samedi 13 décembre 2025

Infos : Claude Belot tend la main aux Amis de Jonzac, Incompréhension entre le prêtre et des paroissiens à Montlieu La Garde, La Charente-Maritime vue du ciel, Opération cendrier de poche, Dégradations à la permanence du député Benoît Biteau

• Claude Belot tend la main aux Amis de Jonzac !

L'association ayant perdu le jardin médiéval qu'elle cultivait à proximité de l'ancien chemin de ronde (le propriétaire l'a récupéré), elle s'est trouvée fort dépourvue quand de cette parcelle, elle fut chassée. Des membres du nouveau bureau contactèrent alors le maire, Christophe Cabri, et Claude Belot, président de la CDCHS, afin de trouver un nouvel emplacement. Ce dernier, conscient de leur embarras, leur proposa une surface située près du siège de la Communauté de Communes. Les jardinières pourront l'exploiter au printemps prochain. Toutefois, il y a beaucoup à faire pour créer des carrés, planter les végétaux et aménager l'ensemble (dont une murette). Le jardin des douves, seconde version, pourrait être présenté officiellement à l'occasion des Journées du Patrimoine, en septembre 2026. 

Les Amis de Jonzac ont réalisé une jonchée à proximité du châtelet
• Jonzac : Les aînés plus nombreux que les jeunes !

Lors de la récente réunion de Jean-François Mougeard, candidat aux Municipales, mardi dernier, nous avons appris qu'à Jonzac, les plus de 75 ans étaient plus nombreux que les adolescents, de même que les familles monoparentales par rapport aux couples. « La société a changé. Nous devons en tenir compte » observe le candidat.


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Montlieu La Garde : Incompréhension entre le prêtre et des paroissiens

La situation n'est pas banale. Le père Coly, qui vivait heureux dans la paroisse d'Archiac, ne peut pas en dire autant depuis qu'il a été nommé à Montlieu La Garde, selon l'affaire que révèle le journal La Haute Saintonge : « Le 3 octobre, des paroissiens reprochent au père Camille Coly de ne pas célébrer la messe derrière la table consacrée, mais derrière une autre table ». La façon dont le père Coly officie est remise en cause et le ton se serait durci : « il y a eu des échanges tendus entre le Père Coly et quelques fidèles ». Averti, le diocèse cherche l'apaisement, ce qui n'empêche pas la gendarmerie d'enquêter. 

Evidemment, nombreux sont choqués par cette incompréhension : « Que se passe-t-il à Montlieu ? Il ne faut pas oublier que le père Morandeau s'est suicidé dans le presbytère pour une raison qui reste inconnue à ce jour. Le Père Xavier Thobias, son successeur, est resté très peu de temps. Maintenant, nous apprenons ce qui arrive au père Coly, c'est bien triste » souligne l'un d'eux. Que souhaiter en cette période de la nativité ? Que les esprits prennent conscience qu'être chrétien, « c'est d'abord s'aimer les uns les autres »...

• Le territoire vu du ciel : une image aérienne ultraprécise pour mieux aménager et protéger la Charente-Maritime

Le Département de la Charente-Maritime et 24 partenaires (12 EPCI, l’Etat et 11 gestionnaires de réseaux) se sont engagés dans une démarche innovante pour améliorer la connaissance du territoire et la gestion des réseaux publics, en faisant l’acquisition d’une image aérienne de haute résolution et quatre fois plus précise qu'auparavant, compatible avec le Plan de Corps de Rue Simplifié (PCRS) millésimée 2025. Acquises et traitées par l’agence Aerodata, ces données seront ensuite stockées sur le site Géoplateforme de l’IGN (Institut National de l’Information Géographique et Forestière) et accessibles par le grand public en juin 2026.

• Jonzac : Mgr Bozo, évêque de La Rochelle et Saintes, en visite le 18 janvier

Le doyenné est en effervescence avec la venue de l'Evêque. Messe en l'église de Jonzac à 10 h 30, suivie d'un apéritif et d'un repas au centre des congrès. Après le repas, le Père Camille Coly parlera de "la vie de l'Eglise de Haute Saintonge à travers la catéchèse dans le doyenné". Animation avec les enfants du catéchisme et les jeunes de l'Aumônerie. A 16 h, intervention de Claude Belot, président de la CDCHS, sur la réalité du territoire. 

Réunion de préparation de la venue de Mgr Bozo à Jonzac
• Jonzac/Lancement de l’opération "Cendrier de Poche"

Récemment, avait lieu le lancement de l’opération "Cendrier de Poche", en partenariat avec le Lion’s Club, une initiative destinée à sensibiliser les habitants et les visiteurs à la propreté urbaine et à la protection de l'environnement. Ce rendez-vous, organisé à la mairie de Jonzac, a permis de présenter les objectifs de l’opération, son déploiement sur le territoire ainsi que les acteurs engagés dans cette démarche citoyenne. 


• Les Ecologistes condamnent des actes attribués à la Coordination Rurale dont des dégradations à la permanence du député Benoît Biteau

Communiqué : « Les élus écologistes de Nouvelle-Aquitaine condamnent avec la plus grande fermeté les actes de dégradation et d’intimidation qui ont visé les locaux de Nature Environnement 17, le siège national de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) à Rochefort, la permanence des députés Benoît Biteau en Charente-Maritime et Lisa Belluco dans la Vienne, ainsi que des locaux de l’Office français de la biodiversité en Charente-Maritime. Ces dernières nuits, l’accès à plusieurs sites a été entravé, des inscriptions ont été taguées et des symboles d’intimidation déposés - dont une tête de sanglier –, en ciblant associations, élus et service de l’Etat au service de l’intérêt général et de la protection de l’environnement. Ces actes ont été relayés ou revendiqués sur des réseaux sociaux associés à des membres de la Coordination Rurale. Face à cette escalade, Stéphane Trifiletti, conseiller régional de Charente-Maritime, rappelle que l’État doit agir sans délai : « La violence politique n’a pas sa place dans notre démocratie : il est urgent que le gouvernement rétablisse l’autorité de l’État et protège celles et ceux qui agissent pour l’intérêt général ». Cette inquiétude est partagée par Christine Graval, coprésidente du groupe écologiste régional : « S’attaquer à des bénévoles et à des défenseurs de l’environnement, c’est s’attaquer à notre République. Nous demandons qu’en France, la justice garantisse le droit d’expression des écologistes ».

• Connaissez-vous le chœur du barreau de Bordeaux ?

Vendredi 19 décembre sur France 3, dans le cadre de l’émission "La meilleure chorale de France 2025" présentée par Laurent Luyat et Magali Ripoll avec un jury d’exception composé de Vincent Niclo, Adeline Toniutti, Nicoletta et Chimène Badi, le chœur du barreau de Bordeaux sera parmi les 14 chorales qui chanteront sur la scène du Royal Palace. Il s'agit d'une chorale très originale. Elle est essentiellement composée d’avocats et d'étudiants en droit bordelais. C’est le chef de chœur, spécialiste du lyrique, qui transmet sa passion à ses confrères. Très technique, cette formation vous surprendra par ses interprétations de grands airs classiques. Les titres : Le chœur des esclaves, Nabucco, Lacrimosa, Mozart Tonight, Léonard Bernstein. 

