La douceur des mouvements, la grâce et la rigueur des danseurs
Le Centre des Congrès de Haute-Saintonge vous invite à assister à 15 h au spectacle de danse "Carmina Burana" de Carl Orff sur une création chorégraphique de Yannis Chevalier.
Ce spectacle de danse est interprété avec passion et puissance par les élèves de l’école de danse de Montchaude ainsi que leur professeur et chorégraphe Yannis Chevalier (ancien danseur de l’Opéra de Paris).
Cet évènement chorégraphique original et plein de fougue ira à la rencontre du public et s’emparera avec sensualité et émotion de ce chef d’œuvre du XXe siècle. Vous redécouvrirez avec plaisir que la musique, le geste et la parole sont inséparables. Les chants profanes et latins nous raconteront une histoire de vie, de mort, de destin et surtout d’amour.
Les chœurs et solistes chantent la joie du retour du printemps et les plaisirs de l’alcool, jouent avec la roue du destin, dansent l’amour et la luxure.
Vous vous laisserez envahir par une atmosphère chaleureuse et intimiste.
La douceur des mouvements, la grâce et la rigueur des danseurs sauront vous captiver.
Tarifs : 15€ par adulte et 10€ par enfant de moins de 12 ans
• Renseignements et réservations : 05 46 48 31 26 ou 06 37 36 18 19
L'information journalistique en Charente-Maritime : portraits, actualités politiques,
vie culturelle, artistique, patrimoine, histoire, voyages
lundi 30 décembre 2019
Jonzac : grand concert du Nouvel An le 11 janvier
Le rendez-vous incontournable de ce début d’année samedi 11 janvier !
C’est au Centre des Congrès de la Haute-Saintonge à 20 h 30 que vous invitent les 60 musiciens de l’Orchestre d’Harmonie de l’École des Arts pour leur traditionnel concert du Nouvel an.
Placé sous la direction du chef d’Orchestre Hervé Sardin, ils vous proposent de débuter l’année sous le signe de la joie et du partage.
Soirée gratuite offerte par la Communauté de Communes de la Haute-Saintonge
Renseignements et réservations : 05 46 48 31 26 ou Mail
C’est au Centre des Congrès de la Haute-Saintonge à 20 h 30 que vous invitent les 60 musiciens de l’Orchestre d’Harmonie de l’École des Arts pour leur traditionnel concert du Nouvel an.
Placé sous la direction du chef d’Orchestre Hervé Sardin, ils vous proposent de débuter l’année sous le signe de la joie et du partage.
Soirée gratuite offerte par la Communauté de Communes de la Haute-Saintonge
Renseignements et réservations : 05 46 48 31 26 ou Mail
Saintes : mardi 31 décembre, 60ème nuit de la Saint-Sylvestre
Comme chaque année à Saintes, on fête ensemble la nuit du 31 décembre
La cavalcade est un carnaval organisé le 31 décembre où vous pouvez retrouver des spectacles de rue, des chars carnavalesques, des fanfares et des bandas. Cet évènement se déroule dans les rues de Saintes grâce à des bénévoles motivés.
20 h : Départ de la corrida pédestre
Ouverte à tous à partir de 16 ans. Inscription possible sur place à partir de 17 h 45 devant le Palais de Justice. Départ depuis le pont Palissy et arrivée place du Palais de Justice. Course de 6 km dans le centre ville. Déguisement recommandé.
De 21 h à 23 h 45 : venez profiter du défilé dans une ambiance survoltée avec bandas et fanfares pour vous faire danser toute la soirée.
7 groupes musicaux et défilé de 13 chars. L’association carnavalesque portera l’intitulé “chapeau l’artiste” en hommage au président d’honneur André Brizard qui n’a manqué aucune édition de la Nuit de la Saint-Sylvestre depuis 59 ans, aux artistes et aussi à tous les bénévoles qui œuvrent sans relâche chaque année afin d’offrir au public cette soirée magique et gratuite.
• Organisé par l’association carnavalesque de la Saint-Sylvestre.
ATTENTION : des perturbations de circulation et de stationnement sont attendues à partir de 14 h en centre-ville le 31 décembre : cours Remercier, cours National, avenue Gambetta.
La passerelle sera également fermée aux piétons de 21h30 à 23h30
La cavalcade est un carnaval organisé le 31 décembre où vous pouvez retrouver des spectacles de rue, des chars carnavalesques, des fanfares et des bandas. Cet évènement se déroule dans les rues de Saintes grâce à des bénévoles motivés.
20 h : Départ de la corrida pédestre
Ouverte à tous à partir de 16 ans. Inscription possible sur place à partir de 17 h 45 devant le Palais de Justice. Départ depuis le pont Palissy et arrivée place du Palais de Justice. Course de 6 km dans le centre ville. Déguisement recommandé.
De 21 h à 23 h 45 : venez profiter du défilé dans une ambiance survoltée avec bandas et fanfares pour vous faire danser toute la soirée.
7 groupes musicaux et défilé de 13 chars. L’association carnavalesque portera l’intitulé “chapeau l’artiste” en hommage au président d’honneur André Brizard qui n’a manqué aucune édition de la Nuit de la Saint-Sylvestre depuis 59 ans, aux artistes et aussi à tous les bénévoles qui œuvrent sans relâche chaque année afin d’offrir au public cette soirée magique et gratuite.
• Organisé par l’association carnavalesque de la Saint-Sylvestre.
ATTENTION : des perturbations de circulation et de stationnement sont attendues à partir de 14 h en centre-ville le 31 décembre : cours Remercier, cours National, avenue Gambetta.
La passerelle sera également fermée aux piétons de 21h30 à 23h30
Saintes : annulation de la foire mensuelle du 6 janvier
Les inondations qui touchent la ville de Saintes depuis une dizaine de jours ont contraint à la fermeture de plusieurs voies de circulation.
