deuxième date est proposée au public le jeudi 12 décembre


Escape Game à l’abbaye de Trizay : le secret de la relique

L’abbaye de Trizay vous propose une aventure inédite : un escape game sur tout le site de l’abbaye. Une immersion historique au cœur du monument. Alors que les guerres de religion font rage, les soldats de la Ligue préparent leur fuite vers Paris en projetant d’emmener avec eux la fameuse relique de l’abbaye ! Vous aurez donc 75 min pour récupérer la relique avant son départ pour Paris et sortir de l’abbaye avant le retour des moines.

Samedi 30 novembre à 15h et  jeudi 12 décembre à 14h30 : A partir de 15 ans. Par équipe de 4, 5 ou 6 personnes. Poussettes et animaux non autorisés. Tarif : 15 €/ pers. Durée totale : 2 h 30 (merci de vous présenter à l’accueil de l’abbaye ½ heure avant la séance). Inscription obligatoire au 05 46 82 34 25 ou par mail à contact@abbayedetrizay17.fr

Infos : Jusqu’au 19 décembre, seuls l’accueil, la boutique et le point d’informations touristiques seront ouverts du lundi au vendredi de 14h à 17h. Rendez-vous le 10 février 2025 pour la réouverture du site !

Venez vivre une aventure inédite à l'abbaye !

Mirambeau/La Mirambelle, premier Ehpad de Charente-Maritime à recevoir le label Humanitude

La bonne nouvelle a été connue le 28 octobre dernier. L’Ehpad La Mirambelle, que dirige à Mirambeau Isabelle Saulnier, a reçu le Label Humanitude attribué par la commission Label de Asshumevie. C’est la première structure de Charente-Maritime à recevoir cette reconnaissance. Il s’agit d’une philosophie de soins qui garantit la bientraitance des séniors. En 2050, sur 5 millions de Français de plus de 85 ans, 3 millions seront autonomes contre deux en situation de dépendance. Le vieillissement de la population est une réalité qui mérite toute notre attention…

Bravo pour l'obtention de ce label
« Les démarches pour obtenir ce label ont commencé en 2008, puis elles ont repris en 2017 » explique la directrice. De quoi s’agit-il ? En 1995, Yves Gineste et Rosette Marescotti, constatant que les personnes âgées souffrent le plus souvent d’isolement, développent un nouveau concept pour aider à créer une relation bienveillante entre les patients et les aides-soignants : l’Humanitude est née et depuis, elle poursuit sur sa lancée. « Pour parvenir à cet objectif, des formations du personnel de la Mirambelle ont été nécessaires, encadrées par un groupe de pilotage et des référents dont une infirmière, des aides-soignantes de jour et de nuit ». 

La méthode repose sur cinq critères : Zéro soin de force, sans abandon de soin : Ne pas nuire, des soins acceptés quitte à les reporter, vers zéro contention ; Respect de la singularité et de l’intimité : Respect du domicile : Toc, toc, toc et attendre la réponse - Respect des rythmes (sommeil), des choix (repas, activités) ; Ouverture vers l’extérieur : Ouvert aux familles, aux bénévoles, aux associations, aux écoles, à la culture ; Vivre et mourir debout : 20 minutes de verticalité par jour et on ne devient pas grabataire ; Lieu de vie, lieu d’envies  : Projets d'accompagnement personnalisé PAP - dynamique sociale - lieux d'attraits.

« Ce fut un vrai cheminement » soulignent Isabelle Saulnier et Gilles Clavel, médecin coordinateur. Jusqu’au moment où la commission est venue sur place, début octobre, constater si l’établissement était prêt à recevoir le label. La première fois a été la bonne ! Le précieux document a été remis lors d’une cérémonie dans la région parisienne, à Montrouge. 

