vendredi 26 janvier 2024

Jonzac : En février, congrès international des Eurochestries

Sans attendre l’été, les Eurochestries convient le public à assister à un concert, un film et des conférences à Jonzac


Cette année, pas besoin d’attendre l’été, grâce à Eurochestries International qui a choisi d’organiser à Jonzac son Congrès International annuel. Du 21 au 25 février, organisateurs de festivals et de concerts, chefs d'orchestre et chœurs, responsables d'orchestres ou d'institutions musicales, musiciens, compositeurs, partenaires, et toute personne intéressée par les échanges musicaux internationaux et le mouvement Eurochestries seront rassemblés pour faire le point sur les activités de l'année, envisager les orientations et projets futurs, et aborder des thèmes qui aideront chacun à mener des activités culturelles pour les jeunes.

Organisé chaque année dans un pays différent (Maroc, Espagne et Croatie pour les trois dernières éditions), ce rendez-vous annuel est un point essentiel d’animation du réseau international qui permet au festival Eurochestries Charente Maritime de trouver des nouveaux orchestres et musiciens et de garder la dynamique renouvelée chaque année que nous lui connaissons depuis des années.

Pour rappel, ce festival international d’orchestres de jeunes réunit chaque été 320 jeunes musiciens âgés de 15 à 25 ans pour 60 concerts en Charente Maritime, Charente et Gironde et deux concerts de clôture réunissant tous les participants.

Le festival est riche d’une grande diversité d’actions sociales et culturelles, dont les académies musicales, la transmission de valeurs interculturelles et la mise en valeur de notre patrimoine.

Au-delà des rencontres réservées aux congressistes, certains temps sont ouverts au grand public :

CINÉMA : La projection du film "Divertimento" qui relate le début de carrière de la cheffe d’orchestre Zahia Ziouani, qui a commencé grâce à sa participation aux Eurochestries. Zahia Ziouani sera présente en personne pour une conférence à l’issue du film. Rendez-vous vendredi 23 février au cinéma de Jonzac Le Familia à 19 h 45. Tarif unique 10€ Réservations : 05 46 48 49 29

CONFÉRENCE : Le lendemain, Zahia Ziouani donnera une conférence à 11 h au Centre des Congrès de  Jonzac. Réservations : 05 46 48 25 30

CONCERT : Un concert avec 5 jeunes instrumentistes talentueux révélés par l’émission de télévision de France 2 « Prodiges », et le chœur des jeunes de l’Académie de Poitiers « Acad’Ô Chœur ». Venez nombreux samedi 24 février à 20 h 30 au Centre des Congrès de Jonzac. Tarifs : 18€ adultes | 10€ étudiants et - de 18 ans | Gratuit pour les - de 10 ans Réservations : 05 46 48 49 29

Les Républicains de la Charente-Maritime soutiennent les agriculteurs et les pêcheurs : « un agriculteur sur quatre aujourd'hui vit sous le seuil de pauvreté »

Communiqué des Républicains de la Charente-Maritime 

« Depuis des semaines, en Charente-Maritime et dans toute la France, en renversant les panneaux d'entrée de nos communes, les agriculteurs dénoncent ce monde où l'on marche sur la tête. La détresse de l'agriculture française est un drame qui touche chacun d'entre nous car la France est d'abord un peuple de paysans qui a longtemps été une très grande puissance agricole.

Or, un agriculteur sur quatre aujourd'hui vit sous le seuil de pauvreté. Cette situation n'est pas acceptable. Le cri de colère et de désespoir qu'ils poussent est légitime car les responsabilités sont connues. Le déclin de la puissance agricole française est lié à un trop plein de normes, de surrèglementations, de charges excessives, d'une productivité trop faible et d'un besoin croissant d'investissement et d'innovation. Les remèdes sont aussi connus : Les Républicains ont proposé et adopté au Sénat en février 2023 une proposition de loi qui remédie concrètement à ces problèmes. Pourquoi n'est-elle pas inscrite à l'ordre du jour à l'Assemblée afin qu'elle soit appliquée?

L'heure n'est plus à un énième comité Théodule. Le Gouvernement doit agir ! Il y a urgence ! L'heure est au courage politique, il en va de la survie de notre agriculture et de notre souveraineté alimentaire.

Si ce problème est national, il est aussi européen. La directive « Farm to Fork » programme la décroissance agricole. C'est suicidaire, alors même que de plus en plus de populations sont sous alimentées compte-tenu des catastrophes climatiques. 

Notre candidat François-Xavier Bellamy a formulé 5 propositions : Abroger toutes les normes françaises ajoutées à la réglementation européenne ; ne pas importer l'agriculture que nous refusons de produire Stopper l'inflation des normes pour les agriculteurs ; sanctuariser la politique agricole commune , respecter les agriculteurs en construisant une politique agricole avec eux.

Si l'on devait résumer en un mot ce qu'attend la France agricole : un souffle de liberté. Alors, nous demandons à Emmanuel Macron et son gouvernement d'arrêter et de redonner la fierté à nos agriculteurs et pêcheurs de vivre de leur travail et nous nourrir ».

David Labiche - Président Les Républicains de la Charente-Maritime

« Redonner la fierté à nos agriculteurs de vivre de leur travail et nous nourrir »

Soutien de Sylvie Marcilly, présidente du Département de la Charente-Maritime aux agriculteurs

La souveraineté alimentaire doit être une priorité nationale

Mercredi 24 janvier, lors de la journée de mobilisation nationale des agriculteurs, Sylvie Marcilly, Présidente du Département de la Charente-Maritime, accompagnée d’Alexandre Grenot, Gilles Gay et Gérard Pons, Vice-présidents du Département, s’est rendue sur les barrages de l’A10 à Saintes pour affirmer son soutien aux agriculteurs du territoire, mobilisés en nombre pour leur « survie » et protestant contre des réglementations nationales et européennes toujours plus contraignantes.

 Bien que le Département ait perdu sa compétence générale, il porte au quotidien une politique volontariste de soutien au monde agricole. Il se mobilise aujourd’hui pour une profession en souffrance. L’agriculture fait partie du patrimoine charentais-maritime. Notre Département compte plus de 5 800 exploitations et 425 000 hectares de surfaces agricoles utiles : c’est plus de 60% de notre territoire. Nous ne pouvons pas évoquer la Charente-Maritime sans penser en même temps aux produits emblématiques de notre terroir : le beurre, le sel, les huîtres, le pineau... Autant d’atouts qui font notre identité et notre fierté.