Saintes/Renée Benchimol-Lauribe, Sabrina Chaborel, Sylvie Sarfaty, Didier Martin et Pierre Maudoux : « Nous n’avons jamais comploté en espérant retourner des conseillers de la majorité pour renverser Bruno Drapron »...

En 2020, Renée Benchimol-Lauribe, Sabrina Chaborel, Sylvie Sarfaty, Didier Martin et Pierre Maudoux sont entrés dans l'opposition à Bruno Drapon, vainqueur des Municipales. Dans le communiqué qui suit, ils expriment ce qu'ils ont vécu durant leur mandat. En filigrane, et bien qu'il ne soit pas cité, apparaît Pierre Dietz qui fut leur chef de file et vient de rejoindre Bruno Drapron aux prochaines élections municipales de 2026...

Conseil municipal de Saintes (archives 2021)
« Après une mandature dans l’opposition municipale à Saintes, les élus du groupe Unis pour Saintes veulent donner la version de leur vécu de conseillers municipaux d’opposition.

Nous n’avons jamais eu une attitude revancharde, ni comploté en espérant retourner des membres de la majorité pour renverser le maire. Nous avons, malgré une gouvernance dure en face de nous, observé attentivement la politique menée. Notre comportement a toujours été collégial et transparent en interne, et constructif vis-à-vis des autres élus.

Quand la politique du maire Bruno Drapron était contraire à notre vision ou à nos principes, nous le disions en conseil municipal après une étude complète, ce qui implique parfois un lourd et fastidieux travail des dossiers. Quand une lutte nous semblait impossible d’aboutir par conciliation démocratique, nous avons joué notre rôle : informer les médias, les citoyens, les associations et la justice. Et nous avons eu des résultats (le bois de la Grelauderie, la tarification gratuite pour les infirmières, la clarification des aides financières de l’Agglomération, la possibilité pour les commerçants du marché de travailler les jours de fête). D’autres luttes n’ont pas abouti, mais ont démontré, non pas une opposition viscérale à la majorité, mais notre détermination à défendre nos valeurs et les intérêts de la population ( proposition très réfléchie d’un autre projet pour le site Saint-Louis, lutte contre une centrale d’enrobage près de la source de Lucérat, demande de baisse du taux de fiscalité foncière, défense des débits de boisson de la place Bassompierre concurrencés par une buvette, etc, etc). 

Jamais nous n’avons tremblé, hésité, ou réfléchi à une quelconque incidence de nos indignations, propositions envers notre futur engagement politique. Nous n’avons jamais été obsédés par notre réélection. L’inverse, se taire, ne pas agir, ne contrarier personne pour conserver toute possibilité d’alliance ultérieure, aurait été du carriérisme patent, insupportable, contraire à nos valeurs et notre engagement pour les Saintais qui nous avaient apporté leur suffrage et pour tous les autres, sans exception. 

Nous affirmons qu’être conseiller municipal d’opposition est une tâche compliquée, ingrate, surtout face à des élus peu enclins au débat, à amender leurs projets ou leur politique. Néanmoins, le travail d’opposant municipal (non rémunéré) est un levier démocratique plus méritoire que le godillage d’un groupe à l’autre, que le repli sur des positions neutres et attentistes, et que le carriérisme politicien qui est dommageable aux citoyens et les éloigne des urnes. A la fin de notre mandat, nous sommes fiers de notre engagement passionné pour l’intérêt général ». 

Les élus du groupe Unis Pour Saintes : Renée Benchimol-Lauribe, Sabrina Chaborel, Sylvie Sarfaty, Didier Martin, Pierre Maudoux

vendredi 12 décembre 2025

Connaissez-vous l'histoire du sapin de Noël ?

C’est en 1738 que Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, aurait installé un sapin de Noël dans le château de Versailles

En cette période de Noël, le sapin - qu'il soit vrai ou synthétique - orne les maisons. Joliment décoré de guirlandes traditionnelles ou lumineuses, boules de toutes les couleurs, étoile, personnages, l'imagination est au pouvoir. C'est à ses pieds que seront déposés, dans la nuit du 24 décembre, les cadeaux qui combleront leurs destinataires le lendemain. Aujourd'hui, de nombreuses villes conservent la tradition et d'immenses sapins se dressent sur les places. D'autres édiles, au nom de l'écologie, leur préfèrent des assemblages de bois par exemple. La question n'est pas facile à trancher, mais il faut admettre qu'en ces époques peu réjouissantes de l'actualité, admirer un arbre scintillant à tombée de la nuit relève encore du rêve et fait briller les yeux des enfants. Dans le Journal de Rouen du 25 décembre 1897, Georges Dubosc écrivait : « Devant le regard émerveillé des tout petits, le verdoyant sapin, illuminé de mille petites lumières tremblotantes, se dresse tout chargé de jouets et de cadeaux qui, pendant des heures, mettent du bonheur dans les âmes de tout ce monde ». 

Mon beau sapin, roi des forêts, que j'aime ta verdure !

L’arbre de Noël (extrait du Monde illustré du 25 décembre 1897) 

A ces joujoux d’un jour, on joint quelquefois une large distribution de bons vêtements chauds et de hardes neuves : tricots qui recouvrent les petits membres grelottants, mitaines qui préservent des engelures, foulards où s’enfouissent les petits nez rougis par la bise, bonnes galoches qui sonnent sur le pavé au moment des glissades. Et comme il n’est point de belles fêtes sans chanson, on chante quelques-uns de ces jolis noëls naïfs, sur des airs qui ont traversé les siècles et qui n’en sont pas moins une bonne et égayante musique. Le romancier anglais Charles Dickens décrit ainsi l’arbre de Noël : « Cet arbre, planté au milieu d’une large table ronde et s’élevant au-dessus de la tête des enfants, est magnifiquement illuminé par une multitude de petites bougies et tout garni d’objets étincelants. Il y a des poupées aux joues roses qui se cachent derrière les feuilles vertes, il y a des montres, de vraies montres, ou du moins avec des aiguilles mobiles, de ces montres qu’on peut monter continuellement ; il y a de petites tables vernies, de petites armoires et autres meubles en miniature qui semblent préparés pour le nouveau ménage d’une fée ; il y a de petits hommes à face réjouie, beaucoup plus agréables à voir que bien des hommes réels - car si vous leur ôtiez la tête, vous les trouveriez pleins de dragées. - Il y a des violons et des tambours, des livres, des boîtes à ouvrage, des boîtes de bonbons... toutes sortes de boîtes ; il y a des toutous, des sabots, des toupies, des étuis à aiguilles, des essuie-plumes et des imitations de pommes, de poires et de noix, contenant des surprises. Bref, comme le disait tout bas devant moi un charmant enfant à un autre charmant enfant, son meilleur ami : Il y avait de tout et plus encore ! »

Choisir le sapin : Il faut choisir, dans la forêt, un beau sapin aux branches épaisses et bien vertes : on le plante dans une caisse profonde remplie de terre : les parois sont ornementées de papier multicolore ou d’andrinople. C’est, à Paris, au marché du quai aux Fleurs qu’on trouve à meilleur compte les sapins de Noël ; chaque année, les forêts de France et même de l’étranger en envoient un stock considérable.