« L’implication des professionnels de la Mirambelle a été saluée pour sa technicité remarquable dans la mise en œuvre de l’Humanitude et leur souci constant de qualité dans la prise en soin. Chaque membre du personnel agit avec un sens aigu de la bienveillance et de la dignité, apportant une attention particulière à la qualité des soins et au respect de l’humain via les piliers de l’Humanitude : les regards, les paroles, les touchers, la verticalité professionnalisés. Les habitants de l’établissement, au cœur de cette démarche, sont devenus de véritables acteurs : ils participent activement aux décisions et aux projets quotidiens dans la vie de l’établissement. L’esprit de solidarité et d’entraide entre les habitants a touché les visiteurs label qui sont venus évaluer pendant deux jours les critères d’éligibilité du label Humanitude. Ce label témoigne que l’Humanitude s’est inscrite dans l’ADN de la Mirambelle ». 

Le label Humanitude est remis pour 5 années, avec l’obligation d’une auto-évaluation annuelle des 500 critères du référentiel, une analyse et une formation au pilotage de la démarche ainsi qu’une visite de suivi sur site. 

Bravo à la Mirambelle pour son engagement en faveur des personnes âgées. Rappelons qu’elle fonctionne sans unité protégée (tous les "habitants" y évoluent ensemble).

La remise du label récemment dans la région parisienne
• A partir du mois d’août 2025, la Mirambelle pourra recevoir dix résidents en accueil de jour (secteur Mirambeau jusqu’à Pons) de 10 h à 16 h. Un service de prise en charge à domicile sera assuré (entre 9 h et 10 h). 

• Isabelle Saulnier souligne la valeur de ses équipes, qu’elle décrit comme de véritables “diamants”. « Même si le travail a pris du temps, chaque étape a permis de rendre les actions adaptées aux besoins et aspirations des habitants, avec une vision partagée ».

• « Ici, nous sommes une micro-société, une communauté forte et unie » souligne Gilles Clavel, médecin coordinateur, qui attribue ces avancées significatives au travail autour de l’Humanitude. « Ce cadre de vie, désormais exempt de difficultés de turn-over, démontre la stabilité et l’engagement des équipes à créer un environnement de bientraitance authentique. En effet, le projet bientraitance est non seulement une méthodologie, mais une réalité bien ancrée dans les pratiques quotidiennes de la Mirambelle ». 

• La Mirambelle a baptisé certains lieux de l'établissement : la place du village (salon d'entrée), la salle à manger, l'allée du château, le passage Mandala, le chemin du jardin.

lundi 18 novembre 2024

Jonzac/Business Game : Quatre équipes de Charente-Maritime en compétition pour le tournoi régional

Le Business Game régional se déroulera les 26 et 27 novembre prochains à Jonzac. Il verra s’affronter cinquante-huit équipes venues de toute la Nouvelle-Aquitaine, dont quatre défendront les couleurs de Charente-Maritime. C’est l’un des événements phares de l’Ordre des experts-comptables de Nouvelle-Aquitaine. 

Chaque année, le Business Game permet à des étudiants de mettre en pratique leur apprentissage et de tester leurs talents d’entrepreneurs. Comme l’an passé, l’édition 2024 se déroulera à Jonzac, les 26 et 27 novembre prochains. Pas moins de 58 équipes, venues de différents établissements scolaires et universitaires de Nouvelle-Aquitaine, s’y retrouveront pendant deux jours. À noter qu’une équipe espagnole de la Deusto Business School prendra également part à la fête.

Parmi les concurrents en lice figurent quatre équipes de Charente-Maritime, issues de trois établissements : ISFAC , LYCEE JEAN DAUTET, LYCEE POLYVALENT LOUIS AUDOUIN-DUBREUIL

Le principe du concours est inchangé. À la tête d’une entreprise virtuelle évoluant sur un marché très concurrentiel, en l’occurrence celui du tee-shirt, les participants doivent se glisser dans la peau d’un chef d’entreprise, s’affronter grâce à un simulateur de gestion et prendre les bonnes décisions stratégiques et opérationnelles, dans tous les domaines (finance, approvisionnement et production, marketing, rentabilité, communication...) pour développer au mieux leur business.

Qui ira à Paris ?

Les étudiants travaillent en équipe de quatre et décident ensemble de la meilleure stratégie de développement à adopter. Pour éclairer leurs prises de décisions, les concurrents peuvent prendre conseil auprès des interlocuteurs et partenaires habituels de l’entreprise, présents pour l’occasion : experts-comptables, banquiers, assureurs, conseillers en marketing ou ressources humaines.