Selon le recensement agricole, en 10 ans, la France a perdu 21% de ses exploitations agricoles. En cause, une population vieillissante et une profession à l’avenir incertain, soumise à des normes changeantes et toujours plus nombreuses et contraignantes. Autre chiffre éloquent : 17,4% des ménages agricoles français vit sous le seuil de pauvreté (INSEE), un taux deux fois plus élevé que dans le reste de la population française.

© Département 17

Des pressions financières administratives et culturelles

Entre la hausse des charges (prix de l’énergie, des engrais, du gazole, etc) et la diminution de leur prix de vente, en particulier pour la filière céréalière, amplifié par une concurrence étrangère déloyale, les revenus des agriculteurs sont parmi les plus bas de France. Ce à quoi s’ajoute des politiques européennes, notamment de protection de l’environnement avec le redouté « Pacte Vert », et des contraintes administratives modifiant sans cesse l’usage des produits phytosanitaires et la règlementation en matière de gestion de l’eau, la tension et les crispations se multiplient. Quitte à faire craquer tout un système.

Manger17©Maxime Huriez
1,3 millions d'euros en faveur de l'agriculture charentaise-maritime

Aides à l'installation qui permettent d'accompagner une vingtaine de projets chaque année. 23 agriculteurs ont ainsi été aidés en 2023, ce qui représente 115 000 € d'aides. Dans le domaine de l'aquaculture, ce sont 250 000 € qui ont été mobilisés pour développer la filière conchylicole et sécuriser les créations d'entreprises. Le Département intervient aussi en appui des agriculteurs pour l'achat et la réparation de matériel, le développement des circuits courts de proximité, l'amélioration de leur performance agro-environnementale, la prevention sanitaire...

Valorisation des produis locaux. Le Département s'est engagé dans le développement des circults courts et de proximité, grâce à la marque « + de 17 dans nos assiettes » et le site manger17.fr, lancé en juillet 2021 avec la Chambre d'Agriculture. A ce jour, 125 producteurs agricoles et 9 artisans sont engagés dans cette démarche. Pour que les 26 000 collégiens charentais-maritimes puissent aussi en bénéficier, un partenariat a été conclu avec avec la plateforme Agrilocal, qui met en relation producteurs et services de restauration collective afin que des repas et des mets locaux soient proposés dans les établissements scolaires.

Le Département est pleinement mobilisé sur la question de l'eau, de sa qualité et de son accessibilité, avec pour priorité de veiller à la compatibilité des usages. 

Le programme Ressources offre à ce titre une solution concrète. ayant déjà permis d'engager un travail d'ampleur afin de garantir la préservation de certaines rivières, comme celle de l'Arnoult par exemple, et de lutter contre la dégradation de la qualité de l'eau prélevée en nappe semi-captive, comme sur le captage de Lucérat.

A chaque fois, les agriculteurs ont répondu présents et se sont toujours montrés partants pour faciliter les échanges, car ils sont aussi les premiers à souffrir de la pollution de l'eau. C'est là un enjeu de santé publique et une question cruciale pour le maintien de leur activité dans de bonnes conditions.

L'Etat doit apporter des réponses fortes, afin de valoriser le fruit de leur travail et leur rémunération. Il doit également engager des simplifications administratives et plus de cohérence dans la réglementation qui leur est imposée, notamment en matière de produits phytosanitaires.

C'est pourquoi le Département a voulu, à travers sa motion votée dès sa session d'hiver, en décembre 2023, interpeller le Gouvernement pour souligner l'incohérence entre la vente autorisée de produits phytosanitaires et la réglementation qui impose ensulte aux producteurs d'eau potable, d'en limiter la concentration dans l'eau distribuée au robinet.

mardi 23 janvier 2024

Contestation agricole : Difficultés de circulation mercredi 14 janvier dans le département

Communiqué de la préfecture :

A l'appel des organisations syndicales agricoles, plusieurs actions sont annoncées dans le département visant à ralentir et à bloquer la circulation. En conséquence, les restrictions de circulation suivantes sont à prévoir :

› Fermeture de l'autoroute A10 à partir de 6 h :

- dans le sens nord-sud, à hauteur de l'échangeur 34 (Saint-Jean-d'Angély);

- dans le sens sud-nord, à hauteur de l'échangeur 35 (Saintes).

A partir de 17 h :

- dans le sens nord-sud, à hauteur de l'échangeur 34 (Saint-Jean-d'Angély)

- dans le sens sud-nord à hauteur de l'échangeur 36 (Pons).

• Les usagers seront déviés :

- sens nord-sud : via la RD150, RN141 et RD137 pour reprendre l'A10 à Pons ;

- sens sud-nord jusqu'à 17 h : via la rocade de Saintes (RD137, RN141), et RD 150 pour reprendre l'autoroute à Saint Jean-d'Angély.

- sens sud-nord à partir de 17 h : via la RD137, RN141 et RD150 pour reprendre l'autoroute à Saint Jean-d'Angély.

› Fermeture de l'A837 :

• A partir de 6 h : dans les deux sens de circulation à hauteur de l'échangeur de Tonnay-Charente.

Les usagers seront déviés :

- dans les 2 sens via la RD 137.

Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime encourage les automobilistes à annuler ou reporter leurs déplacements et à privilégier lorsque cela est possible le télétravail. Les usagers de la route sont appelés à la plus grande vigilance sur les axes de circulation. Les services de l'État seront mobilisés pour assurer la sécurité de chacun et assureront ultérieurement une communication sur l'évolution de la manifestation.

Avant de prendre la route, les usagers peuvent contacter le 3605 pour plus d'informations.

jeudi 18 janvier 2024

Jonzac : On est sur le pavé rue James Sclafer !

Dans le cadre des travaux de réfection de la voirie, le remplacement des pavés a commencé dans la rue piétonne James Sclafer, comme le montrent ces photos. Ils dureront un mois environ. La rue est fermée à la circulation automobile et le stationnement des véhicules est interdit. L'accès reste autorisé aux piétons et aux vélos.

La mairie prie les usagers de l'excuser pour les désagréments occasionnés et les remercie de leur compréhension.