Où prit racine la coutume de l’arbre de Noël

Les savants ne sont pas d’accord sur l’origine de l’arbre de Noël : les uns le font remonter au temps du paganisme ; les autres lui donnent une origine gauloise ; d’autres, enfin, le font venir des plus pures traditions germaniques. Origine païenne. L’arbre de Noël, suivant une légende, remonterait aux peuples païens, qui célébraient, par des réjouissances, les derniers jours de l’année. Le sapin, « roi des forêts », comme disent encore certains chants populaires, recevait alors un culte idolâtrique : des sacrifices humains auraient même arrosé ses racines. Cependant, il faut observer que, parmi les nombreuses espèces d’arbres pour lesquels les anciens Germains avaient un culte, on ne vit jamais figurer le sapin.

Il faut aller jusqu’à l’extrême Scandinavie où, dans les temps païens, lors des fêtes de Youl, célébrées à la fin de décembre, en l’honneur du retour de la terre vers le soleil, on plantait, devant la maison, un sapin auquel on attachait des torches et des rubans de couleur.

Le christianisme aurait transformé cette coutume et l’aurait appropriée au Mystère de Noël, qui se célèbre à cette époque de l’année ; cette ancienne cérémonie serait tombée en désuétude avec le cours des siècles.


Origine gauloise

Vers 573, saint Colomban, poussé par un ordre mystérieux de Dieu, quitta l’Irlande, son pays natal, et le monastère de Bangor, où les fortes études n’empêchaient pas l’enthousiasme de se développer. Il partit pour la Gaule dont, malgré la conversion de Clovis (la cérémonie avait eu lieu le 25 décembre 496), les habitants avaient grand besoin d’être évangélisés. L’ardent missionnaire fut bien accueilli par Gontran, second fils du roi Clotaire et roi des Bourguignons. Bientôt l’étroite enceinte du vieux château romain d’Annegray, que lui avait concédé ce prince, fut insuffisante pour ses nombreux disciples. Une portion de la nouvelle communauté dut se transporter à Luxeuil, au pied des Vosges. Un soir de Noël, saint Colomban prit avec lui quelques-uns de ses religieux et parvint avec eux, en chantant des hymnes, jusqu’au sommet de la montagne où se trouvait un antique sapin encore vénéré par quelques habitants. Les religieux accrochent à l’arbre leurs lanternes et leurs torches ; un d’eux parvient jusqu’à son faîte et y dessine une croix lumineuse. Les paysans accourent et saint Colomban leur raconte les merveilles de la nuit qui donna au monde un Sauveur. Malgré cela, nous ne trouvons aucune trace dans nos vieux noëls normands, gascons, bourguignons ou provençaux. Dans toutes les Pastorales, dans l’Officium pastorum, même silence au sujet du vert sapin étoilé de lumières. Ce n’était point le sapin, mais bien le chêne celtique qui était l’arbre symbolique par excellence dans les vieilles forêts druidiques de l’ancienne Gaule.

Origine allemande

C’est en Norvège et en Suède que le sapin fut d’abord adopté aux fêtes chrétiennes de Noël, avant de devenir populaire dans les contrées du nord de l’Allemagne lors de ces mêmes réjouissances vers le début du XIXe siècle. L’arbre y avait été propagé par les Suédois dès la guerre de Trente ans (1618-1648). Mais c’est peut-être en Alsace qu’il faut chercher l’origine de l’arbre de Noël. Dans ce pays, les charmes de la poésie ont enveloppé tous les actes de la vie publique et privée. Si la tradition rapporte que dès 1521 on décorait avec des branches coupées trois jours avant Noël, on n’avait pas encore recours au sapin entier.

En 1546, la ville de Sélestat en Alsace autorise à couper des arbres verts pour Noël, au cours de la nuit de la Saint Thomas. Cependant nous trouvons la plus ancienne mention de l’arbre de Noël comme sapin entier dans une description des usages de la ville de Strasbourg, en 1605 seulement. On y lit le passage suivant : « Pour Noël, il est d’usage, à Strasbourg, d’élever des sapins dans les maisons ; on y attache des roses en papier de diverses couleurs, des pommes, des hosties coloriées, du sucre, etc. ».

La Réforme avait contribué à répandre la coutume de l’arbre de Noël, les Protestants préférant le sapin aux représentations des personnages bibliques de la Nativité. L’un des plus anciens vestiges de la coutume de l’arbre de Noël se trouve encore dans l’Essence du Catéchisme que publia en 1642-1646 le pasteur protestant Dannhauer, de Strasbourg. Il constate que depuis quelque temps, en Alsace, on suspend, à Noël, pour la récréation des enfants, des bonbons et des jouets aux branches d’un sapin. Il déclare qu’il ignore d’où cet usage, qu’il blâme fortement, a pu tirer son origine. C’est en 1738 que Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, aurait installé un sapin de Noël dans le château de Versailles.

En 1765 encore, Goethe se trouvant à Leipsig, chez un ami, en face d’un arbre de Noël, exprime la surprise que lui cause ce spectacle qu’il voyait pour la première fois. L’arbre de Noël fut introduit à Paris, en 1840, par la princesse Hélène de Mecklembourg, duchesse d’Orléans, et favorisé plus tard par l’impératrice Eugénie. Cette même année, le prince Albert, époux de la reine Victoria, l’introduisit au palais royal de Buckingham, à Londres, et le mit en honneur dans l’aristocratie et la bourgeoisie anglaise.


Cette touchante et délicieuse tradition de l’arbre de Noël, perpétuée à travers les âges, semble aujourd’hui encore plus vivace que jamais.

Bonnes fêtes de Noël à tous et à toutes !


jeudi 11 décembre 2025

Jonzac : Bourse aux jouets, salon des orchidées, concert jazz, marché de Noël à la Corderie, concert de la chorale des Guimps Bardes

Dans le cadre des fêtes de fin d'année, de nombreux de rendez-vous sont programmés tout au long du mois de décembre. Ce week-end est particulièrement riche ! 

• La bourse aux jouets anciens et de collection 

Dimanche 14 décembre, l'office de tourisme vous donne rendez-vous au Centre des Congrès dès 9 h pour la 24ème bourse aux jouets anciens et de collection. Un vaste choix. 60 exposants présenteront des centaines de jouets au public. Entrée libre et gratuite

• Le 7ème salon des orchidées 

Samedi 13 et dimanche 14 décembre de 10 h à 18 h aux Antilles de Jonzac. Exposition - vente - animations. Organisé par la Communauté des Communes de Haute-Saintonge et la SFO Poitou-Charentes Vendée. Entrée 3 euros - gratuit moins de 14 ans


• Le Concert Saison Pro Jazz de l'École des Arts

Samedi 13 décembre à 20h30 au Théâtre du château. Nouveau spectacle de Maude Gadras et Emmanuel Pelletier  "Avec Amour". De grands standards de jazz réécrits et réarrangés en français (chant, saxophone, piano, contrebasse et batterie) . 10 euros  - 3 euros jusqu'à 12 ans - renseignements et réservation à l'École des Arts 05 46 48 31 26  


• Le Marché de Noël des Ateliers de la Corderie (25 rue Ruibet Gatineau)