Malgré un arrêt de la montée des eaux dû à des conditions météorologiques plus favorables, la décrue reste lente et ne permet pas à ce jour la réouverture des accès préalablement fermés, à l’exception du quai des Roches.
En raison des contraintes importantes de circulation engendrées qui coïncideront du fait de la rentrée scolaire avec la reprise de la circulation des bus scolaires, la Ville de Saintes a décidé de l’annulation de la foire mensuelle prévue le lundi 6 janvier prochain afin de ne pas engendrer de problématiques de circulation supplémentaires dans la ville.
La prochaine foire mensuelle se tiendra comme prévu le lundi 3 février 2020.
La prochaine foire aura lieu lundi 3 février prochain |
En raison des contraintes importantes de circulation engendrées qui coïncideront du fait de la rentrée scolaire avec la reprise de la circulation des bus scolaires, la Ville de Saintes a décidé de l’annulation de la foire mensuelle prévue le lundi 6 janvier prochain afin de ne pas engendrer de problématiques de circulation supplémentaires dans la ville.
La prochaine foire mensuelle se tiendra comme prévu le lundi 3 février 2020.
samedi 28 décembre 2019
Tempête Martin du 27 décembre 1999 en Haute-Saintonge : des vents à 190 km/h...
Article publié juste après la tempête…
C’était dans l’horreur d’une profonde nuit...
Hécatombe, cataclysme, voire apocalypse, les mots ne manquent pas pour décrire ce que la Charente-Maritime et la région de Haute-Saintonge ont vécu dans la nuit de lundi à mardi passés. « C’est bien plus que la tempête annoncée par Météo France » soulignent les personnes âgées qui ne se souviennent pas avoir vécu pareil bouleversement. Elles évoquent la tornade de 1934 et les vents violents d’Hortense, il y a une douzaine d’années, mais ces caprices du temps n’étaient rien comparés au dernier épisode en date.
Aujourd’hui, on peut réellement parler de désastre et c’est pourquoi le plan Orsec a été déclenché. Qui pouvait imaginer que les bourrasques approcheraient les 200 km/h à certaines heures de la nuit ? C’est pourquoi au petit matin, on ne comptait plus les arbres couchés sur les routes, les toitures envolées ou endommagées, les cheminées descellées. Les tuiles jonchaient le sol tandis que les belles pinèdes du Sud Saintonge semblaient déchiquetées par la main du destin.
D’une rare violence, les rafales ont “anéanti” conifères, chênes et autres fiertés environnementales. Selon les estimations, la forêt située en dessous de Montendre a été détruite à 80%. Les cantons de Montlieu, Montguyon et Saint-Aigulin ont été particulièrement touchés. Les alentours du bassin ludique de la cité des Pins, dont le cadre verdoyant était un atout, ne sont plus qu’un vaste champ de bataille.
• Raz-de-marée dans l'Estuaire
Le niveau de la Gironde
s'est subitement élevé de deux mètres
A ce triste constat, il faut ajouter le marais bordant l’estuaire de la Gironde. « C’est affreux » constataient mercredi après-midi Christian Leyrit, préfet, Claude Belot, président du Conseil Général et Guy Mascrès, sous-préfet de Jonzac, après avoir survolé cette zone en hélicoptère. Le marais n’est que désolation. D’après les témoignages recueillis, un raz-de-marée a recouvert toute la zone, surprenant les gens dans leurs habitations et les animaux dans leurs enclos.
Le niveau de la Gironde s’est subitement élevé de deux mètres, provoquant une vague qui a déferlé sur la bande côtière. Conséquence, les fermes isolées sont encerclées par les eaux avec les retombées qui en découlent (manque d’eau potable, approvisionnement).
La centrale nucléaire de Braud Saint-Louis a également été touchée, les digues n’étant pas assez élevées. Dans les petits ports, habituellement si pittoresques, certains bateaux ont été poussés à un kilomètre à l’intérieur des terres. Un adolescent de treize ans, Thomas Texier demeurant à Ambarès, parti chasser à la tonne avec un ami Jacques Giraud, a perdu la vie. Plusieurs autres personnes ont également été victimes de cette nuit tragique, dont un habitant de Réaux et un pompier de Gémozac, André Roland dont les obsèques ont été célébrées jeudi après-midi.
Sur le littoral, la ville de Royan a été sévèrement touchée ainsi que le front de mer de Saint-Georges de Didonne. A Chaniers près de Saintes, les serres Maguy ont été détruites. Le préjudice est estimé à 6 MF. Un élevage de lapins a également souffert, les structures s’étant effondrées sur les animaux.
Les dégâts sont énormes... et personne n’a été épargné.
A Jonzac, des arbres ont anéanti le monument élevé à la mémoire de Pierre Ruibet et de Claude Gatineau au Jardin Public. La liste est longue...
80% de la forêt du Sud Saintonge détruite
Il faut bien se rendre à l’évidence : le pays n’est pas préparé à faire face aux catastrophes naturelles. Chaque commune a donc fait avec les moyens du bord et remercions tous ceux qui, aux côtés des professionnels (pompiers, gendarmes, bénévoles) ont apporté leur aide spontanée. Des renforts envoyés par l’armée (USC de Brignolles) sont arrivés, mais leur nombre reste modeste. « Il y a tant d’arbres sur les routes que nous ne pouvons pas être partout » reconnaît l’un des responsables de la caserne de Montendre. Sur 254 appels, seuls 35 avaient été traités jeudi matin et pourtant, personne n’a chômé. « Nous opérons par priorités. D’abord les secours aux personnes en difficulté, certaines logent actuellement à la maison de retraite, puis les maisons endommagées, les arbres obstruant la voie publique. Il y a tellement de travail que je ne sais pas si nous en verrons le bout ».