Poitiers : La bibliothèque universitaire Lettres et sciences humaines désormais adaptée aux nouveaux usages

Gérard Blanchard, vice-président du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, participera à l’inauguration de la bibliothèque universitaire Lettres et sciences humaines de l’Université de Poitiers jeudi 25 janvier 

Bibliothèque universitaire Lettres et sciences humaines (© Université Poitiers)
La rénovation de la bibliothèque universitaire (BU) de Lettres et Sciences humaines s’intègre dans un projet plus global de l’Université de Poitiers qui souhaite rénover l’ensemble de son réseau de bibliothèques (12 au total implantées sur 5 sites). Objectif : rénover les lieux d’études et de stockage en les adaptant aux nouveaux usages.

Le projet concernant la BU Lettres et Sciences humaines a été retenu dans le cadre du Contrat de plan Etat-Région (CPER) 2015-2020. Ce bâtiment, conçu par l’architecte Jean Monge au début des années 70, avait reçu l’Equerre d’argent pour ses façades qui ont été maintenues et revalorisées par un ravalement complet.

Le projet a consisté à améliorer le fonctionnement et le confort d’usage, tant pour les personnels que pour les usagers, ainsi que la qualité environnementale et la performance énergétique du bâtiment en adaptant les espaces de travail à la diversité des pratiques et aux nouvelles attentes : travail sur projet, travail collaboratif, travail connecté sur outils numériques ; en mettant à disposition des ressources numériques adaptées (matériel, documentation, logiciels, ressources pédagogiques) dans un espace convivial et modulable ; en facilitant l’accueil et l’orientation des publics et en favorisant l’identification et la valorisation des ressources et des services offerts ; en valorisant les productions des étudiants et des enseignants-chercheurs et en facilitant l’inclusion des personnes en situation de handicap par une adaptation des locaux et le développement de services adaptés, en valorisant le fonds documentaire ancien détenu par l’Université ; en améliorant l’attractivité et la convivialité des espaces grâce à leur confort d’usage et les services supplémentaires, notamment un point restauration/buvette.

S’agissant de la performance énergétique, l’Université a choisi de répondre à plusieurs cibles de Haute Qualité Environnementale (HQE) avec pour objectif un niveau final défini comme « performant ».

La Région a participé à ce projet à hauteur de 2,25 millions d’euros au titre du CPER 2015-2020

Jonzac/Cérémonie des vœux du Conseil Départemental : Soutien aux communes et valorisation des chefs d'entreprises innovants

La semaine dernière à la mairie de Jonzac, les conseillers départementaux avaient invité les maires de Haute-Saintonge à la cérémonie des vœux en présence de la présidente, Sylvie Marcilly. Ils en ont profité pour rappeler leur soutien aux communes 

De droite à gauche, Sylvie Marcilly, présidente du Département, Chantal Guimberteau, Christophe Cabri, conseillers départementaux Jonzac/Archiac, Marie-Christine Bureau, Jacky Botton (Pons), Jeanne Blanc, Yves Poujade (les Trois Monts)

Christophe Cabri, Chantal Guilberteau, Yves Poujade, Jeanne Blanc, Marie-Christine Bureau et Jacky Botton : c'est la première fois que les maires étaient conviés par l'ensemble des conseillers départementaux de Haute-Saintonge à saluer la nouvelle année. Qui plus est dans la salle des mariages, symbole de l'unité qui règne dans le sud du département ! 

Dans son allocution, Christophe Cabri souligna l'implication des élus : « Avec Chantal, nous essayons de répondre à vos questions, de vous apporter notre aide ». Se tournant vers Sylvie Marcilly, il rappela combien il était agréable de travailler à ses côtés : « Vous avez votre personnalité et vous n'hésitez pas à quitter La Rochelle. Il n'y pas pas si longtemps en effet, vous vous trouviez à Saint-Simon, Jonzac et Neuillac. Quand on fait de la politique, il faut aimer les gens et vous le démontrez en vous rendant souvent sur notre territoire. Vous pouvez compter sur ma loyauté. Ensemble, l'équipe départementale avance pour la Charente-Maritime et la qualité de vie de ses habitants ». 

A droite, Michel Delord, en charge des contrats de proximité

Chantal Guimberteau appela à ses côtés Michel Delord, directeur adjoint du Département et référent Haute-Saintonge quant aux contrats de proximité. Le Conseil départemental porte un intérêt constant aux petites communes : « Si on fait abstraction des droits de mutation et des aides à la voirie, le canton de Jonzac et la CDCHS ont reçu un peu plus de 2 millions d'euros ». Un effort à souligner !

« J'aime aller à votre rencontre. En ces temps difficiles, chacun dans vos fonctions, vous êtes dans l'action tout en manifestant de la bienveillance » enchaîna Sylvie Marcilly. « Nous avons une lourde responsabilité sur nos épaules. Toute l'équipe départementale évolue dans un esprit constructif. Je salue l'engagement de notre plus jeune maire, Paul Bergier, qui vient d'être élu à Lonzac. La relève est assurée ». L'année 2023 n'a pas été un long fleuve tranquille en Charente-Maritime : « nous avons dû faire face à l'imprévu dont un séisme en juin endommageant 900 maisons et mobilisant pompiers et gendarmes. A ce jour, les rapports d'expertise ne sont pas encore produits. En conséquence, le Département a lancé une mission d'appui. Notons également les inondations qui ont gravement touché Saintes et le bassin aval de la Charente, des feux de forêt et l'érosion du trait de côte. Une cellule opérationnelle a été créée afin d'agir 24h/24. En 2023, ont été mis en place les contrats de proximité ; le plan jeunesse porté par Alexandre Grenot ; 56 millions d'euros ont été consacrés à la rénovation énergétique des collèges. Dans le domaine social, nous accompagnons les personnes en difficulté, nous renforçons nos actions et encadrons le Foyer départemental de l'enfance. Nous sommes très attentifs aux jeunes. Comment faire pour éviter les fractures qui pourraient impacter leur avenir ? A ce sujet, nous souhaiterions une aide accrue de l'Etat qui nous sollicite pour aller plus loin. Il en est de même pour le logement. L'accès à l'emprunt est de plus en plus compliqué. Espérons qu'en 2025, les taux seront acceptables. Cette année comme les précédentes, nous serons aux côtés des communes. Vous connaissez l'attachement que je porte au département, vous pouvez compter sur moi ». 