Dimanche 14 décembre de 10h à 18h . Ouverture des boutiques artisanales, nombreux stands produits du terroir, promenades en poney, atelier modelage d’un lutin de Noël, atelier couronne de Noël avec Les Fleurs du Roussillon, lectures de contes, grand jeu, buvette, musique et restauration sur place


• Le concert de la chorale des Guimps Bardes au théâtre du château

Dimanche 14 décembre à 17h, retrouvez la chorale les Guimps Bardes (Baignes) une quarantaine de Choristes dans un répertoire chaleureux autour de la variété française et internationale d'hier et d'aujourd'hui. Entrée 2 euros billetterie sur place - proposé par l'UCJ Jonzac - petite restauration à la sortie du spectacle au coeur des illuminations de la place du château


Permanence du député, Ligue de protection des oiseaux, Office français de la biodiversité : Réactions à la nuit du 10 au 11 décembre

Communiqué de la LPO : 

« Dans la nuit du 10 au 11 décembre, le siège national de la LPO, situé dans le bâtiment historique des Fonderies Royales à Rochefort (Charente-Maritime), a été la cible d'actes de vandalisme revendiqués par des membres de la Coordination rurale 17, section départementale du syndicat agricole. Les locaux des réserves naturelles de Moëze-Oléron et de la Massonne, gérées par la LPO, ainsi que les bureaux de l'ONG Nature Environnement 17 à Surgères ont également été visés. Tags, dépôt de pneus ou de ballots de paille surmontés d'une tête de sanglier décapitée : nous dénonçons fermement ces pratiques.

Si cette colère est compréhensible, elle se trompe d'adversaires. Les véritables responsables des difficultés des agriculteurs ne sont pas les associations de protection de la nature. Nous partageons la même exigence de préserver des sols vivants et une biodiversité indispensable à la production alimentaire ainsi qu'à la santé des écosystèmes.

Allain Bougrain Dubourg
Pour Allain Bougrain Dubourg, président de la LPO : « Déjà engagée sur le terrain aux côtés de nombreux paysans, la LPO continuera à défendre une agriculture respectueuse du vivant. Nous appelons à la responsabilité et au dialogue ».

• Le Préfet, Brice Blondel, appelle à faire preuve de modération et de responsabilité

« Dans la soirée du 10 décembre 2025, la Coordination rurale a conduit plusieurs actions revendicatives. Les locaux de l'Office Français de la Biodiversité à Courcoury, ceux de la Ligue pour la Protection des Oiseaux et la permanence du député de la 2° circonscription à Rochefort ont fait l'objet de dépôts de pneus, de tas de terre, de ballots de paille, de banderoles et de cadavres d'animaux.

Le préfet Brice Blondel tient à exprimer son plein soutien aux structures et personnes concernées. Il appelle à la mesure, au respect des agents de l'État dans l'exercice de leurs fonctions, à celui des élus de la Nation comme des associations de protection de l'environnement. La protection des biens et des personnes est une condition de la vie démocratique et nul, à raison de son engagement ou de ses missions publiques, n'a à se sentir inquiété.

Conscients des préoccupations du monde agricole, les services de l'État sont pleinement mobilisés aux côtés de ces femmes et de ces hommes qui cultivent et nourrissent la France, dans le souci de leur permettre de vivre dignement de leur travail exigeant. Le Préfet rappelle qu'il reste à leur écoute et prêt à tout dialogue dans le respect des principes républicains ».

mercredi 10 décembre 2025

L’Association Hermione-La Fayette continue son appel au mécénat

En complément de l’appel aux dons et au mécénat de l’Association Hermione-La Fayette (propriétaire de la Frégate L'Hermione et de la marque Hermione et de ses déclinaisons et développant des activités de tourisme, formation, recherche), une annonce d’appel à de nouveaux partenaires investisseurs ou repreneurs a été publiée aujourd’hui dans les Echos. Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire, avec pour objectifs la continuité de l’activité et l’étude de toutes les modalités possibles qui pourront concourir au sauvetage de la frégate. Les candidats peuvent se faire connaître auprès de l’Etude FHBX, administrateur judiciaire, et déposer leur offre de reprise d’ici au 5 janvier 2026 à 12h en vue de leur examen ultérieur par le Tribunal Judiciaire de La Rochelle.

© Association Hermione-La Fayette
Les 250 ans de l’indépendance américaine, une raison de plus de «sauver» l’Hermione

L’Association encourage les entreprises françaises, européennes et américaines, les grands donateurs à étudier cet appel, un mois avant le début de l’année de commémorations des 250 ans de l’indépendance américaine. L’Hermione, symbole de l’histoire de France, de paix, des libertés et de l’amitié franco-américaine, mérite d’être sauvegardée. Elle représente une valeur symbolique et économique forte. La relance des travaux pourrait permettre à la frégate, 10 ans après le voyage inaugural aux Etats Unis en 2015, de réaliser une seconde transatlantique sur les traces de Lafayette notamment à l’occasion des Jeux Olympiques de 2028. Cet objectif reste à ce jour encore envisageable.

L’Hermione, déjà 50% des travaux réalisés et une frégate qui peut renaviguer

Après 5M€ investis dans la restauration du navire et 50% des travaux déjà réalisés sur sa coque, L’Hermione espère aujourd’hui revoir la mer. Le défi technique et la nature des travaux à réaliser sont maîtrisés par l’Association et les entreprises aux savoir-faire d’exception missionnées.

Pourquoi faire un don à l’Association Hermione  ?

Plus l’Association Hermione recevra des dons, plus le projet gardera son ADN, sa liberté et son ambition de servir l’image de la France en naviguant. Une mobilisation rapide et forte de nos partenaires, du grand public par un don défiscalisé avant le 31/12 c’est reconnaître et réaffirmer que : L’Hermione a besoin d’un entretien quotidien, assuré par une équipe de professionnels, marins et charpentiers, soutenue par de nombreux bénévoles. Pour maintenir les infrastructures et cette force collective indispensable, l’Association a besoin de dons.

L’Hermione est d’abord et avant tout le projet du public : elle s’est construite sous les yeux de 5M de visiteurs, elle est allée à la rencontre des gens en France et à l’étranger, elle a reçu près de 150 000 visiteurs depuis 3 ans au port de Bayonne. Le public est son plus grand soutien, l’Association a besoin de dons pour maintenir le chantier ouvert au plus grand nombre.

L’Hermione est un lieu de formation exceptionnel : des publics de tous âges, de tous les horizons s’engagent pour apprendre, comprendre, découvrir, se former, reprendre confiance en soi et en ses capacités. Pour que chacun puisse transmettre, développer des aptitudes aux métiers manuels, confronter au « vivre / faire ensemble », l’Association a besoin de dons.

L’Association rappelle que chaque don sera fléché sur ses missions, portées par l’équipe salariée et bénévole et orientées autour des valeurs d’engagement, de transmission, de savoir-faire, et de solidarité.