« En fait, il s’agit d’un jeu de rôle grandeur nature, rappelle Delphine Sabatey, présidente du Conseil de l’ordre de Nouvelle-Aquitaine. Il offre aux étudiants une occasion unique de vivre les décisions stratégiques et quotidiennes du dirigeant. Il leur permet de prendre conscience des problématiques de l’entreprise, de l’importance de leur accompagnement au quotidien par des partenaires de confiance et d’apprécier, à travers cela, le rôle essentiel de l’expert-comptable. »

A noter que le vainqueur du Business Game sera sélectionné pour participer à la grande finale nationale prévue les 12 et 13 décembre prochains, à Paris.

Travaux sur la rocade de Jonzac: « L'état du réseau routier est une priorité » souligne Christophe Cabri

Durant quatre jours, une partie de la rocade de Jonzac (à partir du rond-point d’Intermarché) a été interdite à la circulation. Les raisons ? Des fissures, repérées par le service départemental des infrastructures en janvier 2024, risquaient de s’agrandir, entraînant une détérioration de cette voie largement empruntée si elles n’étaient pas traitées. 

Des fissures importantes (@Service départemental des Infrastructures 17)
« La rocade est rouverte dans son intégralité depuis vendredi soir » déclare Christophe Cabri, maire et conseiller départemental, aux côtés de Christophe Dornier, directeur départemental des infrastuctures, région Saintonge, réunis pour un point presse. Dans un souci de « communication positive », ils expliquent les travaux qui ont été effectués sur ce tronçon. En début d’année, des carottages et des mesures de déflexion y ont été réalisés qui ont abouti à de mauvais résultats, des fissures étant visibles à l’œil nu. En conséquence, des travaux étaient nécessaires afin que cette rocade, qui reçoit un trafic de 12000 véhicules/jour, ne se déforme. 

Ces jours derniers, les équipes ont enlevé 6 centimètres de surface sur toute la largeur de la chaussée et 11 centimètres en plus du côté des lézardes (la photo montre leur importance). Par la suite, une géogrille a été noyée dans une couche de grave-bitume ; ont suivi l’enrobé et la peinture des lignes. 

L’état de cette portion, d’environ 800 mètres, était vraisemblablement dû aux eaux de ruissellement. Répondant aux remarques qui ont été faites, Christophe Cabri est réaliste : « J'ai lu que le maire ferait mieux d’investir dans la future caserne. Bien sûr que nous attendons tous ce nouveau bâtiment, mais l’état du réseau routier est une priorité. Dans le cas qui nous intéresse, l’intervention évitera sa dégradation et un coût beaucoup plus conséquent dans les années à venir ». L’investissement (pris en charge par le Département) est d’environ 180.000 euros. 

Les futurs travaux à Jonzac :

• Cette nuit, la rue Victor Hugo, « victime de malfaçons » verra son enrobé entièrement refait. Demain matin, tout sera rentré dans l’ordre avec un enduit coulé à chaud ! 

• La route qui se dirige du rond-point du Casino vers Champagnac sera refaite. En 2025, l’avenue Monseigneur Chauvin est inscrite au programme. 

• Trottoirs : La ville va dépenser 450.000 euros et 500.000 euros en deux tranches pour leur réfection : Avenue Thiers, Rue Félix Faure, Cité de la Garenne, Rue du pas de la Garenne, La Marronnerie, Le Cluzelet, Cité Mignonneau. « En 2024, nous avons dépensé un million d’euros pour l’accessibilité de la voirie » souligne Christophe Cabri. 

Jonzac : Les cérémonies du 11 novembre

« Cette guerre qualifiée de grande, alors que rien de ce qui est porteur de haine et de division ne peut-être grand, ne fut pas la dernière comme tous l’avaient espéré »

Lundi matin, la ville de Jonzac a célébré l'armistice du 11 novembre mettant fin à la terrible guerre 1914-18. Elle a rendu hommage aux hommes, très nombreux, qui ont laissé leur vie dans le premier conflit mondial. A cette cérémonie émouvante, participaient Christophe Cabri, maire de Jonzac, Annick Thibault, maire adjoint, Sabrina Ladoire, sous-préfète, les représentants des associations patriotiques, la gendarmerie, les sapeurs-pompiers, le conseil municipal et la population.