Place à l'innovation : Savez-vous que la région produit du whisky, à Neuillac plus précisément ? Ces innovations s'insèrent dans un projet porté par Christophe Cabri. En 2024, seront lancées les Tribunes de l'Innovation valorisant les chefs d'entreprise du département. Un mini concours Lépine à destination des jeunes sera organisé en partenariat avec des professionnels. « Si vous avez des talents dans vos communes, n'hésitez pas à nous contacter. Comme le Département récompense les sportifs de haut niveau, il va mettre en lumière les chefs d'entreprise qui font preuve d'initiative, créateurs d'emploi ».  

Cette rencontre s'est achevée par le traditionnel verre de l'amitié.

L'info en plus

• Sylvie Marcilly a remercié Michel Delord qui s'occupait jusqu'alors du social au Département : « En prenant en charge les contrats de proximité, nous lui avons demandé de travailler entre autres sur les équipements, l'environnement, etc. Nous ferons une revue annuelle des projets ».

• Parmi les autres sujets, la poursuite du contournement de Marans et du nouveau du côté de Fort Boyard.

• Whisky de Haute Saintonge : Ce whisky est élaboré à Fontagard, sur la commune de Neuillac, par Adrien Granchère.

• Les élus ont remercié leurs collaborateurs, Aurélien et Mahaut. 

A 34 ans, Paul Bergier, nouveau maire de Lonzac, est le "Gabriel Attal de Haute-Saintonge" ! 

• Félicitations à Marie-Hélène Vallier, maire de Consac, promue Chevalier dans l'Ordre du Mérite (bénévolat associatif). Notons qu'elle a sur sa commune une association, l'ATEL (Association Travail Environnement Local), créée en mai 1994 à l’initiative de la municipalité qui souhaitait apporter une réponse au chômage des jeunes du territoire et aux besoins d’entretien du patrimoine vert. En 2000, elle a été agréée Ateliers et Chantiers d’Insertion. Aujourd’hui, elle accompagne une cinquantaine de personnes chaque année. Parmi ses prestations, l’entretien des espaces verts et naturels et du patrimoine bâti, les travaux viticoles : tirage des bois, liage, épamprage et relevage ; les travaux agricoles : cueillette, désherbage, éclaircissage…

Félicitations à Marie-Hélène Vallier

lundi 8 janvier 2024

Jonzac : La rue James Sclafer sera fermée à la circulation pendant un mois à partir du 15 janvier

Avis à la population ! A partir du 15 janvier, la rue piétonne James Sclafer (qui passe sous la Porte de Ville et remonte place de la République) sera en travaux, donc fermée à la circulation. Les pavés, déjà anciens, seront remodelés. A cette opération qui durera une semaine, succéderont trois semaines de séchage. L'artère sera donc interdite aux voitures durant un mois environ, mais les piétons pourront l'emprunter normalement (et bien sûr les riverains !). 

Les autres voies seront accessibles. Pour se rendre place du château par le centre ville, il conviendra d'emprunter la rue Sadi Carnot. Pas de problème du côté de la place de l'Eglise puisque la rue de Verdun n'est concernée par aucun chantier. 

« Nous avons engagé 15000 euros dans cette rénovation. Nous allons voir ce que ça donne avant d'envisager d'autres interventions. Notons que la rue de Verdun, piétonne elle aussi, est moins abîmée que la rue James Sclafer » souligne le maire Christophe Cabri.

   

Pons/Saint-Germain de Lusignan/Cherves Richemont : Trois concerts de l'orchestre symphonique Symphonia les 20, 21 et 28 janvier

Ce concert sera entièrement consacré au compositeur norvégien, Edvard Grieg, avec son magnifique concerto pour piano, les deux suites de Peer Gynt et deux danses norvégiennes. Le soliste sera Alain Villard, professeur de piano et de musique de chambre au Conservatoire à rayonnement régional de Grand Poitiers et au pôle supérieur Aliénor de Bordeaux. Venez nombreux partager avec Symphonia cette belle musique !

• Symphonia donnera son 1er concert d’hiver le samedi 20 janvier à 20h 30 à la salle Abaca de Cherves-Richemont.


Tarif plein : 16 € - Tarif réduit et CE : 10 € -12 ans : 6 €.

 Billetterie : www.ticketmaster.fr, Auchan, Cultura, E.Leclerc, Cora

 Réservation par mail : labaca@cherves-richemont.fr ou tel: 05 45 83 25 69

• Symphonia donnera son 2ème concert d’hiver le dimanche 21 janvier à 17 h à la salle polyvalente de Pons, place de l’Europe.

Tarif: 10€ - Gratuit pour les moins de 16 ans.

Billetterie: hello asso symphonia ou sur place, réservations par tél : 06 20 47 30 60 .

• A l’invitation des Eurochestries, Symphonia donnera son 3ème concert d’hiver le dimanche 28 janvier à 16 h à la salle polyvalente de St Germain de Lusignan, 16 avenue de la Libération.

Tarif: 10€ - Gratuit pour les moins de 16 ans.

Billetterie: hello asso symphonia ou sur place, réservations par tél : 06 51 54 56 33.


Mesures face à la vague de froid dans le département

Communiqué de la Préfecture :

Météo France annonce une période de temps froid. Les températures ressenties, prenant en compte l'effet du vent, devraient être négatives en journée et proches, voire inférieures, à - 6° C la nuit. Cette vague de froid peut présenter un danger pour la santé des populations précaires, sans domicile ou isolées, du fait de leurs conditions de vie ou de travail.

C'est ainsi que chacun est appelé à la vigilance et que des mesures de mise à l'abri des plus vulnérables sont renforcées.

A compter du lundi 8 janvier, Brice Blondel, préfet de la Charente-Maritime a décidé, en lien étroit avec les acteurs associatifs de la veille sociale, de renforcer l'accompagnement, l'accueil et l'hébergement des personnes les plus vulnérables afin de leur permettre de faire face à cette baisse des températures.

• Ouverture d'une salle de mise à l'abri supplémentaire à La Rochelle, la salle climatique « la Mahut » - 25 places

• Ouverture de places supplémentaires de mise à l'abri à Saintes et Saint-Jean d'Angély.

