Journées Européennes des Métiers d'Art
samedi 2 et dimanche 3 avril :
Eclat d'art au Cloître des Carmes, Mémoire des Gestes aux Ateliers de la Corderie
Avec Eclat d'Art, la Ville de Jonzac vous invite pour la troisième fois à venir à la rencontre d'un collectif d'artisans.
C'est au cloître des Carmes que seront réunis céramistes, ébéniste/designer, peintre en décor, sculpteur, couturiers modélistes, créateur de bijoux, de jouets en bois, de couverts, d'objets textile, de marionnettes. Le jeune public pourra découvrir ces métiers passion avec un espace et une animation jeu dédiés à sa venue.
Aussi, pendant ces journées à Jonzac, le rendez-vous Mémoire des Gestes aux Ateliers de la Corderie situés à proximité immédiate du cloître. Le quartier des Carmes sera donc tout entier tourné vers les métiers d'Art, l'artisanat avec une vingtaine d'exposants et la participation d'associations dédiées à la transmission des savoirs faire artisanaux (fabrication de cordes, dentelles, etc)
Eclat d'art de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 18 h
- Mémoire des Gestes aux Ateliers de la Corderie de 10 h à 18 h
. Entrée libre rens. 05 46 48 49 29
Artisans Atelier d'art de France
, organisation des métiers d'art qui fédère 6000 professionnels reconnus par leur pairs. www.ateliersdart.com
• Présents aux carmes de Jonzac
Agnès Girard - Poterie du Breuil à Cherbonnières. « En 35 ans de métier, j'ai exploré le monde de la terre vernissée dans tous les sens. J'ai même osé lui accoler des rehausses d'or. Aujourd'hui, je suis passée de la cuisine à la chambre à coucher et je puise dans les dernières fabrications de chromos lithographiques européennes, pour offrir des roses, des anges et toute une compagnie de fanfreluches aux yeux des amateurs ».
Sandrine Andersson, création bijoux en perles et nacre, de Meursac
. « Je suis née sur la côte Atlantique, j'ai grandi sur la plage... Là j'ai peint. Après mes études d'architecture à Paris, j'ai vécu 5 ans sur un atoll en Polynésie. La transparence du lagon. Là, ce sont la nacre et les perles noires qui m'ont inspirée. De retour sur la terre natale, j'ai rencontré le matériau qui me permet d'exprimer les émotions d'hier et d'aujourd'hui, à travers ses couleurs et celles que je lui donne. Maintenant, je sculpte des bijoux en verre acrylique. Après avoir découpé dans la plaque des petites formes, je les assemble en bloc. Je taille ensuite dans le bloc, j'ébauche ma forme, et je la sculpte avec une meule en pierre. Je monte les pièces ainsi obtenues, soit brutes, soit, aidée de ma cisaille et de mon chalumeau, serties d'argent ».
Cédric Hamon, Brin de Matière, ébénisterie contemporaine et d'intérieur, Mazeray. Diplômé des Métiers d'Art de l'Habitat, Cédric Hamon a enrichi son parcours d'expériences professionnelles en création de mobilier et architecture d'intérieur.
Sensible aux valeurs de l'artisanat d'art et au respect de notre environnement, il s'attache à proposer des solutions globales, fonctionnelles et poétiques, avec un regard éveillé sur les besoins et les évolutions de chacun.
Ses créations :
Petites pièces pour intérieur ou objets pour collection, le travail artisanal apporte finesse et originalité. Réalisations sur mesure sur
commande.
Agencement pour professionnel ou particulier. Aux côtés d'un architecte d'intérieur ou simplement avec vous, de l'esquisse à la réalisation, chaque projet est à la carte.
Créations contemporaines et objets d'exception, chaque réalisation est un prototype au design unique qui nous plonge dans sa propre atmosphère.
Artisans locaux présents aux Carmes de Jonzac
Nancy Caillé - Couleur murs
de Champagnac. La peinture décorative se définit comme la maîtrise d'un décor peint dans un espace architectural ou appliqué à des formes en trois dimensions. Le peintre en décor réalise divers travaux décoratifs destinés à transformer un édifice mais également les objets mobiliers qui font partie de notre cadre de vie (meubles, sculptures, panneaux). Il dessine puis réalise des trompe l'œil, effets de matières et patines.
Arnaud Lutard
de Champagnac, menuisier traditionnel.