A propos

L’Hermione est la fidèle réplique d’une frégate du XVIIIe siècle qui a transporté le Marquis de La Fayette aux États-Unis en 1780 pour prêter main-forte aux insurgés américains en lutte pour leur indépendance. L’idée de reconstruire L’Hermione naît au début des années 1990, s’inscrivant dans un long processus de réappropriation par la ville de Rochefort de son patrimoine maritime, commencé dès les années 1960 avec la restauration de la Corderie Royale. Le choix se porte sur un des navires les plus emblématiques de l’arsenal : L’Hermione. La reconstruction de ce navire a été un projet monumental qui a débuté en 1997 pour s’achever en 2014. En septembre 2021, L’Hermione a eu besoin de réparations d’envergure sur une partie de sa coque. Elle a donc été mise à sec au port de Bayonne à Anglet. Des diagnostics poussés ont été menés et des travaux  exceptionnels ont commencé sous les yeux des visiteurs. La restauration de la coque représente un investissement de 10 millions d’euros, dont 5 millions ont déjà été financés et ont permis de mener la moitié des travaux. L’association doit rapidement réunir 1,5 M € pour maintenir son activité et continuer la restauration de la coque.

Saintes/Municipales : Bruno Drapron, maire sortant, candidat en 2026 « C'est bien de faire rêver, mais je n'aime pas mentir, annoncer durant la campagne des choses qu'on ne sera pas capable de faire »...

Une ouverture vers un ex-élu de l'opposition, Pierre Dietz

Mercredi matin, Bruno Drapron, maire de Saintes, et une partie de son équipe organisaient un temps d'échange concernant les prochaines étapes de leur engagement. Initialement prévu sur l'esplanade du site Saint-Louis, le rendez-vous a eu lieu au Vinny's Café dans le cœur de ville. Ce matin-là, en effet, régnait sur l'ancien oppidum un brouillard à couper au couteau ! Scoop de la conférence : à l'occasion des municipales de 2026, le maire sortant pratique "l'ouverture" en accueillant au sein de sa future liste un ancien opposant, Pierre Dietz. Ce dernier a expliqué les raisons de son rapprochement.

Pierre Dietz, Marie-Line Cheminade, Bruno Drapron

Les 15 et 22 mars 2026, les Saintais seront appelés à désigner leur prochaine équipe municipale. A nouveau candidat, Bruno Drapron, s'il est réélu, sera le premier maire depuis Michel Baron à être renouvelé dans ses fonctions. Ses prédécesseurs en effet, Jean Rouger, Bernadette Schmitt et Jean-Philippe Machon ont vécu ce que vivent les roses, l'espace d'un mandat. 

Les débuts de Bruno Drapron ont été compliqués car il avait face à lui plusieurs oppositions en pleine forme, celles de Jean-Philippe Machon (ex-maire), Pierre Dietz, Rémy Catrou, sans oublier Renée Lauribe Benchimol et Pierre Maudoux. Le cas de figure était peu courant. Ayant obtenu 2408 voix (31,76%), il a incontestablement bénéficié des divisions de la politique locale. En septembre 2020 par exemple, il n'entend pas s'en laisser compter. Fini l’adjoint aux sports de Jean-Philippe Machon, l’édile faisant fronde et créant un groupe d’opposition au sein du conseil municipal, il a subi une métamorphose. D’homme discret, il s’est transformé en un élu assumant pleinement son rôle et ripostant aux remarques parfois redoutables de ses adversaires. « Publiquement, il rappelle qu’il a été désigné maire de Saintes et que seule cette réalité est à prendre en compte. Avec son équipe, il tient les rênes de la cité. N’en déplaise à ceux qui soulignent les circonstances particulières des élections municipales (covid) et l’importance de l’abstention »…

En 2020 (archives), en période covid, réunion du conseil municipal au Camélia 

2020 (archives) : Les voix de l'opposition se font entendre !
Un an plus tard, le ton s'est corsé : « En raison du Covid, les conseils municipaux se tenaient jusqu’à présent en distanciel, le dernier en date s’étant déroulé en avril. Les élus des 5 oppositions à Bruno Drapron avaient alors souligné certains problèmes dont celui de ne pas pouvoir s'exprimer dans de bonnes conditions. Le conseil du 12 juillet se déroulait enfin en présentiel. Ils ont profité de l’occasion pour dire ce qu’ils avaient sur le cœur »… 

2021 (archives), des élus "masqués" de l'opposition !
Et puis les années ont passé. Majoritaire, Bruno Drapron a concrétisé les projets de sa feuille de route qu'il a exposés mercredi dernier. Il a présenté son bilan aux côtés de colistiers qui tentent l'aventure à nouveau avec lui. Les premiers temps furent difficiles avec l'épidémie de covid et ses restrictions, la hausse du prix de l'électricité et dès 2023, l'inflation des matériaux qui a compliqué le marché de la construction et de la rénovation. « Malgré tout, nous avons tenu notre programme et même fait un peu plus puisqu'on a eu des imprévus à commencer par les écoles, plus d'1,7 million dans les toitures, et la restauration du marché couvert ». 

« Notre Tour Eiffel à nous, ce sont les arènes de Saintes »

Parmi les actions, figure la sécurité avec le renforcement de la police municipale : « les effectifs ont été équipés. Nous avons même des motards à Saintes que nous envie La Rochelle ; un centre de surveillance urbain opérationnel et nous développerons le nombre de caméras passant de 30 jusqu'à 67 ». 

Au sujet de l'emploi : « La zone des Coteaux est pleine, 600 emplois nouveaux ont été créés et 18 hectares supplémentaires seront mis à disposition dès 2027 avec pour objectif une autre tranche de 600 emplois ». 

Le patrimoine : « Saintes et une belle ville patrimoniale. Notre Tour Eiffel à nous, ce sont les arènes de Saintes. Les portes des vivants et des morts ont été restaurées et ce n'est pas terminé. Une seconde phase de travaux est prévue à la basilique Saint-Eutrope concernant la crypte et l'avant crypte. Le transept de l'Abbaye aux Dames, qui était en train de tomber, a été sécurisé. Le site Saint-Louis, élément majeur de la ville, bouge. C'est parti ! En janvier 2026, sera lancé l'aménagement de 126 logements. Nous travaillons sur un Tiers-lieu. C'est un projet remarquable, mais je ne peux pas vous en dire plus pour l'instant. Par ailleurs, 8 millions d'euros sont investis dans la réfection des rues, soit 1,4 million par an sur la voirie ». 

De gauche à droite, Gunter Jedat, Pierre Dietz, Marie-Line Cheminade,
Bruno Drapron, Thierry Baron, Jean Bernard Forgit
Les associations : « Saintes compte 600 associations. Au moment du covid, nous avons décidé de verser six mois de nos indemnités d'élus aux associations qui employaient des salariés. Le montant des subventions aux associations est stables actuellement, sauf pour le social en fonction de leurs actions ». 

La transition écologique : « De nouveaux sentiers seront réalisés à La Palu, poumon vert non loin du centre.  Le projet de la maison de la nature est différé. Un conseil local de la transition écologique a été mis en place ». 

Logements : « Premier courrier du Préfet, une possible amende pour manque de logements sociaux. On en a fait quasiment 400. A partir de maintenant, Saintes est à jour et le reste bénéficiera à Chaniers. Nous avons augmenté notre soutien au CCAS ».

Ordures ménagères : « Un service de ramassage du verre et du papier à domicile a été mis en place pour les personnes âgées de plus de 75 ans et celles souffrant de handicap. Création d'un nouveau service pour les encombrants, lutte contre les dépôts sauvages ». 