• Les accueils de jour de La Rochelle, Rochefort, Saintes et Saint-Jean-d'Angély restent ouverts aux horaires habituels. Ceux-ci pourront être étendus si le froid s'accentue ou persiste.

• Mise en œuvre des maraudes du Samu Social sur l'agglomération de La Rochelle, de 16 h30 à minuit

• Mise en œuvre de maraudes exceptionnelles sur Saintes, Rochefort et Royan de 19 h à 22 h.

En cas de saturation de ce dispositif et selon les demandes au 115, des nuitées hôtelières peuvent être mobilisées afin que personne ne reste sans solution.

Le 115 est le numéro d'urgence sociale.

L'appel au 115 est totalement gratuit, d'un poste fixe ou d'un portable

La nouvelle Aquitaine soutient le cinéma et l'audiovisuel

Cinéma et image animée : une nouvelle convention de coopération conforte la 2ème place de la Nouvelle-Aquitaine en matière de fonds de soutien au cinéma et à l’audiovisuel

Les élus régionaux de Nouvelle-Aquitaine se sont réunis en séance plénière les 11 et 12 décembre derniers à l’Hôtel de Région à Bordeaux. Parmi les 33 délibérations adoptées : zoom sur la nouvelle convention triennale 2023-2025 établie entre la Région Nouvelle-Aquitaine, l’Etat[1], le Centre National du Cinéma (CNC), les Départements de la Charente, de la Charente-Maritime, de la Dordogne, de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne et, pour la première fois, la Métropole de Bordeaux.

Avec cette nouvelle convention cadre, l’objectif est de poursuivre et de développer la dynamique partenariale de soutien apporté au cinéma et à l’audiovisuel à l’échelle de la Nouvelle-Aquitaine. Cette dynamique conforte ainsi la Région au 2ème rang national, après l’Ile-de-France, pour son fonds de soutien au cinéma et à l’audiovisuel de 10 millions d’euros, et pour le nombre de sociétés en capacité de produire du long métrage pour les salles de cinéma.

« Terre d'accueil historique pour les tournages de films, la Région Nouvelle-Aquitaine est devenue un des acteurs majeurs du secteur du cinéma et de l’audiovisuel en proposant une stratégie territoriale visant à solidariser les questions de création, production, diffusion » précise Charline Claveau, vice-présidente du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en charge de la culture.

Un nouveau cadre conventionnel issu de la concertation

Dans la perspective du renouvellement du cadre conventionnel, la Région, avec l’appui de son agence ALCA et en partenariat avec les collectivités cosignataires, a souhaité s’engager dans un processus de concertation qui s’est déroulé tout le long de l’année 2023 selon 4 phases :

• avril : auditions d’une dizaine de structures interprofessionnelles du cinéma et de l’audiovisuel centrées sur les attentes du secteur à l’endroit du cadre conventionnel existant avec le CNC ; parallèlement, les acteurs avaient la possibilité de déposer des contributions écrites sur le portail culture numérique régional ;

• mai : réunions avec les partenaires institutionnels, d’abord avec les collectivités signataires, afin de dégager des éléments de consensus sur la base du cadre fixé par le CNC, puis dans un second temps avec le CNC (direction des territoires) en vue de leur exposer les priorités des collectivités signataires ;

• mi-juillet : organisation d’une journée professionnelle à l’Hôtel de Région consacrée à la restitution des travaux de concertation d’avril dernier suivie d’échanges en ateliers sur l’enjeu de la création d’un outil de concertation dédié, comme c’est le cas déjà dans d’autres secteurs culturels (livre, musiques) ;

• mi-octobre : temps intermédiaire de concertation entre les partenaires institutionnels et les représentants de l’interprofession dans la phase de finalisation des travaux de la convention cadre.

… Structuré en 6 axes dont celui consacré à la structuration des filières pour renforcer l’attractivités des territoires

 La convention cadre est structurée en 6 axes principaux fixés par le CNC :

- l’axe I concerne le soutien à la création pour favoriser l’émergence des talents,

- l’axe II est consacré à la structuration des filières et à l’emploi pour renforcer l’attractivité des territoires,

- l’axe III porte quant à lui à la reconquête des publics grâce aux salles et aux acteurs de la diffusion culturelle,

- l’axe IV traite pour sa part du renforcement de l’éducation aux images pour former les publics de demain,

- l’axe V se focalise sur la valorisation du patrimoine cinématographique en région,

- enfin, l’axe VI est dédié aux modalités de mise en œuvre de la convention.

 En cela, les partenaires s’inscrivent dans une forme de continuité et entendent mener conjointement une politique de soutien à l’ensemble de la filière, en solidarisant la chaîne de création à la diffusion, en veillant à la professionnalisation des emplois tout en réaffirmant le soutien à l’ensemble des esthétiques de la filière, par l’ensemble des dispositifs et initiatives permettant de rendre attractif le territoire pour l’accueil des tournages et la progression des sociétés installées en région : pérennisation d’un fonds éditorialisé afin de développer la production d’œuvres de fiction depuis la région ; poursuite des aides après réalisation afin de renforcer les industries et les techniciens régionaux de la postproduction ; mise en place d’une aide spécifique aux auteurs régionaux ; prise en compte de la filière audiovisuelle dans le Contrat d’Objectifs et de Moyens avec les télévisions locales.

Par ailleurs, face aux enjeux du numérique, il est convenu de poursuivre une politique d’aménagement culturel durable du territoire par le soutien à des manifestations de rayonnement régional, national ou international, par un soutien à l’exploitation indépendante (soutien au développement par le biais des postes de médiateurs), qui tient compte du maillage du territoire et de la qualité de la programmation menée, de l’attention à la diversité culturelle, des missions de service public remplies, et des dynamiques de professionnalisation et de travail en réseau. La politique d’éducation aux images et celle de la diffusion des œuvres soutenues constituent également une priorité partagée. Cela se traduit par l’aide apportée aux pôles régionaux dédiés et aux actions en faveur du public jeune, par le soutien apporté aux opérateurs qui œuvrent pour accompagner les films soutenus, par une diffusion le plus large possible sur l’ensemble du territoire et dans une proximité avec les publics, en particulier en milieu rural.