La situation est identique à Jonzac où une cellule de crise a été installée dès lundi soir. Élus, représentants de l’Etat, DDE, Pompiers, Gendarmerie, services EDF ont fait régulièrement le point. Durant cette nuit de cauchemar, 700 “naufragés de la route” ont trouvé refuge dans la capitale de la Haute-Saintonge ainsi que dans plusieurs établissements (dont le restaurant le Vieux Logis à Clam). Les gens erraient, terrorisés dans la majorité des cas.
L’une des premières tâches des pompiers a été de dégager les accès de la ville de Jonzac, l’hôpital n’étant plus accessible en raison d’arbres tombés. En rentrant de la Rochelle, Claude Belot a vu les premiers peupliers du pont d’Usseau, à Marignac, tomber sur la route « les uns après les autres. C’était impressionnant. Entre Pons et Jonzac, je roulais à 35 km/h alors qu’entre la Rochelle et Rochefort, on circulait plus facilement. Dans l’après-midi, les prévisions annonçaient des vents soufflant à 120 km/h, 140 km/h. C’était en dessous de la réalité. La Haute Saintonge est l’une des zones les plus éprouvées du département ».
Mardi matin, après ce véritable ouragan (n’ayons pas peur du terme), la région s’est réveillée sans électricité, sans eau et sans téléphone. De nombreux habitants se demandaient ce qui leur arrivait, constatant l’état de la toiture (quand celle-ci ne s’était pas envolée), les murettes effondrées, les jardins meurtris, le pire en quelque sorte. « On nous parlait d’apocalypse pour l’an 2000, nous y sommes » soupiraient les plus fatalistes.
Les commerçants, quant à eux, ont dû fermer leurs boutiques. Ceux disposant d’un groupe électrogène ont repris leurs activités dès mercredi. Le boulanger par exemple. Quand le pain est là, le moral revient. Dès que les magasins ont rouvert leurs portes, ce fut la ruée sur le pétrole (pour les lampes et appareils de chauffage), les piles, les bougies, les bouteilles de gaz et l’essence. D’autres préférèrent acquérir une tronçonneuse (il y a des branches à couper). Bref, quand le progrès fout le camp, une cheminée apporte de la chaleur et un butagaz permet de cuisiner !
Restait le problème de l’eau rendant la douche quotidienne impossible. Heureux étaient les possesseurs de puits, n’étant pas obligés d’acheter de l’eau minérale. La morale de l’histoire est que toute panne d’électricité provoque une véritable panique : la « fée » est présente partout, y compris dans le fonctionnement des châteaux d’eau et des chaudières...
Certains villages ne retrouveront l'électricité qu'en l'an 2000
Actuellement, la grande question est de savoir quand reviendra l’électricité, source de tous les conforts. Une partie de Montendre, dont les câbles sont enterrés, a revu la lumière dès mercredi. En soirée, les illuminations de Noël étaient présentes. A Jonzac, les équipes ont mis les bouchées doubles pour que les foyers puissent être dépannés, mais ce fut l’échec dans la nuit, contrairement à Montguyon et Pons. Finalement, après le montage d’une ligne, elle est revenue jeudi vers 16 heures au grand soulagement de la population.
Ces bonnes nouvelles ne concernent que les cœurs de villes. Les villages, quant à eux, sont toujours dans l’obscurité. « Les services EDF sont intervenus dès lundi matin pour dresser un état de lieux » souligne M. Pontégnie, responsable de l’agence de Haute-Saintonge.
La veille, dimanche, une première “petite” tempête avait provoqué une dizaine d’incidents qui avaient été réglés en fin de journée. Le lendemain, l’ampleur était différente ! « Nous ne sommes pas sortis durant la nuit en raison du danger et parce que nous ne pouvions rien tenter face aux éléments ». Que faire, en effet, quand le vent souffle à 190 km/h ?
Face aux troncs qui étaient légion sur les chaussées, la visite du réseau s’est faite à pied dans un premier temps. Un relevé a été effectué sur Jonzac et ses environs. Suivirent les secteurs de Montendre et de Pons. Par la suite, les hélicoptères permirent "d’apprécier" l’étendue du désastre dans le sud du département. Un pylône de 90.000 volts s’est efffondré, sans compter des lignes moins importantes, mais néanmoins essentielles : « 60% du réseau est par terre » constate M. Pontégnie. Aux côtés des personnels EDF et de la DDE, des entreprises spécialisées (AEL Montguyon, Lacombe, Sobeca) ont répondu présent, sans oublier des militaires d’Angers, de Montpellier, du Morbihan et des professionnels venant des pays de la Communauté européenne, Espagne, Belgique, Angleterre et Allemagne.
Il faudra six mois avant que les choses ne redeviennent comme avant : certaines communes ne renoueront avec le progrès qu’après l’an 2000. Ne nous leurrons pas, les villages les plus éloignés pourront même attendre jusqu’au 15 janvier...
Quels sont les enseignements à tirer de cette tempête ?
Que l’homme est démuni face à la nature, une vérité qu’il a parfois tendance à oublier. Sans tomber dans les folies d'une fin de siècle qui voient en ces éléments déchaînés un châtiment céleste, il serait bon que les pouvoirs publics soient mieux organisés en cas de force majeure, avec une exactitude des informations données au public. En effet, la marée noire annoncée pour l’Ile de Ré a finalement touché la Bretagne et ce qui devait être une simple tempête s’est transformé en ouragan. Enfin, les "bidasses" mobilisés à Paris - au cas où il se produirait des incidents le 31 décembre – auraient été plus utiles dans les départements sinistrés. Où se trouve la logique ? Les maires ne peuvent, à eux seuls, résoudre l’ensemble des problèmes...