Spécialiste de la restauration des moulins à vent et moulin à eau. L'entreprise a donc accompagné les étapes de la restauration des moulins de Jonzac et aide à leur bon fonctionnement.
Philippe Gres, La couture du Bois du Fort
, tailleur couturier
de Jonzac.
• Autres artisans présents aux Carmes
:
Loïc Billeres, sculpteur métal, création couverts. Il a commencé à travailler la pâte polymère en 1998.
C'est un savant mélange d'argile et de plastifiant, qui offre une matière souple et agréable à travailler, avec l'avantage de se figer et d'être solide une fois cuite. Depuis quelques années, ce travail s'est orienté sur le gainage de couverts, une autre façon d'appréhender cette matière et ses nombreuses, facettes.
François Quesnel et Marie Beuvin – Sculpture en terre, personnages fantastiques.
François Quesnel « La terre que je modèle entre l'humain l'animal et le végétal, et que je patine après cuisson avec des cires colorées sert parfois de support à des éléments naturels bruts: racines, bois, pierres, coquillages ». Marie Beuvin réalise les costumes avec des tissus précieux, incrustés et ornés d'éléments naturels et de perles diverses. Elle est costumière du petit monde de François Quesnel qui modèle des personnages coiffés de racines, bois, pierres, coquillages...
Jean-François Coulon – Atelier Truckenbois – fabrication de jouets en bois
. Venez à la rencontre d'un artisan d'Art fabriquant tout un univers de jeux en bois pour petits et grands :
des jeux animés, des jeux éducatifs, des jeux de réflexion.Après l'explication des règles de jeu, le public peut les essayer et apprécier la chaleur de la matière, le bois.
Anne-Marie Merle : cannage, paillage, tissage,
Sylvie Chupeau : cadre de vie encadrement, Johan Guigon étain d'art, sculpture sur étain, Sandrine Pouillat, poteries d'âme et d'argile.
Autres stands aux Carmes
Le monde associatif dédié aux vieux métiers :
• Les Vanniers des Abers.
Ils viennent du Finistère tresser l'osier sec, qu'ils font tremper pour l'assouplir, avant de le tresser au cloître des Carmes. Nul doute que des échanges fructueux s'établiront aux Carmes de Jonzac devant ce stand.
M. Pellen 02 98 48 00 17
• Musée artisanal et rural de Clion
. Les Amis du temps passé redonnent vie aux vieux métiers, métiers d'art d'aujourd'hui pour la plupart depuis plus de 13 ans. Leur présence incitera à la visite de leur formidable musée de Clion. Ils animeront une activité de fabrication de corde pour les plus jeunes. Comme un clin d'œil aux ateliers de la corderie tout proche et leur six échoppes d'artisans. 05 46 70 45 80
•
Association "Chante Alouette" – Dentelle aux fuseaux et point compté – Démonstrations sur place - 06 07 61 63 59
La Mémoire des gestes aux Ateliers de la Corderie
28 rue Ruibet Gatineau à Jonzac
Les artisans de La Corderie vous accueillent dans leurs ateliers-boutiques. Au programme, 5 ateliers et métiers à découvrir : Mosaïque, Cuir, Perles au chalumeau, Vitrail et Poterie.
Venez aussi rencontrer les autres artisans invités pour l'occasion dans la cour des ateliers.
Lors de cette manifestation, vous pourrez assister à des démonstrations des savoir-faire de chacun. Vous pourrez également participer à des ateliers découverte/initiation et à la création d'une œuvre participative.
Blandine Drouet et Marion Delannoy – vitrail – 06 11 20 46 90 / 06 82 36 32 76 -
Pascale et Claude Mager – cuir 06 44 99 01 57
Florentin Chaumet – Perlier d'art - - 06 47 89 28 70
Catherine Plomet et Odile Galois – Mosaïstes – 06 38 30 14 36 – 06 76 73 39 78
Monji Potier – 07 86 61 55 67
Hélène Béchaud – cannage paillage tapisserie - 05 46 49 62 37
Jean-Luc Chailloux – Barrique à brac 06 34 77 81 70 -
Séverine Fauvel – restauration de meubles – 06 20 98 88 45
L'information journalistique en Charente-Maritime : portraits, actualités politiques,
vie culturelle, artistique, patrimoine, histoire, voyages
jeudi 31 mars 2016
Jonzac : Concert exceptionnel en hommage
au tango et à Astor Piazzolla
Vendredi 1er avril, dans le cadre de Prélude au Printemps, à la salle des fêtes de Jonzac, 20 h 30, concert hommage au tango et à Astor Piazzolla (1921-1992) : musique et chorégraphie.