Hôpital : « Le maire de Saintes est président du conseil de surveillance de l'hôpital. Ce rôle est très politique, je l'ai pris à cœur quant aux investissements. 21 millions de nouveaux matériels ont été financés par l'ARS. Les Urgences sont en construction. Notre CH a un niveau remarquable et un nouveau directeur est arrivé ». 

Ferrocampus : « Nous accompagnons le grand projet du Ferrocampus. Nous projetons avec la SEMIS et des promoteurs la création d'hôtels étudiants. Il y a peu d'écoles publiques d'ingénieurs en France, le nôtre devrait ouvrir à la rentrée 2027 ».

Inondations : « nous avons vécu des épisodes climatiques contraignants dont des inondations. Que faire quand l'eau est partie, comment limiter son impact ? L'Etat nous a aidés par le biais de l'atelier des territoires. Un cabinet d'experts a travaillé sur le sujet et la restitution des conclusions se fera en janvier prochain. Nous espérons bénéficier d'aides nationales ».

Thierry Baron, Jean Bernard Forgit, Joël Terrien, Amar Berdaï,
Véronique Torchut, Philippe Creachcadec
Les équipements sportifs : « Le dojo sera inauguré en février 2026. Construction d'un puddle. le club paiera une redevance à la Ville pour amortir l'investissement. Lancement d'un nouveau boulodrome ». 

Deux sujets qui ont passionné Bruno Drapron : « Durant la période du covid, le bâtiment de Saintronic devait être transformé en trois restaurants et un supermarché. Avec la CDA, nous pensions que ce n'était pas une bonne idée. Nous avons changé le PLU où a été privilégiée une occupation industrielle plutôt que commerciale. Le groupe GMD ne répondait pas à nos appels. Quand la délibération a été passée, leur notaire nous a appelés. Bref, le site valait 4 millions en commercial et moins d'1 million en industriel. Le groupe Chalvignac, bien connu dans la région, s'est porté acquéreur ».

L'Olympia : « La façade a été sauvegardée, l'intérieur est déconstruit ».

En conclusion : « Nous finaliserons ce qui est en cours. L'objectif est de constituer le programme avec les Saintais. En ce qui concerne la venue de Pierre Dietz dans la liste, nous avons discuté d'homme à homme, notre intérêt commun est la ville de Saintes. La liste de 35 candidats n'est pas encore complète, donc elle reste ouverte ! Mes colistiers sont majoritairement sans étiquette. Je mise sur les compétences de chacun et chacune. Si, durant ce mandat, nous avons réalisé à peu près 100% du programme, je suis réaliste. C'est bien de faire rêver, mais je n'aime pas mentir, annoncer durant la campagne des choses qu'on ne sera pas capable de faire. Ce qui compte, c'est l'efficacité. Je choisis les solutions qui fonctionnent, celles qui améliorent concrètement la vie des habitants. Ma méthode repose sur l'unité du territoire. Je veux travailler en équipe, au-delà des clivages, avec toutes les communes de l'agglomération, avec les collectivités voisines, avec les forces vives. C'est cela ma méthode : écouter, expliquer, agir avec transparence. 50 millions d'euros d'investissements ont été réalisés en 5 ans  ».

Véronique Torchut, Philippe Creachcadec, Charlotte Toussaint, Véronique Cambon, Sophie Deborde (manque sur la photo Véronique Abelin Drapron)
Pierre Dietz : « J'ai été maladroit et virulent »

Parmi les questions, l'arrivée de Pierre Dietz dans la liste Drapron. Ce dernier a fait un mea culpa : « après la défaite d'Unis pour Saintes, j'ai été maladroit et virulent dans l'opposition. Puis le temps a passé et j'ai remarqué que les projets proposés par la liste Drapron étaient ceux que nous aurions votés si nous avions tenu les rênes de la Ville. J'ai dit à mes colistiers : « on ne va pas voter non parce qu'on est dans l'opposition ? ». Les deux hommes se sont finalement rapprochés : « nous voulons tous deux œuvrer pour l'avenir de la cité ». 

• Rendez-vous pour la présentation complète de la liste jeudi 29 janvier à 19 h dans le hall Mendès France

Info : Bruno Drapron n'est pas candidat aux prochaines sénatoriales. Qu'on se le dise !

lundi 8 décembre 2025

Jonzac : A la découverte des Santons de la boutique Rétro

C'est au rez de chaussée, dans la partie historique de leur magasin, que Pascal et Anouk, les responsables, et leur ami Bruno Soler vous proposent de découvrir une belle collection de Santons...

Pascal, Anouk et Bruno Soler
Les jolis Santons !
En cette période de la nativité, les jolies figurines qui ornent les crèches attirent le regard. Elles sont nombreuses : il n'y a pas que Joseph, Marie et l'enfant Jésus. S'y ajoutent d'éminentes présences telles que les anges, les mages, le berger, le porteur d''eau aux côtés de l'âne, le bœuf, les moutons, l'éléphant, le chameau. Liste non exhaustive. 

Bruno Soler a craqué devant ces personnages il y a une vingtaine d'années. « Je voulais me constituer une crèche et j'ai commencé à chiner des Santons dans les vide-greniers, les brocantes. Au départ, je ne faisais pas de distinction, puis je me suis fixé sur Devineau, une fabrique de Provence, célèbre pour ses formes, ses couleurs. Elle a malheureusement fermé ses portes début 1990 »

Les personnages Devineau sont attachants et ils sont de toutes les tailles. La collection de Bruno Soler s'est rapidement enrichie au point qu'il a décidé de se séparer de certains de ses "sujets" actuellement exposés à Rétro Jonzac. Les découvrir est un plaisir, ne vous en privez pas ! Et puis, vous pouvez les acquérir à des prix tout doux.

Malgré les critiques qui les entourent en raison de leur aspect religieux, les crèches ont toujours leur place, bien entendu dans les églises, mais aussi chez les particuliers. Présents, les Santons les animent et leur donnent une dimension et une émotion que perçoivent petits et grands. Certaines ressemblent à des tableaux vivants avec une belle ornementation, d'autres sont plus "strictes" avec peu d'éléments. A vous de choisir la vôtre ! Ainsi vous rendrez hommage aux santonniers, ces véritables artisans d'art...

• Bruno Soler et sa propre crèche : « Je conçois l'ensemble, le décor, les niveaux en créant différents plans, une perspective ». 

On trouve encore du Devineau en brocante

Un roi mage

Boutique Rétro, place du marché, Jonzac

Les Amis de Jonzac : Christophe Gadrat démissionne, cinq femmes prennent les rênes de l'association

Annie Lavaud, Annie Amaudruz et Romane Paronneau sont les trois nouvelles co-présidentes du bureau des Amis de Jonzac, après un vote effectué lors de l'assemblée générale extraordinaire qui s'est tenue jeudi dernier à la mairie de Jonzac. Elles succèdent à Christophe Gadrat, Maryse Vialon, démissionnaires, et Katherine Labadie. 