C’était dans l’horreur d’une profonde nuit...
Au port des Monards, ce bateau s'est retrouvé à l'intérieur des terres (© Bertin/Perrier) |
Aujourd’hui, on peut réellement parler de désastre et c’est pourquoi le plan Orsec a été déclenché. Qui pouvait imaginer que les bourrasques approcheraient les 200 km/h à certaines heures de la nuit ? C’est pourquoi au petit matin, on ne comptait plus les arbres couchés sur les routes, les toitures envolées ou endommagées, les cheminées descellées. Les tuiles jonchaient le sol tandis que les belles pinèdes du Sud Saintonge semblaient déchiquetées par la main du destin.
D’une rare violence, les rafales ont “anéanti” conifères, chênes et autres fiertés environnementales. Selon les estimations, la forêt située en dessous de Montendre a été détruite à 80%. Les cantons de Montlieu, Montguyon et Saint-Aigulin ont été particulièrement touchés. Les alentours du bassin ludique de la cité des Pins, dont le cadre verdoyant était un atout, ne sont plus qu’un vaste champ de bataille.
Cuves malmenées du côté d'Archiac (© archives NB) |
Centre Leclerc de Jonzac (© archives NB) |
Ferme équestre de Jonzac (archives NB) |
Jonzac : Un arbre tombé sur le monument en hommage à Pierre Ruibet et Claude Gatineau (© archives NB) |
Arbre tombé à Saintes |
Cours National à Saintes (archives NB) |
• Raz-de-marée dans l'Estuaire
Le niveau de la Gironde
s'est subitement élevé de deux mètres
A ce triste constat, il faut ajouter le marais bordant l’estuaire de la Gironde. « C’est affreux » constataient mercredi après-midi Christian Leyrit, préfet, Claude Belot, président du Conseil Général et Guy Mascrès, sous-préfet de Jonzac, après avoir survolé cette zone en hélicoptère. Le marais n’est que désolation. D’après les témoignages recueillis, un raz-de-marée a recouvert toute la zone, surprenant les gens dans leurs habitations et les animaux dans leurs enclos.
Le niveau de la Gironde s’est subitement élevé de deux mètres, provoquant une vague qui a déferlé sur la bande côtière. Conséquence, les fermes isolées sont encerclées par les eaux avec les retombées qui en découlent (manque d’eau potable, approvisionnement).
La centrale nucléaire de Braud Saint-Louis a également été touchée, les digues n’étant pas assez élevées. Dans les petits ports, habituellement si pittoresques, certains bateaux ont été poussés à un kilomètre à l’intérieur des terres. Un adolescent de treize ans, Thomas Texier demeurant à Ambarès, parti chasser à la tonne avec un ami Jacques Giraud, a perdu la vie. Plusieurs autres personnes ont également été victimes de cette nuit tragique, dont un habitant de Réaux et un pompier de Gémozac, André Roland dont les obsèques ont été célébrées jeudi après-midi.
Sur le littoral, la ville de Royan a été sévèrement touchée ainsi que le front de mer de Saint-Georges de Didonne. A Chaniers près de Saintes, les serres Maguy ont été détruites. Le préjudice est estimé à 6 MF. Un élevage de lapins a également souffert, les structures s’étant effondrées sur les animaux.
Les dégâts sont énormes... et personne n’a été épargné.
A Jonzac, des arbres ont anéanti le monument élevé à la mémoire de Pierre Ruibet et de Claude Gatineau au Jardin Public. La liste est longue...
Dans le marais (archives NB) |
En plus des vents violents, un raz de marée a envahi les communes bordant l'estuaire de la Gironde (© Archives N. Bertin) |
Il faut bien se rendre à l’évidence : le pays n’est pas préparé à faire face aux catastrophes naturelles. Chaque commune a donc fait avec les moyens du bord et remercions tous ceux qui, aux côtés des professionnels (pompiers, gendarmes, bénévoles) ont apporté leur aide spontanée. Des renforts envoyés par l’armée (USC de Brignolles) sont arrivés, mais leur nombre reste modeste. « Il y a tant d’arbres sur les routes que nous ne pouvons pas être partout » reconnaît l’un des responsables de la caserne de Montendre. Sur 254 appels, seuls 35 avaient été traités jeudi matin et pourtant, personne n’a chômé. « Nous opérons par priorités. D’abord les secours aux personnes en difficulté, certaines logent actuellement à la maison de retraite, puis les maisons endommagées, les arbres obstruant la voie publique. Il y a tellement de travail que je ne sais pas si nous en verrons le bout ».
La situation est identique à Jonzac où une cellule de crise a été installée dès lundi soir. Élus, représentants de l’Etat, DDE, Pompiers, Gendarmerie, services EDF ont fait régulièrement le point. Durant cette nuit de cauchemar, 700 “naufragés de la route” ont trouvé refuge dans la capitale de la Haute-Saintonge ainsi que dans plusieurs établissements (dont le restaurant le Vieux Logis à Clam). Les gens erraient, terrorisés dans la majorité des cas.
L’une des premières tâches des pompiers a été de dégager les accès de la ville de Jonzac, l’hôpital n’étant plus accessible en raison d’arbres tombés. En rentrant de la Rochelle, Claude Belot a vu les premiers peupliers du pont d’Usseau, à Marignac, tomber sur la route « les uns après les autres. C’était impressionnant. Entre Pons et Jonzac, je roulais à 35 km/h alors qu’entre la Rochelle et Rochefort, on circulait plus facilement. Dans l’après-midi, les prévisions annonçaient des vents soufflant à 120 km/h, 140 km/h. C’était en dessous de la réalité. La Haute Saintonge est l’une des zones les plus éprouvées du département ».