L'hommage aux morts pour la France

Après la montée des couleurs, la lecture des messages et la Marseillaise enfantastique chantée par les enfants des écoles encadrés par Fabrice Puythorac, des dépôts de gerbes ont eu lieu au monument aux morts et place de la République. Cette cérémonie s'est achevée par une aubade dans la cour du château et un vin d'honneur offert par la municipalité de Jonzac.

Dépôt de gerbes au monument aux morts
Sabrina Ladoire, sous-préfète
Christophe Cabri, maire, et Jean Bougeois, président de la FNACA 
La Marseillaise enfantastique chantée par les enfants des écoles
encadrés par Fabrice Puythorac

• Message de l’Union Fédérale des Anciens Combattants

« Aujourd’hui, nous commémorons, dans toutes les villes et dans tous les villages de France, la signature à Rethondes, il y a 106 ans, de l’Armistice mettant fin à la guerre de 1914-1918. Après le conflit, partout ou presque partout, ont été érigés des monuments aux morts ou des stèles commémoratives, véritables sentinelles de la mémoire qui nous rappellent les sacrifices et les souffrances endurés par nos aînés.

La majorité de ces lieux de mémoire ont été réalisés dans l’immédiat après-guerre et souvent à l’initiative d’anciens combattants survivants. C’était le moyen qui leur avait semblé le plus efficace pour honorer leurs camarades ayant fait le sacrifice de leur vie et pour favoriser la prise de conscience par l’ensemble de leurs concitoyens de la dette contractée envers eux.

Ces monuments sont à l’image de la France d’alors qui, au sortir de la guerre, était meurtrie, défigurée. La souffrance qu’ils expriment était celle qui perdurait dans les corps et dans les cœurs. Ils sont désormais indissociables de la notion de commune dont ils constituent, avec la mairie, l’église et le cimetière, des éléments structurants. Mais ils ont aussi valeur d’engagement en nous signifiant "Plus jamais cela !". Il fallait que, regardant ces figures de pierre ou de bronze, on entende résonner les cris, les plaintes, les gémissements, expressions de l’indicible souffrance qui fut celle de nos "Poilus", mais aussi des populations civiles prises sous le déluge de fer et de feu.

Pourtant, malgré le traité de paix signé un an plus tard à Versailles, cette guerre qualifiée de grande alors que rien de ce qui est porteur de haine et de division ne peut-être grand, ne fut pas la dernière comme tous l’avaient espéré. C’est la raison pour laquelle, l’Union française des associations de combattants et de victimes de guerre (UFAC) appuie son action sur un motif fondamental qui est de s’opposer à tout règlement de conflit par la guerre mais de l’obtenir par la négociation. Pour ce faire, l’UFAC agit résolument et avec persévérance pour la paix en particulier en direction des jeunes générations qu’elle invite à devenir des citoyens d’un monde sans haine ni guerre. Vive la République ! Vive la France ».

Dépôt de gerbes place de la République

 Message de Sébastien Lecornu, ministre des Armées, et Jean-Louis Thieriot, ministre délégué auprès du ministre des Armées et des Anciens combattants.

« C’était il y a 106 ans, en 1918. À la 11ème heure du 11ème jour du 11ème mois, de la boue des Flandres à la frontière suisse, les clairons égrènent les notes du « cessez-le-feu ». Aux fiertés de la victoire se mêle le cortège d’ombres des « péris en terre », accompagné de ceux qui les pleurent. Ce sont ces sacrifices que nous commémorons aujourd’hui, auxquels sont agrégés depuis 2012 celui de tous les « morts pour la France ».

Honorer leur mémoire, c’est écouter ce qu’ils nous disent encore aujourd’hui. Ils nous laissent un devoir de gratitude, de lucidité et d’espérance. Le devoir de gratitude, c’est tout simplement se souvenir du sacrifice de ces jeunes hommes, habités des promesses de la vie, qui ont consenti à tout donner pour que la France demeure. Les épreuves qu’ils ont traversées sont inimaginables.