De gauche à droite : Annie Lavaud, Jocelyne Tessonneau, Annie Amaudruz,
Romane Paronneau et Marianne Fleury
Pourquoi un changement aussi brutal ? C'est "l'affaire du figuier du jardin médiéval" (un joli titre de polar !) qui a déclenché la colère des "jardinières" chargées de son entretien et provoqué un tsunami au sein de l'association. Il y a quatre ans, succédant à Jean-Pierre Coquillot, le propriétaire ayant repris ce bout de terrain, situé chemin des douves, permettait aux Amis de Jonzac de le cultiver. En 2025, il a réalisé qu'un figuier aux allures généreuses menaçait des maçonneries ainsi qu'un autre arbuste. L'évacuation des eaux de pluie laissait à désirer ainsi qu'une murette. Estimant que les locataires n'honoraient pas leurs engagements et surtout qu'ils avaient laissé pousser "un arbre à grand développement", il a rompu le pacte avec les Amis de Jonzac récemment. Il a déclaré par ailleurs que « ce jardin médiéval, visité par un nombreux public, n'était pas constitué dans les règles de l'art ». Bref, outre le figuier qui a valsé, une partie des plantes des premiers carrés a été arrachée et a disparu. L'association s'est alors vivement émue de la situation estimant qu'elle avait financé ces espèces végétales, rares pour certaines, et qu'elles leur appartenaient. Par la suite, ont pu être récupérés plusieurs caisses de végétaux, les ardoises les présentant et divers accessoires. 

Inutile de préciser la consternation et la peine des Amis de Jonzac de se voir ainsi virés du jour au lendemain, sans vrai dialogue. « Si nous avions eu un échange collectif avec le propriétaire dès le départ, nous aurions pu nous organiser pour sauver les plantes, les mettre à l'abri durant l'hiver en l'attente de trouver un autre emplacement » explique un membre. Cela n'a pas été le cas. L'interlocuteur était alors Christophe Gadrat, faisant office de président. Lequel a sans doute été pris de court quand il a vu la tournure que prenaient les événements. D'où l'organisation d'une assemblée générale extraordinaire où chacun était censé s'expliquer afin que les inévitables accusations que génèrent les chocs ne partent pas dans tous les sens.

Un manque de communication ?

Jeudi, salle de réunion de la mairie. L'ambiance est tendue : la déception et l'émotion seront-elles perceptibles publiquement ? La disparition d'un espace exceptionnellement bien situé dans le quartier historique, où l'on aimait se retrouver, a ouvert des blessures. Qu'on soit écolo ou pas, l'environnement est précieux ! Christophe Gadrat annonce sa démission pour des raisons personnelles. Le siège social sera transféré de son domicile à celui d'un nouveau responsable. L'assemblée opte pour une représentation collégiale (3 co-présidents) - et non pour un seul président - ainsi qu'un secrétaire et un trésorier. 

Romane Paronneau, Christophe Gadrat

- « C'est quoi pour vous le rôle d'un président ? » demande-t-il aux participants. « C'est de coordonner les actions, à condition qu'il y ait des actions !» répond spontanément Annie Lavaud. « Son rôle est dans les statuts » avance Guy Magnaval. « Non » lance Christophe Gadrat qui veut percer l'abcès : « Tout le monde me grille chez le maire, le président de la CDCHS ou l'office de tourisme. J'ai les oreilles qui traînent et j'ai bien entendu que je ne suis que co-président. J'ai pris beaucoup de plaisir dans l'association et quand je me suis engagé, j'ai tenu mes promesses et j'ai des tas d'idées. Aujourd'hui, ça part dans tous les sens et personnellement, j'ai d'autres priorités. Je ne souhaite plus occuper mon poste dans l'association, mais je suivrai ce qui s'y passe »« C'est dommage de nous quitter en période de crise. Tu es notre colonne vertébrale  » déplore Annie Lavaud qui salue son implication. 

« Je n'ai plus de temps à perdre. Je ne fais le procès de personne et n'ai pas l'intention de régler des comptes» explique l'intéressé. Marianne Fleury le rassure : « Tu es vraiment quelqu'un qui a pris en charge l'association ». Suivent les opérations de vote. Sont élues à bulletins secrets co-présidentes Annie Lavaud, Annie Amaudruz, Romane Paronneau. Jocelyne Tessonneau est nommée trésorière et Marianne Fleury secrétaire.

L'affaire du figuier du jardin médiéval

Christophe Gadrat expose les faits : « Nous étions locataires d'un terrain privé qui a été revendu. Josée Couprie avait émis l'hypothèse qu'il allait y avoir un problème. A l'époque, l'actuel propriétaire n'en voyait pas. Nous avons laissé pousser des arbres et nous n'en avions pas le droit. Il s'agit d'un figuier et d'un gatinier. Un arbre qui peut mesurer 4 mètres de diamètre n'est pas un buisson. Au départ, le nouveau propriétaire était dans de bons sentiments et voulait même entrer dans l'association. Il m'a dit que le figuier posait problème. En juillet, il voulait le couper et s'en est chargé à l'automne. Il l'a fait tout seul ». 

- « Personne n'était au courant » s'étonne Romane Paronneau. 

- « Moi, j'ai été informé » rétorque Christophe Gadrat qui poursuit : « Il a commencé à arracher le figuier. Ses racines étaient colossales et allaient jusqu'au bout du terrain. Les premiers carrés sont partis avec. Je lui ai fait remarquer que nous étions propriétaires des plantes pour une somme de 700 euros, mais c'était trop tard. Nous avons pu récupérer celles des carrés restants ». 

- Romane Paronneau : « Pourquoi ne pas avoir organisé une réunion en amont pour nous avertir de ce qui allait être fait ? »

Le jardin médiéval géré par les Amis de Jonzac tel qu'il était dans un récent passé. 
Actuellement, tous les carrés ont été refaits et attendent des plantations. Un panneau a été apposé sur la grille : site en travaux, accès interdit


- Christophe Gadrat : « Parce que c'était trop tard, J'ai découvert la situation comme vous le jour de la dernière réunion. Le bail a été dénoncé et le propriétaire est dans son plein droit. Ensuite, il peut nous facturer ses travaux et si nous intentons une procédure, nous avons 2200 euros en caisse. Moi, en tant que co-président, je n'irai pas dans une action judiciaire »...

Guy Magnaval : « Arracher les plantes sans nous prévenir a été durement ressenti par l'association. Ton point de vue n'engage que toi ! »

Christophe Gadrat (dans un autre registre) : « Qui a pris la mandragore ? »

Romane Paronneau : « Moi, j'ai récupéré la belladone et la mandragore, ce sont des plantes mythiques ! ».

La recherche d'un nouveau terrain

A droite, le maire Christophe Cabri assistait à l'Assemblée générale

Après ces échanges nécessaires, le maire Christophe Cabri prend la parole. Sollicité pour trouver un nouveau terrain, il est attentif aux préoccupations de l'association : « Je trouve dommage qu'après le travail que vous avez réalisé, on en arrive là. Je comprends votre désarroi après l'arrachage de plantes que vous avez entretenues pendant des années. Maintenant il faut passer à autre chose. J'ai effectivement rencontré certains d'entre vous et Christophe à ce sujet. A mon sens, un jardin médiéval doit être fermé, c'est pourquoi le terrain de la Communauté de Communes vers les flamants roses me paraît un peu compliqué. Il existe un autre jardin à proximité de l'ancienne maison Gautret, nettement plus grand entre 2000 et 3000 m2. Il pourrait être une solution. Il serait fermé, à la charge de la Ville. Toutefois, il est hors du cocon du cœur historique. Rue des Megisseries et l'Ile Robin ne semblent pas convenir. La municipalité vous soutiendra dans vos démarches. La première chose serait d'étudier les possibilités dans le secteur des douves. Il y a peut-être d'autres surfaces à exploiter ».