Parmi les évolutions significatives de cette nouvelle génération de convention, il est à noter l’intégration de Bordeaux Métropole en tant que nouveau cosignataire de la convention, rejoignant ainsi la dynamique collective faisant de la Nouvelle-Aquitaine un territoire en pointe sur l’enjeu de la mobilisation des collectivités. Souhaitant s’appuyer sur cet élan, la Région se positionne en vue d’expérimenter, à l’échelle nationale, de nouvelles modalités de gouvernance, tant en matière de pilotage de la mise en œuvre de la convention que sur le volet « concertation permanente », dont l’animation est assurée par ALCA.

Enfin, certains chantiers thématiques comme la réforme des aides sélectives ou encore la structuration du parcours d’auteur seront ouverts dès 2024 et pourront faire l’objet d’éventuels avenants à la présente convention.

La Nouvelle-Aquitaine au 2ème rang national pour les montants engagés sur l’ensemble de la filière après l’Ile-de-France

En 2023, les contributions financières prévisionnelles du CNC à l’ensemble des collectivités signataires sont reconduites sur des montants identiques à ceux de 2022.

Le montant de la convention d’application financière 2023 place la Région Nouvelle-Aquitaine, avec les 6 Départements signataires, la Métropole de Bordeaux, la DRAC et le CNC, au 2ème rang national pour les montants engagés sur l’ensemble de la filière après l’Ile-de-France, du soutien aux auteurs et à l’écriture des projets jusqu’à la salle de cinéma et la diffusion en général par les moyens numériques contemporains. 

Coopération avec l’Aragon : lancement d’un nouvel appel à projets

La Région Nouvelle-Aquitaine lance un nouvel appel à projets visant à promouvoir les actions de coopération des acteurs socio-économiques néo-aquitains, pour la réalisation de projets communs avec des partenaires de la Communauté autonome d’Aragon (Gobierno de Aragón). Cette initiative est élaborée dans le cadre de la coopération entre ces deux territoires.

Les projets - portés par des personnes morales, publiques ou privées de Nouvelle-Aquitaine - doivent présenter un intérêt pour la coopération transfrontalière, avoir un impact territorial, être innovants et viables.

 Cette année, l’appel à projet couvre de nouvelles thématiques à savoir la lutte contre le changement climatique, le sport, la numérisation et le développement de nouvelles technologies, le commerce, l’industrie et l’appui aux entreprises.

 « Les projets peuvent aussi s’inscrire dans les domaines des éditions précédentes comme l’environnement, la jeunesse, l’éducation, la formation, la culture, le tourisme, l’enseignement supérieur, la recherche, l’innovation et le transfert technologique » précise Mathieu Bergé, conseiller régional en charge de la coopération territoriale européenne.

Les porteurs de projets ont jusqu’au 15 février pour présenter leurs candidatures.

Toutes les modalités de l'appel à projets sont à retrouver sur le guide en ligne des aides de la Région Nouvelle-Aquitaine

Une enveloppe globale de 140.000 euros d’aide régionale est prévue pour appuyer ces projets, avec un taux d'intervention maximal de 50 % du coût total des opérations.

Lors de la session 2023, 12 projets avaient été soutenus pour un montant de 110 046 euros.

La Nouvelle-Aquitaine se dote d’un nouveau Schéma régional des formations sanitaires et sociales pour la période 2024-2028

Les élus régionaux de Nouvelle-Aquitaine se sont réunis en séance plénière les 11 et 12 décembre dernier à l’Hôtel de Région à Bordeaux. Parmi les 33 délibérations adoptées, il y a celle portant sur la construction d’un nouveau schéma régional des formations sanitaires et sociales pour les cinq années à venir. Les six ambitions de ce schéma témoignent d’une forte volonté de garantie à la filière du sanitaire et social, les moyens de développement de son outil de formation, tout en répondant aux besoins des territoires et des employeurs.

« Nous avons préparé cette stratégie dans une très large concertation réunissant étudiants, employeurs, formateurs, collectivités et services de l’Etat. La Région Nouvelle-Aquitaine en est le pilote. En fonction des engagements posés dans le schéma, la collectivité régionale sera maître d’ouvrage, impulsera, mettra en place des partenariats, alertera. La question majeure aujourd’hui est liée à ces professions du secteur sanitaire et social. Il convient de conforter leur place, leur rôle et leur attractivité, dont la formation est un des leviers » souligne Françoise Jeanson, vice-présidente du Conseil régional en charge de la santé et de la silver économie.

Ce schéma s’est construit dans une approche transversale, à la croisée d’enjeux de santé publique, de formation, d’emploi et d’aménagement du territoire.

La concertation, menée cette année, a reposé sur quatre conférences territoriales, des concertations spécifiques avec les trois universités en santé et les 12 conseils départementaux, ainsi que sur des rencontres avec les apprenants du secteur.

Au total, cette démarche a rassemblé 400 participants et a permis de collecter plus d’une centaine de propositions.

En cohérence avec les stratégies régionales, notamment le Contrat de plan régional de développement des formations et de l’orientation professionnelles (CPRDFOP) 2023-2028, les feuilles de route Santé et Néo Terra, le schéma est articulé autour de six ambitions, déclinées en 30 objectifs.

Le développement de l’offre des formations sanitaires et sociales, pour répondre aux besoins en formation et en emplois des territoires, est une ambition régionale forte en Nouvelle-Aquitaine. Plus de 259000 Néo-Aquitains, soit 11 % de la population active, exercent un métier du sanitaire et social.

La situation socio-économique du secteur sanitaire et social est paradoxale : il s’agit de métiers porteurs de sens et d’engagement, dont les débouchés sont nombreux, les emplois non délocalisables. Or, 82 % des recrutements sont jugés difficiles. Ce secteur est marqué par un manque de professionnels, un épuisement des équipes, un manque de reconnaissance. En Nouvelle-Aquitaine, 21 % des professionnels du social ont plus de 55 ans et 12 % dans le sanitaire.

Les enjeux auxquels doivent répondre ces métiers sont multiples : vieillissement de la population, hausse de la précarité, déprise médicale, impact du réchauffement climatique sur la santé physique et mentale, fragilisation des populations. Il convient de conforter la place, le rôle et l’attractivité de ces professions dont la formation est un des leviers.