Pour nous en imprégner, laissons la parole à un témoin, le général de Castelnau. Leur vie, c’était « marcher, marcher encore, marcher quand même à demi-mort de fatigue, trempé jusqu’aux os, transi de froid ou bien épuisé de chaleur et de soif dans l’air embrasé d’une journée torride (…). Gravir la pente du terrain sous le lourd fardeau du sac, charger baïonnette au canon dans le sifflement des balles, le crépitement des mitrailleuses et le mugissement des obus. Combattre le jour, combattre la nuit, veiller toujours ; mourir obscurément dans le sillon d’un labour ».

Le devoir de lucidité, c’est de ne pas oublier que 21 ans après que les canons se fussent tus, il a fallu reprendre les armes en 1939. La conjonction de la lâcheté et de l’aveuglement ont transformé la « der des der » en « armistice de vingt ans » pour reprendre les mots du maréchal Foch. À l’heure où la tragédie de la guerre a fait son grand retour en Europe, à l’heure où certaines puissances remettent en cause tous les fondements de l’ordre et du droit international, ceux de 14 et ceux de toutes les guerres nous murmurent de continuer à défendre la paix.

Le devoir d’espérance, c’est de ne jamais douter des ressources de la France pour venir à bout des défis qui se présentent à elle. La guerre change de visage, mais de génération en génération, les soldats de France demeurent animés de la même volonté de défendre l’honneur et la patrie.

En cette année du 80ème anniversaire de la Libération, souvenons-nous des soldats du commando Kieffer qui ont foulé les plages de Normandie le 6 juin 1944 ; souvenons-nous des soldats de la 1ère armée de Lattre qui ont débarqué en Provence ; de ceux de la 2ème division blindée du général Leclerc qui depuis le désert, à Kouffra, sont remontés jusqu’à Strasbourg pour la libérer et accomplir leur serment ; souvenons-nous des héros de la résistance intérieure, mais aussi du calvaire des incorporés de force d’Alsace-Moselle, souvenons-nous du courage des parachutistes de Dien Bien Phu, de celui des soldats qui se battent en opération extérieure et notamment ceux du Liban qui y défendent la paix depuis 1978 : comment ne pas voir que ces combattants ressemblent comme des frères aux Poilus de 1914 ?

Au fil de notre histoire, les soldats morts pour la France, ceux tombés pour le service de la Nation, ou pour le service de la République nous disent les pérennités françaises. Toujours, nos armées sont là pour accomplir la mission.

C’est pourquoi, réunis au pied du monument aux morts, élus, anciens combattants de toutes les générations du feu, enfants des écoles, nous ne sommes pas seulement la garde des morts, nous sommes d’abord les sentinelles des vivants. Vive la République ! Et vive la France ! ».

Devant l'hôtel de ville
La fanfare de l'Ecole des Arts
Les officiels saluent les porte-drapeaux
 

Photos Nicole Bertin

jeudi 14 novembre 2024

Jonzac/Stationnement réglementé en zone bleue : Avis aux automobilistes, ce qui change le 14 novembre !

La campagne électorale entre Christophe Cabri et Jean-François Mougard pour la mairie a-t-elle commencé mercredi ?

Ludovic Chaleroux (cabinet ID Cité) aux côtés du maire, Christophe Cabri

Mercredi dernier, la réunion concernant la réactivation de la zone bleue en centre ville de Jonzac a attiré un nombreux public soucieux de connaître les dispositions mises en place par la mairie en matière de stationnement. Certes, comme l’a rappelé Pascal Hannoyer, présent dans les rangs, « la zone bleue est effective depuis 1984 ». Toutefois, elle n’a été appliquée que sur une courte période et finalement « elle ne l’est plus du tout ». L’objectif est de mieux accéder au centre-ville et d’améliorer les déplacements du quotidien dans le cadre du programme Petites Ville de Demain. « Il s’agit de rendre lisible la centralité par une amélioration des accès, une optimisation du stationnement et des parcours apaisés en cœur de ville » explique Ludovic Chaleroux, chargé d'élaborer une feuille de route pour les années à venir. Il conduit les débats aux côtés de Christophe Cabri et des agents de la police municipale. Les craintes d’une majorité de participants se résument par cette interrogation : « à quelle sauce les automobilistes vont-ils être mangés ? ». Quelles sont les nouvelles normes en vigueur quant au stationnement en ville à partir du 14 novembre et quel sera le montant des amendes si infraction ? 