« Ce sera tout à notre honneur de refaire un jardin médiéval car la manière dont le jardin des douves a été rayé de la carte nous a meurtries. En créer un autre prendra du temps, les plantes ne poussent pas par magie » souligne Romane Paronneau. Bref, chacun s'accorde pour prendre son temps dans la recherche d'une parcelle...

Le nouveau bureau étant opérationnel, les prochaines actions concernent la jonchée à réaliser place du château et le concours des illuminations de Noël. Toutes les maisons joyeusement agrémentées de décorations lumineuses peuvent participer. Des prix seront attribués (contacter l'office de tourisme pour plus de détails 05 46 48 49 29 ). 

En conclusion, les Amis de Jonzac repartent avec un nouveau bureau et des activités. Toutefois, rien ne dit qu'une association similaire (et concurrente) ne verra pas le jour prochainement en s'appuyant sur le jardin médiéval nouvelle version cultivé par d'autres passionné(e)s. Nous sommes en période électorale et toutes les hypothèses sont permises...

Le bureau souhaite recruter de nouveaux membres pour étoffer l'équipe,
M. et Mme Vialon, M. et Mme Perrogon quittant l'association

jeudi 4 décembre 2025

Jonzac : Vive les illuminations de Noël... en attendant le mapping !

C'est mardi à la tombée de la nuit que les illuminations de Noël ont été dévoilées aux Jonzacais, conviés par la même occasion à un verre de l'amitié offert par la municipalité. Tous les ans, des nouveautés complètent les décorations existantes. En 2025, une famille de Nounours a élu domicile place du château. Un mapping sera proposé sur la façade du châtelet du 23 au 31 décembre tous les soirs de 18 h 30 à 19 h 30. Sur place, crêpes, boissons chaudes. Lancement le 23 décembre à 18 h 30. Vin chaud et chocolat offerts au public. Venez nombreux !

Le sapin place du château
Christophe Cabri orchestre la mise en lumière !
Rendez-vous place du château
Le lancement des illuminations

Majestueux !
Le Père Noël
L'entrée du château

L'église Saint-Gervais
Place des Carmes
Jardin Public et Avenue Gambetta

PHOTOS NICOLE BERTIN

Châtelet, capitale de la truffe dimanche 7 décembre !

Châtenet devient la capitale de la truffe noire de Haute-Saintonge le temps d'une journée, dimanche 7 décembre de 9 h à 17 h

Cet événement sera ponctué par différentes animations : démonstration de cavage (recherche de truffes par un chien spécialisé), dégustation de produits truffés à 13h (planche avec brouillade truffée - brie truffé - brillat savarin truffé et beurre truffé ; conférence autour de la culture de la truffe. Vous pourrez également acheter des truffes, produits truffés ou bien effectuer vos réservations pour Noël. Des producteurs locaux (miel, asperges, canard, pineau-cognac, etc.) seront également présents pour vous présenter leurs spécialités.


Venez nombreux !


Saintes/Comité régional de l’alimentation : bilan du Pacte alimentaire pour une alimentation durable et locale

Geneviève Barat, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine déléguée à la ruralité, aux circuits courts et à la feuille de route « alimentation », a conduit la journée de bilan du Pacte alimentaire pour une alimentation durable et locale en Nouvelle-Aquitaine mercredi 3 décembre, au sein du lycée agricole Georges Desclaude à Saintes

 Le Conseil régional de Nouvelle-aquitaine et l'Union européenne ont mobilisé plus de 243 millions d'euros pour soutenir des actions, des projets et des bénéficiaires répondant aux objectifs de ce Pacte alimentaire. Les objectifs partagés du Pacte Alimentaire sont la création et le partage de la valeur ajoutée dans les différents maillons de la chaine alimentaire, garantissant notamment une juste rémunération des producteurs ; la production d’une alimentation saine, durable et de qualité issue des filières agricoles engagées dans la transition agroécologique et l’accès à une alimentation locale et régionale de qualité pour tous.

Ce Pacte alimentaire arrive en effet à échéance cette année. Autour de l’État, du Conseil régional et d’une trentaine de partenaires, les participants ont revisité cinq années d’actions destinées à renforcer la présence des produits locaux dans tous les circuits, à soutenir une formation agricole exemplaire, à rapprocher consommateurs et agriculteurs, et à mobiliser l’ensemble des territoires.

La matinée, structurée autour du Comité régional de l’alimentation (Coralim), a offert un panorama des avancées de ce pacte, grâce aux interventions conjointes de la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf), de la Région Nouvelle-Aquitaine et de plusieurs acteurs engagés.

 Trois séquences thématiques ont mis en lumière les progrès réalisés en éducation alimentaire, les apports de l’innovation dans les circuits alimentaires locaux et les pistes d’une nouvelle ambition ciblée sur la réduction du gaspillage.

 Moment fort de la journée : la signature officielle de la prolongation du Pacte, qui entérine la poursuite de la démarche au-delà de 2025, par les différents partenaires régionaux : AreaNA, Coopération agricole NA, Chambre régionale d'agriculture, Interfel NA, Interbev NA, Apfelso, Umih NA, Interbio, Bio Nouvelle Aquitaine, AFIPaR, CREPAQ, Reana, Union des consommateurs NA, Agence de l'alimentation NA, Institut du goût, Réseau Restau’Co, Agores, Inae, CRESS, Banque Alimentaire NA, Acena, CCI NA, InPACT, Criel, Chambre des métiers et de l’artisanat.

L’après-midi a pris la forme d’un forum d’échanges, mêlant table ronde sur l’intégration de viande bovine durable en restauration collective organisée par INTERBEV Nouvelle-Aquitaine, et ateliers participatifs animés par Pays et Quartiers de Nouvelle-Aquitaine (PQN-A). Ces sessions ont permis d’aborder retours d’expérience, outils pédagogiques et coopérations territoriales, confirmant la dynamique collective à l’œuvre en faveur d’une alimentation plus durable dans la région.

On a pu ainsi apprendre par Jean-Bernard Sallat, le président d’INTERBEV Nouvelle-Aquitaine, que « pour la première fois depuis 40 ans, les éleveurs sont payés au-dessus de leur coût de production ». Thierry Pousson, président d’Acena, a aussi rappelé que « les marchés Acena se doivent d’être des marchés accessibles à tous, qui rémunèrent les producteurs ».

De gauche à droite : Jean-Bernard Sallat, Président INTERBEV NA, Thierry Pousson, Président ACENA, Karl Biteau éleveur et Président de la SAS Saveurs Paysannes Charentaises, Stéphane Marteau, chargé de mission filières locales alimentaires unité circuits courts de la Région Nouvelle-Aquitaine, Florence Brosselin, responsable Agrilocal17 au Département Charente Maritime, Hervé Garrigue, Ingénieur restauration, fondateur du GARA et représentant du réseau Restau’Co et Matthieu Anoman, éleveur et Président du 87 dans l’assiette © Pays et Quartiers de Nouvelle-Aquitaine / Région Nouvelle-Aquitaine