Le schéma régional des formations sanitaires et sociales 2024-2028 intervient dans un contexte très particulier, après deux années de crise sanitaire mondiale. Celle-ci a mis en exergue des déséquilibres nationaux et territoriaux en matière de formation de ces professionnels. Elle les a même exacerbés si l’on en juge les difficultés croissantes de recrutement observées en particulier pour les infirmiers, les aides-soignants et les accompagnants éducatifs et sociaux.

La prise en compte de l’approche « One Health - Une seule santé »

Ce Schéma des formations sanitaires et sociales adopte une approche globale des enjeux de santé et intègre les interactions entre l’environnement, la santé humaine et la santé animale. Il est donc construit autour d’une orientation phare, l’approche de One Health - Une seule santé.

Il met également en exergue l’urgence de sensibiliser, former enseignants et apprenants à la santé environnement, aux risques pour la santé du réchauffement climatique et de l’érosion de la biodiversité, aux moyens de baisser l’impact du secteur sur l’environnement ou encore au concept d’Une seule santé.

Enfin, des préconisations quantitatives sur l’offre de formation, toutes voies et tous financeurs confondus y sont également formulées. 

Les six ambitions de la stratégie régionale

 Former des professionnels pour le monde de demain.

Outre l’intégration des évolutions sociétales à savoir les défis climatiques, environnementaux et ceux d’Une seule santé, le schéma prévoit d’encourager l’innovation, la pluridisciplinarité des formations et de les ouvrir à l'international.

Accroître l’attractivité des formations et des métiers du secteur sanitaire et social

La question de l’attractivité passe par la lisibilité de l'offre de formation et d'emploi sur les territoires, le renforcement de l'orientation, la communication sur les métiers ou encore des actions pour favoriser l’ancrage des apprenants sur les territoires.

Adapter l’offre de formation pour répondre aux besoins du territoire

Pour former au plus près des besoins, il s’agit entre autres de fixer annuellement la carte des formations ; investir pour accompagner l’appareil de formation ; adapter les formations aux nouveaux métiers : assistant kiné, infirmière en pratiques avancées, aide sage-femme, assistant préparateur en pharmacie) ; développer la prospective des besoins en compétence ; favoriser la mise en place de formations complémentaires : Une seule santé, santé environnement, maladie cognitive/handicap/illectronisme, médiation numérique ; favoriser la réussite des apprenants et lutter contre l’abandon.

L’atteinte de cet objectif passe, entre autres, par des conditions d'accueil et de stage satisfaisantes aux apprenants, des formations de remise à niveau, l’identification de passerelles et des métiers connexes, ou encore la lutte contre la précarité des apprenants.

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Penser l’installation durable des futurs professionnels au sein des territoires

Les principales mesures sont de fidéliser les apprenants au territoire ; favoriser l’épanouissement professionnel des actifs ; donner des perspectives d’évolution de carrière, et soutenir le développement de l'apprentissage comme levier de fidélisation.

Accompagner l’universitarisation des formations

Il s’agit de renforcer les liens entre les universités et les instituts de formations et d’améliorer l’accès des étudiants aux services universitaires. Ce nouveau schéma prévoit de favoriser l’expérimentation et l’émergence de passerelles, considéré comme un des leviers de l’attractivités du métier. Cela passe par l’amélioration de l’information et l’accompagnement sur les passerelles existantes sur les territoires : Parcours d'Accès Spécifique Santé (PASS) et les Licences Accès Santé (LAS) ; la généralisation du déploiement de passerelles d’entrée en 2ème année d’Institut de Formation en Soins Infirmiers, et d’Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie, sur tous les sites universitaires de Nouvelle Aquitaine.

Chiffres clés des formations sanitaires et sociales en Nouvelle-Aquitaine

23000 places de formation agréées dont 19 500 financées par la Région en 2022 (+ 20 % par rapport à 2021 ; 34 diplômes préparés sur 150 sites).  97 % de sorties positives 7 mois après la formation (94 % en emploi). La Région consacre annuellement aux formations sanitaires et sociales : 119 millions d’euros en fonctionnement et 8 millions d’euros en investissement, dont 16 millions d’euros pour les bourses sur critères sociaux. 4771 bourses d’études accordées en 2022 (+ 3,4 % par rapport à 2021) pour montant moyen de 2 700 euros. 2857 places supplémentaires créées depuis 2020 avec 55 nouveaux sites de formation.

La Région Nouvelle-Aquitaine prend en charge les frais de transport des stagiaires des métiers du sanitaire et social à compter de janvier 2024

Une bonne nouvelle pour les stagiaires des formations infra bac de la filière sanitaire et sociale pour débuter 2024 ! Les conseillers régionaux de Nouvelle-Aquitaine, réunis en séance plénière les 11 et 12 décembre derniers, ont voté en faveur d’un nouveau règlement prenant en charge les frais de transports des élèves aides-soignants et accompagnants éducatifs et sociaux lors de leur période de stage. Une première pour une Région française.

Depuis la loi de décentralisation de 2004, les Régions ont la charge du financement des formations sanitaires et sociales, de l’attribution et du versement des bourses sur critères sociaux. En 2022, 4 700 élèves et étudiants du territoire en ont été bénéficiaires en Nouvelle-Aquitaine.

Dans ce contexte, garantir à chaque apprenant du champ sanitaire et social un accès facilité à la formation et des conditions d’études satisfaisantes reste une priorité pour la Région.

 « Les concertations menées tout au long de l’année 2023 dans le cadre du renouvellement du Schéma des formations sanitaires et sociales, ont fait émerger une forte demande, quant à la prise en charge des frais de transport pour les formations infra bac, lors des périodes de stage. En adoptant ce nouveau règlement d’intervention, le Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine va plus loin dans ses dispositifs d’accompagnement. Il réaffirme également sa volonté de favoriser l’attractivité de ces métiers dans un secteur aujourd’hui en très forte tension » explique Françoise Jeanson, vice-présidente du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine en charge de la Santé.

 Par ailleurs, grâce au dynamisme et à l’implication des instituts de formation, la collectivité régionale a renforcé ces dernières années ses capacités de formation. Désormais, la Nouvelle-Aquitaine offre près de 4000 places en formation pour ces deux métiers concernés par la nouvelle aide aux transports : près de 1700 places pour la formation d’aide-soignant et de 2300 places pour celle d’accompagnant éducatif et social.