Avec le Quintet Daniel Mille : Daniel Mille, accordéon ; Grégoire Korniluk, 1er violoncelle ; Frédéric Deville, 2ème violoncelle ; Paul Colomb, 3ème violoncelle ; Diego Imbert, Contrebasse. Et un couple de danseurs professionnels : Caroline Dumas et Benoît Monsel.
A ne pas manquer. Réservations Office de Tourisme 05 46 48 49 29.
Avec le Quintet Daniel Mille : Daniel Mille, accordéon ; Grégoire Korniluk, 1er violoncelle ; Frédéric Deville, 2ème violoncelle ; Paul Colomb, 3ème violoncelle ; Diego Imbert, Contrebasse. Et un couple de danseurs professionnels : Caroline Dumas et Benoît Monsel.
A ne pas manquer. Réservations Office de Tourisme 05 46 48 49 29.
Grand déballage de printemps à Jonzac !
La place du Marché, les deux rues piétonnes (rue James Sclafer et de Verdun) et l’ensemble de la cité s’animent pour
la 3e édition du Grand déballage de printemps, organisé par l’Union des Commerçants de Jonzac ! Au programme de ces trois jours festifs, la braderie commerciale des magasins jonzacais, qui vous réservent pour l’occasion de belles et bonnes affaires sur leurs stocks de saison, mais aussi un vide-grenier pour les particuliers, et des animations dans toute la ville.
Videz vos armoires !
Dimanche 3 avril, en plein cœur de ce grand déballage, les particuliers sont sollicités eux aussi pour mettre en vente leurs vieux objets, leurs fonds de tiroirs, de greniers et de caves… Vous souhaitez vous aussi participer et réserver un banc pour brader vos affaires ? Rien de plus simple ! Il vous suffit de contacter les organisateurs de l’UCJ. Chiner, chercher, profiter de rabais et de réduction, déambuler dans les allées et les rues… Tous en ville, tous à Jonzac !
Renseignements et inscriptions : http://commercesjonzac.com/media ou auprès des magasins Les Petits Marcel’s (18 rue de Verdun / Tél. 05 46 49 89 28) et Les Trésors de Pénélope (4 place du marché / Tél. 05 46 48 26 23) - http://commercesjonzac.com/accueil/
Videz vos armoires !
Dimanche 3 avril, en plein cœur de ce grand déballage, les particuliers sont sollicités eux aussi pour mettre en vente leurs vieux objets, leurs fonds de tiroirs, de greniers et de caves… Vous souhaitez vous aussi participer et réserver un banc pour brader vos affaires ? Rien de plus simple ! Il vous suffit de contacter les organisateurs de l’UCJ. Chiner, chercher, profiter de rabais et de réduction, déambuler dans les allées et les rues… Tous en ville, tous à Jonzac !
Renseignements et inscriptions : http://commercesjonzac.com/media ou auprès des magasins Les Petits Marcel’s (18 rue de Verdun / Tél. 05 46 49 89 28) et Les Trésors de Pénélope (4 place du marché / Tél. 05 46 48 26 23) - http://commercesjonzac.com/accueil/
Festival de l'Abbaye de Fontdouce :
demandez le programme !
Bryan Carter, Sarah McKenzie, Cyprien Katsaris, African Salsa Orchestra et bien d'autres artistes vous attendent du 25 au 29 juillet prochains.
• Lundi 25 juillet
18h00 – Lukas GENIUSAS, Récital de piano
21h00 – Quatuor VOCE, Quatuor violon, violon, alto et violoncelle
• Mardi 26 juillet
18h00 – Ensemble ENERGEIA, musique sacrée – Concert exceptionnel dans la salle capitulaire !
21h00 – Cyprien KATSARIS, Récital de piano
• Mercredi 27 juillet
Hommage aux géants du jazz
18h00 – Daniel Sidney BECHET & Olivier FRANC Quintet, Bechet de Père en Fils
21h00 – Jean-Pierre DEROUARD BIG BAND, Les swings et les « standards » légendaires de Count Basie et du grand Duke Ellington, 17 musiciens sur scène
• Jeudi 28 juillet
Soirée jazz "américain"
18h00 – Sarah McKENZIE, Une nouvelle Diana Krall ?