Un nombreux public
Questions auxquelles le premier magistrat répond avec franchise, ses démarches résultant d’une étude entreprise depuis plusieurs mois dans le but de fluidifier la circulation et permettre aux clients des commerces de trouver une place de stationnement : « Les voitures ventouses empêchent les rotations et la fréquentation des magasins s’en ressent. Je l’ai dit haut et fort, la priorité de ce mandat est de permettre au commerce du centre ville, concurrencé par les grande surfaces où les parkings sont libres, d’être attractif et accessible ». La mairie ne percevra pas les amendes versées à l’Etat : « Je souhaite qu’il y en ait le moins possible. La zone bleue n’est donc pas faite pour enrichir la municipalité ». Sous entendu, on ne veut pas racketter les automobilistes, comme on le voit dans certaines grandes villes ! Il n’y aura pas non plus d’horodateurs, un simple disque apposé devant le pare-brise suffira. 

Dans la salle, les réactions sont diverses et variées. Avant de les relater, Ludovic Chaleroux détaille les nouvelles règles devant un parterre attentif.

265 places en zone bleue


Le centre ville offre un stationnement public de 1045 places (dont 750 places sur parkings et poches) et de 265 places en zone bleue (aujourd’hui limitée à 1h30 de 9h à 12h et de 14h à 18h), plus les arrêts minute. « C’est plutôt bien dimensionné, mais il existe des lacunes dans les contrôles et les habitudes de stationnement sont à revoir ». Pour preuve, dans le secteur du Marché, le taux de rotation n’est que de 1,5 véhicules/jr/place. La part des places occupées par le même véhicule depuis plus d’une 1h30 est de 55% ; depuis plus de 3h 40%.

Place de la République (31 places autorisées), le taux d’occupation de la matinée et de l’après-midi est 103% (étude un jour de marché en octobre). Le taux de rotation est de 2,8 véhicules/jr/place. Véhicules ventouses : même véhicule depuis plus de 1h30  45% ; depuis plus de 3h 35%. Sept véhicules sont restés plus de 10 h en journée. Plus de 75 véhicules par jour sont entrés, puis sortis de la place sans y trouver une place ou pour faire demi-tour.

Bref, la municipalité estime que le moment est venu de rationaliser l'espace en centre ville et d'améliorer le jalonnement des quatre principaux parkings gratuits (derrière le bar de la place Fillaudeau et place du 8 mai, place du champ de foire, parking rue Paul Bert derrière le presbytère, parking lycée) « avec aménagement de continuités piétonnes vers le cœur de ville ». 

A partir du 14 novembre, en zone bleue (grâce au marquage au sol), les automobilistes sont donc invités à mettre leur disque devant leur pare-brise en indiquant leur heure d’arrivée. Ils disposent de deux heures. L’arrêt minute est de 10 minutes maximum avec disque obligatoire. Une campagne de prévention et d'avertissement sera suivie d'un renforcement du contrôle en début d’année 2025. « Il sera interdit de stationner en dehors des emplacements matérialisés au sol. Quelques places de zone bleue seront créées place du champ de foire et sur la place du 8 mai ». Quand fonctionne la zone bleue ? Tous les jours sauf dimanches et jours fériés de 10 h à 18 h pour les places limitées à 2h ; de 8h à 19h pour les places arrêt minute (10 min). En dehors de ces heures, le stationnement y est libre (si vous allez au ciné en soirée, pas de problème). A noter : dans quelque temps, les places situées à proximité des passages piétons seront supprimées. 

Le montant des amendes : stationnement sur le trottoir 135 €, dépassement horaire zone bleue ou arrêt minute 35 euros. 



Le barème des amendes
Maxence Schoene : « C’est une usine à gaz ! »

« Ce dispositif est une usine à gaz, la méthode me semble stratosphérique. Que deviennent les riverains dans tout ça ? » lance Maxence Schoene qui habite dans le secteur de la place Fillaudeau. Il estime prioritaires d’autres actions pour améliorer le quotidien des Jonzacais. Pour le stationnement des voitures, Christophe Cabri lui indique le parking du 8 mai tout proche… et hors zone bleue. En ce concerne les pistes cyclables, la mairie y travaille depuis 4 ans : « Nous ne sommes pas dans l'Île de Ré. En conséquence, nous serons dans le partage entre les deux roues et les voitures ». 