Une prise en charge des frais de transport à compter de janvier 2024

Les référentiels des formations de niveau bac et infra bac (aides-soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers et accompagnants éducatifs et sociaux) ne prévoient pas un remboursement obligatoire des frais de transport lors de stages, alors que cela est prévu pour certaines formations post bac, comme celle des étudiants infirmiers ou kinés.

Or, ces formations accueillent les publics les plus précaires. Les déplacements en stage accentuent les difficultés alors qu’il s’agit de périodes obligatoires inclues dans les formations. La conséquence extrême est parfois l’abandon de la formation pour des raisons financières.

Les formations éligibles à ce financement régional sont celles préparant aux deux diplômes d’Etat suivants :

 Aide-soignant :

Les référentiels de certification des formations, en vigueur en septembre 2023, prévoient au total 22 semaines de stages de 35 heures, correspondant à 770 heures de formation.

Accompagnant éducatif et social :

Une durée totale de 24 semaines de stages de 35 heures pour un parcours complet, correspondant à 840 heures de formation pratique.

Le remboursement des frais de transport lors des stages s’applique à compter des rentrées de janvier 2024. 

  

Amis de Jonzac : remise des prix du concours de décorations des maisons et jardins illuminés

Tous les ans en fin d'année, l'association des Amis de Jonzac sélectionne les maisons et jardins qui sortent leurs plus beaux atours pour célébrer les fêtes de Noël. Maisons décorées, effets spéciaux, guirlandes lumineuses, points multicolores, personnages scintillants : un vrai plaisir pour les yeux 

La remise des prix

Vendredi dernier, les gagnants 2023 étaient conviés par l'association dans la salle des mariages où ils ont reçu un chèque cadeau. A cette occasion, outre des félicitations bien méritées adressées à chacun d'eux, Christophe Gadrat a évoqué pour 2024 l'idée d'un parcours en ville (avec plan) qui permettrait de découvrir en se promenant les différentes maisons illuminées. 

Cette rencontre s'est achevée par la galette des rois (et des reines) et le verre de l'amitié. 

• Liste des gagnants : 1er prix) M. et Mme Répéta, 2ème prix) Mme Lerouge, 3ème prix) M. et Mme Beghin, 4ème prix ex æquo : M. et Mme Humeau et Mme Nicolas. 


Les lots : 60 euros ont récompensé le premier prix, 50 euros le second, 40 euros le troisième et 30 euros pour les ex æquo. L'association remercie les généreux sponsors : Intermarché et Leclerc (chacun 80 euros), l'Union des commerçants (50 euros).
 
A l''occasion des fêtes, l'association a réalisé sa traditionnelle jonchée sur la place du château

Montlieu/Montguyon : Un guide de 60 pages pour accompagner les habitants dans leur quotidien

Jeudi dernier, Emmanuel Festal, maire, recevait à la salle municipale de Chevanceaux les syndicats de communes de Montguyon et de Montlieu La Garde à l'occasion d'un événement particulier : la présentation du Guide des 2 Monts

Riche de 60 pages, il recense des informations et adresses utiles aux habitants, réparties en grands chapitres : institutions, vivre au quotidien, solidarité, être parent, pratiquer des loisirs, un sport, créer, inventer, éducation et savoir, se déplacer, santé, sécurité, prévention. De nombreux sujets y sont traités : gros plan sur la Mission locale, devenir sapeur-pompier volontaire par exemple. 

« Vous avez entre les mains un nouveau guide qui vous accompagnera dans votre quotidien, dans vos démarches et répondra aux questions que vous vous posez. Nous l'avons souhaité le plus complet possible » ont expliqué la présidente du Syndicat de communes de Montguyon, Brigitte Quantin, et le président du Syndicat de communes de Montlieu-La-Garde, Nicolas Morassutti. Et d'ajouter : « Nous avons choisi de travailler avec la Caisse d'Allocations Familiales pour vous offrir cet outil. Nous tenons à remercier les associations et bénévoles qui apportent leur dynamisme à la vie de nos communes ». Ce guide, qui permet de découvrir la richesse du territoire, sera offert à la population par les municipalités des 2 Monts.

Un verre de l'amitié a clôturé cette sympathique rencontre.

mardi 2 janvier 2024

Cavalcade de Saintes : ils ont rallumé la flamme lors du grand défilé de la Saint-Sylvestre !

Grand succès pour la cavalcade de la Saint-Sylvestre organisée dimanche soir par l'Association carnavalesque qui avait attiré un nombreux public (plus de 20.000 personnes) dans les rues de Saintes, heureux de fêter la nouvelle année !

« Notre objectif est d'offrir une expérience inoubliable chaque 31 décembre. Un moment de partage unique lors de ce rendez-vous familial incontournable. Esprit festif et convivial garanti » soulignent les organisateurs qui ont travaillé pendant des mois à la réalisation de ce projet. Au programme, défilé de chars, fanfares, bandas, majorettes, la Reine de la Saint-Sylvestre et ses princesses, des Miss du comité Sud-Ouest vêtues d’un costume de papillons, sans oublier un clin d’œil aux prochains jeux olympiques de Paris « rallumons la flamme ».

Bravo pour ce moment de partage apprécié de tous les spectateurs et bonne année 2024 !

• Vive la parade ! 

Les majorettes et musiciens venant de Pologne ; la compagnie eliXir et ses échassiers au service d'un personnage fantastique "Tornade ", "Supplément chantilly", invitation gourmande ; Trio Veneziano (groupe de Cognac) ; le collectif Les Pétassous d’Albi ; la banda Festa 17 de La Rochelle ; la batucada saintaise « ça samba et ça revient »  ; Comparsa Shamballa, danseuses venant d’Espagne et l’association belge Les Gilles de Louvroil.

(photos R. de R)
Un défilé haut en couleurs !

• Cinq chars ont été préparés dans les ateliers de la Récluse : "Le Manège enchanté""Projet E = MC2""Cro’Corsaire", le char accueillant la Reine et ses princesses près de l’arc de Germanicus, la création "Rallumons la flamme" dédiée aux Jeux Olympiques de Paris. Trois chars, "Le Roi du non", "Multi-centenaires" et "Show laser" venaient d’Albi. 

Bonne et heureuse année 2024 !

Saintes illuminée (© Rudel de Roux)