Mardi matin, après ce véritable ouragan (n’ayons pas peur du terme), la région s’est réveillée sans électricité, sans eau et sans téléphone. De nombreux habitants se demandaient ce qui leur arrivait, constatant l’état de la toiture (quand celle-ci ne s’était pas envolée), les murettes effondrées, les jardins meurtris, le pire en quelque sorte. « On nous parlait d’apocalypse pour l’an 2000, nous y sommes » soupiraient les plus fatalistes.
Les commerçants, quant à eux, ont dû fermer leurs boutiques. Ceux disposant d’un groupe électrogène ont repris leurs activités dès mercredi. Le boulanger par exemple. Quand le pain est là, le moral revient. Dès que les magasins ont rouvert leurs portes, ce fut la ruée sur le pétrole (pour les lampes et appareils de chauffage), les piles, les bougies, les bouteilles de gaz et l’essence. D’autres préférèrent acquérir une tronçonneuse (il y a des branches à couper). Bref, quand le progrès fout le camp, une cheminée apporte de la chaleur et un butagaz permet de cuisiner !
Restait le problème de l’eau rendant la douche quotidienne impossible. Heureux étaient les possesseurs de puits, n’étant pas obligés d’acheter de l’eau minérale. La morale de l’histoire est que toute panne d’électricité provoque une véritable panique : la « fée » est présente partout, y compris dans le fonctionnement des châteaux d’eau et des chaudières...
A Pons (archives NB) |
Certains villages ne retrouveront l'électricité qu'en l'an 2000
Actuellement, la grande question est de savoir quand reviendra l’électricité, source de tous les conforts. Une partie de Montendre, dont les câbles sont enterrés, a revu la lumière dès mercredi. En soirée, les illuminations de Noël étaient présentes. A Jonzac, les équipes ont mis les bouchées doubles pour que les foyers puissent être dépannés, mais ce fut l’échec dans la nuit, contrairement à Montguyon et Pons. Finalement, après le montage d’une ligne, elle est revenue jeudi vers 16 heures au grand soulagement de la population.
Ces bonnes nouvelles ne concernent que les cœurs de villes. Les villages, quant à eux, sont toujours dans l’obscurité. « Les services EDF sont intervenus dès lundi matin pour dresser un état de lieux » souligne M. Pontégnie, responsable de l’agence de Haute-Saintonge.
La veille, dimanche, une première “petite” tempête avait provoqué une dizaine d’incidents qui avaient été réglés en fin de journée. Le lendemain, l’ampleur était différente ! « Nous ne sommes pas sortis durant la nuit en raison du danger et parce que nous ne pouvions rien tenter face aux éléments ». Que faire, en effet, quand le vent souffle à 190 km/h ?
Face aux troncs qui étaient légion sur les chaussées, la visite du réseau s’est faite à pied dans un premier temps. Un relevé a été effectué sur Jonzac et ses environs. Suivirent les secteurs de Montendre et de Pons. Par la suite, les hélicoptères permirent "d’apprécier" l’étendue du désastre dans le sud du département. Un pylône de 90.000 volts s’est efffondré, sans compter des lignes moins importantes, mais néanmoins essentielles : « 60% du réseau est par terre » constate M. Pontégnie. Aux côtés des personnels EDF et de la DDE, des entreprises spécialisées (AEL Montguyon, Lacombe, Sobeca) ont répondu présent, sans oublier des militaires d’Angers, de Montpellier, du Morbihan et des professionnels venant des pays de la Communauté européenne, Espagne, Belgique, Angleterre et Allemagne.
Il faudra six mois avant que les choses ne redeviennent comme avant : certaines communes ne renoueront avec le progrès qu’après l’an 2000. Ne nous leurrons pas, les villages les plus éloignés pourront même attendre jusqu’au 15 janvier...
A Saint-Genis (archives NB) |
Les serres ont souffert... |
De même que les toitures... |
Forêt dévastée (archives NB) |
Quels sont les enseignements à tirer de cette tempête ?
Que l’homme est démuni face à la nature, une vérité qu’il a parfois tendance à oublier. Sans tomber dans les folies d'une fin de siècle qui voient en ces éléments déchaînés un châtiment céleste, il serait bon que les pouvoirs publics soient mieux organisés en cas de force majeure, avec une exactitude des informations données au public. En effet, la marée noire annoncée pour l’Ile de Ré a finalement touché la Bretagne et ce qui devait être une simple tempête s’est transformé en ouragan. Enfin, les "bidasses" mobilisés à Paris - au cas où il se produirait des incidents le 31 décembre – auraient été plus utiles dans les départements sinistrés. Où se trouve la logique ? Les maires ne peuvent, à eux seuls, résoudre l’ensemble des problèmes...
jeudi 26 décembre 2019
Rétrospective 2019 : en décembre, rencontres nationales du thermalisme à Jonzac
Thermalisme : Après la douche froide du rapport de la Cour des Comptes, les professionnels créent un observatoire de l’économie des stations thermales
Table ronde en présence d'Elisabeth Bonjean, Claude Belot, Philippe Tailland, Gérard Canovas, Jean-Bernard Sempastous |
Le dernier rapport de la Cour des Comptes concernant la Région Occitanie a provoqué l’effet d’un électrochoc auprès des responsables de stations : « La région Occitanie est la première destination thermale de France devant la Nouvelle-Aquitaine et Auvergne-Rhône-Alpes. Ses 29 stations ont accueilli 188000 curistes en 2017, soit le tiers de la fréquentation nationale. Le thermalisme est géré ou soutenu par la puissance publique. Son modèle économique est assis, pour l’essentiel, sur un financement social, le remboursement des cures par l’Assurance Maladie. Dans le même temps, l’activité thermale induit des retombées à la fois économiques et financières impactant les collectivités et, plus généralement, l’aménagement du territoire. Des contrôles menés par la Chambre régionale des Comptes Occitanie, il ressort que l’activité thermale est fondée sur une offre de soins ayant aussi un impact touristique. Le modèle économique se révèle par ailleurs fragile. La politique thermale doit faire l’objet d’une stratégie plus claire où les activités « thermoludiques » pourraient tenir une place plus importante ».