Et le maire d’ajouter : « la zone bleue n’est peut-être pas populaire, mais je me bats pour les commerçants. Il vaut mieux faire 150 mètres et libérer une place de parking ». « Cette première mouture peut être ajustée en fonction des résultats » poursuit Ludovic Chaleroux. 


Intervient alors Jean-François Mougard qui conduira une liste aux prochaines Municipales contre Christophe Cabri : « La zone bleue ne marchait pas si mal à condition qu’il y ait un policier pour effectuer les contrôles. Or, ce poste n’a pas été reconduit. S’il est à nouveau pourvu, quelles seront les règles pour cet agent en matière de police du lundi au samedi ? Avez-vous des travaux en vue ? Si vous devez accueillir de nouveaux résidents dans le bourg, qui possèderont sûrement un ou des véhicules, une réflexion est nécessaire pour anticiper la situation ».

Christophe Cabri à J.F. Mougard : « vous auriez dû rejoindre les groupes de travail »

Christophe Cabri, aux prises avec un problème de micro, remercie Jean-François Mougard pour « cette leçon ». « Vous auriez dû rejoindre les groupes de travail qui ont planché sur les mobilités en centre ville. Un agent de surveillance de la voie publique sera prochainement recruté. Quant aux projets, les DGS en poste à la mairie de Jonzac ne se sont pas attardés sur le sujet. Des trottoirs vont être refaits en deux tranches, pour 450.000 et 500.000 euros, et nous aménageons des zones cyclables ».

Plusieurs personnes s’émeuvent du montant de l'amende de 35 euros en zone bleue s’ils dépassent le temps imparti. Un résident se demande comment décharger ses courses sans emplacement libre : « je mets mon warning et je peux être verbalisée ? ». L’agent devrait se montrer tolérant. Idem par les propriétaires de voitures en centre ville s’ils sont retraités par exemple : pas de problème entre 18h et 10h du matin. Ensuite, ils devront les déplacer vers les parkings gratuits. Facile à dire quand on marche bien, mais quand on a des difficultés ? D’où le désir d’obtenir un macaron résident qui n’est pas à l’ordre du jour pour l’instant. « On l'étudie » souligne Christophe Cabri (un seul par foyer). S'y ajoutent les clients des restaurants, des hôtels : « quand un client réserve une chambre à l'hôtel, où met-il sa voiture ? »...

De nombreuses interventions
Ludovic Chaleroux : « Le stationnement n’est pas un sujet sexy »

Un propriétaire de gîtes pense que cette nouvelle réglementation va perturber les curistes. « Ils ont déjà bien du mal à se repérer dans Jonzac et ne trouvent pas la station à leur arrivée faute d’une bonne signalisation ». Pour François Perrogon, propriétaire de la galerie d’art place du château : « il n’y a pas de problème de stationnement actuellement à Jonzac, ville de province très agréable. Nous avons quitté Paris pour éviter précisément ces contraintes liées au stationnement ». Cette réglementation va-t-elle pousser les gens ailleurs ? « Vous êtes habitué à un cadre qui ne fonctionne pas. C’est comme si vous passiez au rouge » rétorque Ludovic Chaleroux. « Vous avez déjà vu des morts au carrefour. Moi non ! » rétorque son interlocuteur. Effectivement…

Ludovic Chaleroux surenchérit : « Je suis las qu’on cite Bordeaux ou Paris. J’adapte mes outils au territoire sur lequel j'évolue. Le stationnement n’est pas un sujet sexy et il faudra développer les parcours piétonniers et cyclables. Ici, vous êtes une ville thermale. Il y a encore beaucoup d’aménagements à réaliser. Il n’y a pas assez de bancs par exemple ». 

Après de multiples échanges, Christophe Cabri clôt la rencontre :  « je savais que j’allais me faire engueuler, mais il est important pour une municipalité d’être transparente auprès de la population ». La proximité avec les habitants est importante, en effet !