21h00 – Bryan CARTER Plays the music of Ray CHARLES, Dans les pas du "Genius"
• Vendredi 29 juillet
Musique du monde, Une invitation au voyage
18h00 – Les FILS CANOUCHE, Jazz manouche décalé
21h00 – AFRICAN SALSA ORCHESTRA, Salsa métissée
Réservez votre Pass :
Deux Pass valables pour 4 ou 6 concerts en vente :
- Le Pass 4 Concerts, à 75€. Chaque concert vous revient à 18,75€ soit 30% de réduction sur chaque concert.
- Le Pass 6 Concerts, à 95€. Chaque concert vous revient à 15,80€ soit 40% de réduction sur chaque concert.
- Vous êtes libres de choisir les concerts auxquels vous souhaitez assister et votre pass peut être utilisé par plusieurs personnes à la fois.
Par exemple : avec un Pass 4 concerts, vous pouvez assister seul à 4 concerts différents ou bien assister à un concert avec 3 amis !
Pour tous les autres billets : ouverture de la billetterie le 1er avril, par téléphone (05 46 74 77 08) ou internet (www.fontdouce.com).
• Le festival sur le web : www.fontdouce.com
Mail : festival@fontdouce.com - Téléphone : 05 46 74 77 08
• Lundi 25 juillet
18h00 – Lukas GENIUSAS, Récital de piano
21h00 – Quatuor VOCE, Quatuor violon, violon, alto et violoncelle
• Mardi 26 juillet
18h00 – Ensemble ENERGEIA, musique sacrée – Concert exceptionnel dans la salle capitulaire !
21h00 – Cyprien KATSARIS, Récital de piano
• Mercredi 27 juillet
Hommage aux géants du jazz
18h00 – Daniel Sidney BECHET & Olivier FRANC Quintet, Bechet de Père en Fils
21h00 – Jean-Pierre DEROUARD BIG BAND, Les swings et les « standards » légendaires de Count Basie et du grand Duke Ellington, 17 musiciens sur scène
• Jeudi 28 juillet
Soirée jazz "américain"
18h00 – Sarah McKENZIE, Une nouvelle Diana Krall ?
21h00 – Bryan CARTER Plays the music of Ray CHARLES, Dans les pas du "Genius"
• Vendredi 29 juillet
Musique du monde, Une invitation au voyage
18h00 – Les FILS CANOUCHE, Jazz manouche décalé
21h00 – AFRICAN SALSA ORCHESTRA, Salsa métissée
Réservez votre Pass :
Deux Pass valables pour 4 ou 6 concerts en vente :
- Le Pass 4 Concerts, à 75€. Chaque concert vous revient à 18,75€ soit 30% de réduction sur chaque concert.
- Le Pass 6 Concerts, à 95€. Chaque concert vous revient à 15,80€ soit 40% de réduction sur chaque concert.
- Vous êtes libres de choisir les concerts auxquels vous souhaitez assister et votre pass peut être utilisé par plusieurs personnes à la fois.
Par exemple : avec un Pass 4 concerts, vous pouvez assister seul à 4 concerts différents ou bien assister à un concert avec 3 amis !
Pour tous les autres billets : ouverture de la billetterie le 1er avril, par téléphone (05 46 74 77 08) ou internet (www.fontdouce.com).
• Le festival sur le web : www.fontdouce.com
Mail : festival@fontdouce.com - Téléphone : 05 46 74 77 08
Charles de Gaulle à Jonzac : un événement !
La Commmunauté de Communes de Haute Saintonge vient de publier un carnet relatant la venue de Charles de Gaulle à Jonzac en juin 1963. Il est disponible au siège de la CDCHS à Jonzac et à l'Office de Tourisme.