Unie, la profession a réagi en annonçant la création d'un observatoire qui verra le jour en 2020. Préalablement, une enquête a été diligentée par la Fédération nationale des offices de tourisme, la Fédération thermale et climatique française et l’Association nationale des maires des communes thermales. Au total, 3246 questionnaires issus de 21 stations thermales (dont Jonzac) ont pu être exploités par l’agence Nomadéis qui a élaboré un cahier des charges. « En l’état actuel, les maires des communes thermales se doivent d’apporter une réponse concrète à la Cour des Comptes à partir des informations collectées » souligne Paul Autan, maire de Gréoux-les-Bains et président de l'Association des maires de communes thermales.
« Nous disons que le thermalisme a un impact, mais il faut le démontrer » ajoute Camille Rives, responsable d’investissement tourisme, culture et loisirs à la Banque des Territoires.
Propos corroborés par Thierry Dubois, président du Conseil national des établissements thermaux : « ce qui est dit et certifié doit être prouvé, sinon ce n’est pas vrai. D’où la nécessité d’une étude sérieuse et nécessaire sur les données économiques, nombre de curistes, chiffres d’affaires des établissements, personnel, nuitées, retombées commerciales, touristiques, etc. L’observatoire recueillera des données sur une durée de six ans. Ce gros effort financier est soutenu par la Fédération, la CNETh , l’Association des maires des communes thermales et la Caisse des dépôts et consignations. Les résultats obtenus renforceront la confiance des tutelles et de l’Assurance Maladie. L'observatoire sera représentatif si tous les professionnels, y compris les offices de tourisme, acteurs de l’offre locative, commerçants, élus référents, acceptent de répondre. On doit tout connaître de la station et son environnement ».
Enquête auprès des clientèles des stations thermales conduite par l'agence Nomadéis |
Elisabeth Bonjean :
« Le curiste d’aujourd’hui est moins âgé que Mick Jagger ! »
S’il avoue ignorer le chiffre d’affaires de la station thermale de Jonzac, Claude Belot, maire de cette ville, connaît par contre l’impact qu’a le thermalisme sur l’économie de la Haute Saintonge (soit 3500 lits sur Jonzac et périphérie). En 1979, un forage lié au réseau géothermique a fait jaillir des entrailles de la Terre une eau située à 2000 mètres de profondeur. Démontrant les vertus curatives de cette eau, la thèse de médecine du dr Louis Chalié a été le premier maillon des futurs thermes, projet porté par Claude Belot et son équipe. En 1986, leur implantation aux carrières d’Heurtebise a transformé la physionomie d'une sous-préfecture ronronnante en centre animé. Depuis, l’établissement géré par la Chaîne Thermale du Soleil n’a cessé de progresser et vise les 25000 d'ici cinq ans (17000 curistes par an actuellement).
Le premier magistrat estime que l’observatoire sera le bienvenu : « nous sommes tous pragmatiques et il faudra sans doute s’ajuster ». Et de rappeler les bonnes relations entre la municipalité et le directeur de la station, Serge Espin, qui n’est un « parachuté » !
Le Conseil Régional envisage de mener des recherches sur la nouvelle station de Saint-Jean d’Angély en Charente-Maritime. Qu’apportera-t-elle au secteur de Saint-Jean, quelles seront les nouvelles perspectives ? Ce travail s’effectuera en lien avec l’Université. « C’est une belle opportunité puisque cette station va démarrer. Le curiste d’aujourd’hui est plus jeune que Mick Jagger ! Nous devons partir à la conquête du curiste connecté ».
Pour Philippe Tailland, maire de Lamalou-les-Bains, l’observatoire est un outil important pour mieux se défendre et se projeter : « j’ai été auditionné par la Cour des Comptes et j’étais convaincu d’avoir convaincu. Le rapport a été une douche froide car il a été dit que nous n’avions pas apporté d’éléments prouvant ce que nous avancions ». Axé autour d’une source ou d’un forage, le thermalisme ne peut pas se délocaliser : « il faut donc du lourd ! ».
Gérard Canovas, maire de Balaruc-les-Bains, acquiesce. A Balaruc, un investissement de 60 millions d’euros a été réalisé aux thermes pour pérenniser les emplois et développer l’établissement : « nous n’avons aucun renseignement sur l’impact. Avec l’observatoire, ce sera différent ».
Paul Audan s’interroge sur le pourquoi de ce rapport de la Cour des Comptes : « les constats ont été négatifs avec des a priori. Je félicite les professionnels du thermalisme de leur réaction et la Cour des Comptes de les avoir alertés ».
Jean-Bernard Sempastous, ancien maire de Bagnères de Bigorre et député des Hautes Pyrénées, se demande quelle sera la place des parlementaires dans l’observatoire : « Comment peut-on vous accompagner ? » dit-il.