Le flyer de la mairie. Des disques sont disponibles à l'accueil

mercredi 13 novembre 2024

Feuillets d'automne/Jonzac : Joseph Kessel, un aventurier hors du commun

Organisé au centre des Congrès, le premier spectacle des Feuillets d’automne, La liberté à tout prix, pièce écrite et mise en scène par Mathieu Rannou, était dédié à l'écrivain Joseph Kessel 

Le comédien qui l’incarne, Franck Desmedt, visite les grands moments de sa vie, de son engagement volontaire durant la Première guerre mondiale à son métier de grand reporter (pour France Soir entre autres) et d’écrivain. De ces instants particuliers dont il a pu dire « j’y étais » et qui s’inscrivent dans la grande Histoire. Sur ce chapitre, il était éternellement partant. L’indépendance de l’Irlande, L’Europe, la Russie, l'Amérique, les trafiquants d’esclaves dans la Corne de l’Afrique, l’Afghanistan où il découvrira ce sport qu’est le bouzkachi (d’où son roman Les Cavaliers). Liste non exhaustive ! 

Souvenirs d'Afghanistan (@ Nicole Bertin)


Kessel curieux, observateur, acteur, auteur, témoin de son temps et des hommes qui, sur la scène internationale, y apposent leurs noms. Kessel secret qui n’oublie pas ses origines juives et son frère parti prématurément. A chaque fois, il prend un nouvel habit pour rapporter l’actualité qui l’inspire, l'intrigue et la partage avec ses lecteurs. Pas étonnant qu’il ait endossé l’habit vert de l’Académie Française en 1962. Notons qu’il assista au procès du maréchal Pétain durant l'été 1945, puis au procès de Nuremberg pour le compte de France-Soir. Il fut aussi le premier journaliste à couvrir la naissance de l’Etat d’Israël en mai 1948. 

A l'Académie Française
En endossant la peau de ce personnage sortant des sentiers battus, le comédien Franck Desmedt met en scène un homme attachant, aux multiples visages qui fuyait la monotonie et les vicissitudes en colorant les espaces de son quotidien d’une palette d’événements qui, outre leur portée, ne pouvaient que retenir l'attention du public. Ils ont pimenté son existence passionnée et courageuse faite de découvertes et d'une recherche constante de nouvelles sensations. Il a aussi montré que rien n’était impossible…

« Engagé volontaire dans l’aviation dans la Première guerre mondiale, puis en 1942 dans les Forces françaises libres, Kessel a parcouru le monde pour verser à l’Histoire de notre temps des dossiers où l’aventure prend une valeur de document sans rien perdre de son intensité » écrivait son sujet France-Soir. 

Samedi dernier, le public a été conquis par ce spectacle et la performance de Franck Desmedt qui parcourt l'existence de Kessel avec une remarquable aisance.

Saluons le talent de Franck Desmedt

• Prochain rendez-vous :
La double Inconstance de Marivaux 
vendredi 15 novembre à 20 h 30 au centre des congrès. 
Renseignements auprès de l'Office de Tourisme 05 46 48 49 29

Montendre : Un monde fou à la foire de la Saint-Martin

Cette année, la Saint-Martin, baptisée foire à l'ail, a renoué avec la grande tradition en attirant de très nombreux visiteurs. Les rues étaient bondées, comme au bon vieux temps ! Quelque 400 exposants avaient répondu au rendez-vous et il y en avait pour tous les goûts : de l'ail bien sûr, mais aussi des produits du terroir, des plantes, des stands de vêtements, des tapis, des chaussures, sans oublier le marché agricole et aux bestiaux, et pour les plus jeunes, la fête foraine. Le soleil dardait ses rayons faisant de cette foire, dont l'origine est ancienne, un lieu où se retrouver en cette journée du 11 novembre. 
Saluons la mairie, les services municipaux, les services d'ordre et tous les bénévoles pour l'organisation de cette manifestation incontournable de la cité des pins.

• Photos : Clémentine Bodet

L'ail violet, fleuron de la foire 
Avenue de la République

Un large choix !

Bien au chaud pour l'hiver !
Devant l'église et place des Halles


Que de stands et que de visiteurs !