A Jonzac, nombreux se souviennent encore de la visite officielle qu’effectua le célèbre Général en 1963. Le pays charentais semble avoir été un lieu d’accueil privilégié pour Charles de Gaulle qui est venu huit fois dans les deux Charentes. D’abord durant la Grande Guerre, en 1914 et 1915, comme simple officier d’infanterie, blessé au combat et tenu d’accomplir sa convalescence dans un hôpital militaire de Cognac. Ses lettres à sa mère témoignent de son passage dans « cette ville opulente et propre ». De Gaulle semble avoir pris goût à la région : « Premier résistant de France en juin 1940, puis chef du Gouvernement provisoire de la République Française, le Général de Gaulle, dès son retour en France à la Libération, fait ses premiers déplacements en province. Le 18 septembre 1944, il se rend à Saintes pour s’entretenir avec les chefs des troupes FFI qui combattent encore devant les poches allemandes de Royan et La Rochelle. Quand la position fortifiée de Royan sera réduite victorieusement, de Gaulle reviendra dans cette région pour féliciter les vainqueurs au cours de la grandiose revue des Mathes du 22 avril 1945.
Puis c’est au tour de La Rochelle d’être libérée. Le port de La Pallice, de nouveau ouvert au trafic maritime, est visité par l’illustre Général le 13 juillet 1945. Quelques mois plus tard, le chef du Gouvernement démissionne et se retire des affaires de l’État. Durant la “traversée du désert“ qui va durer jusqu’à son retour au pouvoir en 1958, les Charentais accueillent encore de Gaulle deux fois : le 23 juillet 1948 pour des cérémonies d’inauguration qu’il préside à Angoulême et La Rochelle et le 18 février 1950 lors de réunions privées organisées par le parti gaulliste RPF à Fouras et Gond-Pontouvre.
Enfin, devenu Président de la Vème République, il entreprend un voyage de trois jours dans les deux Charentes qu’il parcourt entièrement du 12 au 14 juin 1963, s’arrêtant dans 43 villes et villages pour rencontrer les habitants et leur parler de la France. À chaque déplacement, la foule vient en grand nombre.
Le carnet, édité par la CDCHS, conte ce périple à Jonzac, ville qui n'est pas encore devenue capitale de la Haute Saintonge. Il a été offert à Gérard Larcher, président du Sénat et "gaulliste de toujours", lors de sa venue à Jonzac vendredi dernier. « Aujourd'hui, personne ne remet en cause la politique menée par le Général à a tête du pays et la plupart reconnaissent ce grand Français » souligne Claude Belot qui se souvient de cette journée du 13 juin 63. En effet, effectuant son service militaire à Boufarik, il avait demandé une permission exceptionnelle pour participer à l'événement...
• Plusieurs milliers de personnes sont groupées sur l’esplanade du château de Jonzac sous les tilleuls et jusqu’aux immeubles de la rue James Sclafer. Les enfants des écoles, avec leurs maîtres, apparaissent à gauche du podium dressé devant le donjon. À droite, dans l’enceinte réservée se sont réunis les maires et les conseillers municipaux de l’arrondissement ainsi que d’anciens résistants. Sur le podium, décoré aux angles de drapeaux tricolores, le Président de Gaulle a pris place avec le maire de Jonzac à ses côtés. Son discours est surtout à caractère politique, évoquant les tâches qui s’imposent à la France. Le Général quitte Jonzac à 11 h 50 pour se rendre à Pons, s’arrêtant aux villages de Clam, Marignac et Avy où des fillettes en tenue folklorique lui offrent des bouquets de fleurs des champs.
• A lire également le livre de Christian Genet sur Charles de Gaulle dans les Deux Charentes publié aux éditions la Caillerie.
Les photos publiées dans ce carnet ont été réalisées par Roger Dubroca, Henri Sabadel et sa fille Véronique. Les recherches historiques ont été effectuées par Jean-Claude Arrivé. |
Puis c’est au tour de La Rochelle d’être libérée. Le port de La Pallice, de nouveau ouvert au trafic maritime, est visité par l’illustre Général le 13 juillet 1945. Quelques mois plus tard, le chef du Gouvernement démissionne et se retire des affaires de l’État. Durant la “traversée du désert“ qui va durer jusqu’à son retour au pouvoir en 1958, les Charentais accueillent encore de Gaulle deux fois : le 23 juillet 1948 pour des cérémonies d’inauguration qu’il préside à Angoulême et La Rochelle et le 18 février 1950 lors de réunions privées organisées par le parti gaulliste RPF à Fouras et Gond-Pontouvre.
Enfin, devenu Président de la Vème République, il entreprend un voyage de trois jours dans les deux Charentes qu’il parcourt entièrement du 12 au 14 juin 1963, s’arrêtant dans 43 villes et villages pour rencontrer les habitants et leur parler de la France. À chaque déplacement, la foule vient en grand nombre.