Vous l’avez compris, l’observatoire, exercice inédit à l’échelon national, apportera de nombreuses réponses qui permettront une analyse globale de la vie des stations thermales et des territoires qui les accueillent. Toute modification des remboursements de soins, entraînant une baisse de la fréquentation, serait un problème pour les exploitants. Dans ces conditions, on comprend mieux leur large mobilisation…
Geoffroy Roux de Bézieux avait enregistré une vidéo qui a été présentée au public réuni à Jonzac |
Rétrospective 2019 : en décembre, à Mortagne sur Gironde, inauguration de l’espace socio-culturel Michel Suire
Michel Suire (© Didier Catineau) |
Inauguration de l'espace socio-culturel (© LS) |
Ouvert à tous les Mortagnais, on y trouve la bibliothèque, l'espace informatique où se tient la permanence pour les formalités administratives en partenariat avec le centre social de Cozes, un espace de projection où l'on peut se réunir et un espace d'exposition.
D'ores et déjà, on peut y découvrir les photographies de Thierry Martin, superbes clichés en noir et blanc ainsi qu'une exposition itinérante « La source du temps » proposée par le centre socio-culturel de Meschers sur les puits et lavoirs de nos villages.
Offertes à la communes, les maquettes des sabliers de la Gironde, réalisées entre les années 1950 à 2000 par M. Robert, ont trouvé leur place en ce nouvel endroit !
Livres et expo photos de Thierry Martin (© Lucile Savary) |
Un espace à découvrir. La mairie s'est largement impliquée dans ce projet |
A l’occasion du premier salon du livre de Mortagne dans les années 2000, Michel Suire s’était confié, racontant ce qu’avait été sa vie avant son installation à Mortagne. Convivial, dynamique, il savait communiquer ses passions. La maladie, malheureusement, a fini par l’emporter en 2012.
Retour sur cette rencontre haute en couleurs :
Michel Suire a plus d‘un secret dans son sac. Tout au long de sa carrière, cet homme ouvert et imaginatif a bougé ! Le contact, il connaît, de même que le monde de la restauration. Peu le savent, mais il a créé en Seine-et-Marne un restaurant renommé « la Mare au Diable » en souvenir de l’écrivain George Sand qui séjourna, jadis, dans cette grande maison et y rencontra son futur époux.
La retraite venue, rester inactif lui semblait impossible. A l’ombre des falaises crayeuses de Mortagne, commune où il a élu domicile avec son épouse, il a choisi de s’investir dans la vie associative. Histoire de faire avancer les choses et de se rappeler au bon souvenir de ses amis de Jarnac, la ville charentaise où il a grandi. Avec plaisir, les Saintongeais ont accueilli ses idées. Car l’homme est sympathique. Mieux, il est généreux, de cette bonté qui fait du partage un acte naturel. Jamais d’arrière-pensée : quand il donne sa parole, il la tient ! C’est pourquoi, le premier salon du livre, organisé dernièrement, a été une réussite.
Les auteurs ont apprécié ce rassemblement près du port, sans doute l‘un des plus pittoresques de l’estuaire. Dimanche soir, Jean-Marc Soyez, écrivain bien connu, n’en revenait pas : en une journée, il avait vendu une centaine d'ouvrages tandis que Pierre Dumousseau soulignait, avec sa verve habituelle : « la fréquentation a été meilleure à Mortagne qu’à la Rochelle ! ».
Tous les participants étaient satisfaits, de Philippe Deblaise, responsable de la librairie Philippica à Laurent Millet, sans oublier Jean-Claude Lucazeau et ses croquis saintongeais, Bernard Mounier, auteur d’une étude détaillée sur Talmont, Yves Viollier, René Val, Michel Teodosijevic ou Michel Le Collen dont les photos aériennes sont une « pure merveille ».
Bref, quelque trois mille personnes ont pu rencontrer écrivains, éditeurs et associations (dont l’Université d’Eté de Jonzac et les Archives Historiques de Saintonge et d’Aunis). Le port de Mortagne avait rarement une telle affluence, remarque d’un vieux Mortagnais !
Samedi soir, la conférence donnée par Didier Coquillas, médiateur scientifique, a suscité des interrogations quant à une probable montée des eaux due au réchauffement de la planète. Dimanche, Maryse Guédeau a rassemblé les liseurs de Xaintonge, dont Pierre Péronneau, petit-fils de Goulebenèze. O jhavassait dur dans thielle grange de chez Mas ! A l’initiative de François Julien Labruyère et de Didier Catineau, le café littéraire consacré à l’académicien Pierre-Henri Simon, natif de Saint-Fort-sur-Gironde, a intéressé le public qui s’est pareillement régalé des légendes de maître Dumousseau. En soirée, les jeunes pianistes du Conservatoire Régional ont démontré qu’ils avaient bien du talent.
Que du bonheur en ces 23 et 24 juillet !
Alors, heureux, Michel Suire ? « L’Office de Tourisme l‘est forcément » répond-il, une étincelle bleutée dans le regard. En 2006, il y aura sûrement une nouvelle édition dont les "modalités" restent à définir. Une évidence s’impose : « organiser une telle manifestation, c’est vraiment du travail ! »... Bon courage !
Michel Suire et Maryse Guédeau (archives) |
Miche Lis au salon du livre de Mortagne (archives) |
Jean-Claude Lucazeau (archives) |
Très bonne ambiance au salon du livre créé dans les années 2000 |
A droite de la photo, Michel Suire, surnommé « bizut » par ses copains de Jarnac-Charente dont l’ancien maire Michel Royer et M. et Mme Doucet de Jonzac. « Pourquoi ils m’appellent comme ça ? J’avais une dizaine d’années et nous étions en camping. Or, il y avait trois Michel. Pour nous reconnaître, je pris le nom de bizut. A 65 ans, je le porte encore » expliquait-il en riant !
Rétrospective 2019 : en novembre, un loup identifié du côté de Saint-Thomas de Conac
Mercredi 20 novembre après-midi, un grand canidé a été pris en photo à
proximité de parcelles de vigne sur la commune de Saint-Thomas de
Conac, au sud-ouest du département.
L’observateur a transmis la photographie (et plusieurs détails) à
l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage qui l’a
authentifiée comme étant celle d’un loup gris (Canis lupus lupus).
Cet évènement est à rapprocher de la confirmation par la mairie de Mortagne, jeudi 21 novembre, de la découverte de brebis mortes il y a une quinzaine de jours sur la ferme bio de la Gravelle qui était restée inconnue jusqu’à ce jour, sans que l’ONCFS soit dans la capacité d’affirmer le lien entre les faits en raison des délais.
L’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage dispose d’un maillage territorial d’agents spécialement formés à la reconnaissance des indices de présence du loup et aux expertises de constats d’attaques sur animaux sauvages ou bétail domestique, y compris dans la totalité des départements de la région Nouvelle-Aquitaine où la présence de cette espèce protégée est occasionnelle.
L’ONCFS poursuit ses investigations pour déterminer l’origine de cet animal et collecter des informations qui pourraient permettre de le localiser.
Toute observation suspecte de grand canidé ou tout constat d’attaque sur animaux sauvages ou bétail domestique doivent être rapidement signalés au service départemental compétent de l’ONCFS (Service départemental de Charente-Maritime : 05.46.74.95.20 – sd17@oncfs.gouv.fr).
Il est rappelé que le loup est une espèce protégée.
Les loups semblent avoir disparu de Charente-Maritime dans la seconde moitié du XIXe siècle |
Cet évènement est à rapprocher de la confirmation par la mairie de Mortagne, jeudi 21 novembre, de la découverte de brebis mortes il y a une quinzaine de jours sur la ferme bio de la Gravelle qui était restée inconnue jusqu’à ce jour, sans que l’ONCFS soit dans la capacité d’affirmer le lien entre les faits en raison des délais.
L’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage dispose d’un maillage territorial d’agents spécialement formés à la reconnaissance des indices de présence du loup et aux expertises de constats d’attaques sur animaux sauvages ou bétail domestique, y compris dans la totalité des départements de la région Nouvelle-Aquitaine où la présence de cette espèce protégée est occasionnelle.
L’ONCFS poursuit ses investigations pour déterminer l’origine de cet animal et collecter des informations qui pourraient permettre de le localiser.
Toute observation suspecte de grand canidé ou tout constat d’attaque sur animaux sauvages ou bétail domestique doivent être rapidement signalés au service départemental compétent de l’ONCFS (Service départemental de Charente-Maritime : 05.46.74.95.20 – sd17@oncfs.gouv.fr).
Il est rappelé que le loup est une espèce protégée.
Rétrospective 2019 : en octobre, La ville de Jonzac s'achète une île !
Bientôt le renouveau de l'île de chez Robin où ont chanté Maurice Chevalier et Gilbert Bécaud
Lundi soir, le conseil municipal a voté l'acquisition de l'île de chez Robin |
Deux ponts seront construits afin de rendre accessible ce havre de fraîcheur aujourd'hui à l'abandon. Y poussent de beaux arbres dont l'un (un platane) semble avoir un âge respectable. Ce lieu parle aux Jonzacais : ainsi Pierre Jean Ravet se rappelle qu'enfant, c'était l'un de ses terrains de jeux avec les copains du quartier dont Bernard Lévêque, l'ancien patron de La Haute-Saintonge. Nul doute que les habitants de la place du Champ de Foire, dont le maire actuel Claude Belot, gardent en leurs mémoires de joyeux souvenirs de ce temps d'avant.
Une île née du reprofilage de la Seugne
L'île est au milieu de la Seugne, en contrebas de la place du Marché (superficie 26 ares) |
Aujourd'hui abandonnée, l'île sera de nouveau accessible grâce à deux passerelles |
L'ile de chez Robin (non loin de l'aire de jeux) résulte du reprofilage de la Seugne au XIXe siècle. En effet, dans la nuit du 15 au 16 janvier 1843, un événement s'est produit qui sera à l’origine d’une profonde modification de l’urbanisme jonzacais. Une nouvelle crue dévastatrice de la Seugne prive la population des trois ponts de bois qui franchissent les deux bras de la rivière et le canal de fuite du moulin (le pont de Réaux connaît pareil sort).
La ville haute est coupée de la ville basse, c'est-à-dire du quartier des Carmes. Devant l'étendue des dégâts et les problèmes qu'ils posent à la population, la municipalité opte pour la construction d’un nouveau pont qui réglera le problème des crues et celui du franchissement de la Seugne. Elle réclame la construction d’un pont plus large, passant de cinq à huit mètres, ce qui implique de reculer d’environ un mètre cinquante les façades de toutes les maisons situées entre la porte de ville et le palais de justice.
Sur le plan Bourrilhon de la fin du XVIIIe siècle, on aperçoit l'ancien tracé de la Seugne en centre ville et les trois ponts qui seront détruits par la crue de 1843 |
Ils sont à l'origine de l'île dite de "chez Robin", du nom de son dernier propriétaire (qui possédait une épicerie et un service de taxis). « Cette bande de terre est une partie de la prairie qui bordait la Seugne » souligne James Pitaud.
Souvenirs, souvenirs !
Dans les années 50, le comité d'organisation de la fête de la Saint-Gervais. On reconnaît MM. Soulignac, Busch, Massiot, Jousseaume, Morniche, Lhoumeau, Latorse, Mlle Goguet (archives James Pitaud). |
Article de la Voix Jonzacaise (Jonzac à la une) |
Sur la place du marché, l'immeuble de l'épicerie Robin est en vente. L'île de la Seugne, propriété des héritiers, vient d'être acquise par la ville |
Pour apercevoir l'île, pas compliqué, il suffit de descendre vers la Seugne... |
Et vous la verrez au milieu de la rivière ! On peut également emprunter la promenade qui part du Pont de Pierre |
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