Le carnet, édité par la CDCHS, conte ce périple à Jonzac, ville qui n'est pas encore devenue capitale de la Haute Saintonge. Il a été offert à Gérard Larcher, président du Sénat et "gaulliste de toujours", lors de sa venue à Jonzac vendredi dernier. « Aujourd'hui, personne ne remet en cause la politique menée par le Général à a tête du pays et la plupart reconnaissent ce grand Français » souligne Claude Belot qui se souvient de cette journée du 13 juin 63. En effet, effectuant son service militaire à Boufarik, il avait demandé une permission exceptionnelle pour participer à l'événement...
Le programme officiel du déplacement |
• Plusieurs milliers de personnes sont groupées sur l’esplanade du château de Jonzac sous les tilleuls et jusqu’aux immeubles de la rue James Sclafer. Les enfants des écoles, avec leurs maîtres, apparaissent à gauche du podium dressé devant le donjon. À droite, dans l’enceinte réservée se sont réunis les maires et les conseillers municipaux de l’arrondissement ainsi que d’anciens résistants. Sur le podium, décoré aux angles de drapeaux tricolores, le Président de Gaulle a pris place avec le maire de Jonzac à ses côtés. Son discours est surtout à caractère politique, évoquant les tâches qui s’imposent à la France. Le Général quitte Jonzac à 11 h 50 pour se rendre à Pons, s’arrêtant aux villages de Clam, Marignac et Avy où des fillettes en tenue folklorique lui offrent des bouquets de fleurs des champs.
• A lire également le livre de Christian Genet sur Charles de Gaulle dans les Deux Charentes publié aux éditions la Caillerie.
mercredi 30 mars 2016
Manifestations prévues
à La Rochelle jeudi 31 mars
Une manifestation de voie publique est organisée par l'union départementale des syndicats CGT de la Charente-Maritime le 31 mars.
En raison des risques de trouble à l'ordre public et de perturbation de la circulation, et afin d'assurer la sécurité des manifestants, le Préfet de la Charente-Maritime a, par arrêté de ce jour, pris en application de l'article L.211-4 du code de la sécurité intérieure, limité l'autorisation de manifestation à l'itinéraire suivant :
- départ à 10 heures de la place Pierre Semard (parking de la gare), vers le boulevard Joffre, puis rue de Dompierre jusqu'à l'avenue Robinet, où le cortège se dispersera.
En raison des perturbations de trafic à prévoir sur ce secteur, les usagers de la route sont invités à adapter leur itinéraire.
Des informations seront communiquées en temps réel durant la manifestation sur twitter (@Prefet17).
En raison des risques de trouble à l'ordre public et de perturbation de la circulation, et afin d'assurer la sécurité des manifestants, le Préfet de la Charente-Maritime a, par arrêté de ce jour, pris en application de l'article L.211-4 du code de la sécurité intérieure, limité l'autorisation de manifestation à l'itinéraire suivant :
- départ à 10 heures de la place Pierre Semard (parking de la gare), vers le boulevard Joffre, puis rue de Dompierre jusqu'à l'avenue Robinet, où le cortège se dispersera.
En raison des perturbations de trafic à prévoir sur ce secteur, les usagers de la route sont invités à adapter leur itinéraire.
Des informations seront communiquées en temps réel durant la manifestation sur twitter (@Prefet17).
Photos des dernières manifestations qui se sont tenues à Saintes |
Conseil municipal de Saintes :
« Tout ça pour rien, c'est scandaleux »
remarquent Christian Schmitt
et Philippe Callaud au sujet du site Saint-Louis
Ces deux élus, qu'on sait de sensibilité différente, ciblaient le même projet, mais pas les mêmes responsables ! Explication : l'aménagement du site Saint-Louis traîne anormalement en longueur. Pour l'opposition, l'équipe de Jean-Philippe Machon, issue des urnes en 2014, ne fait rien à ce sujet depuis son arrivée au « pouvoir ». Pour Christian Schmitt, l'ex maire Jean Rouger, malgré des annonces médiatiques, a bizarrement travaillé puisqu'il a présenté des plans avant que ne soient engagées les fouilles archéologiques préventives, pourtant obligatoires. Bref, pour les édiles, que les choses prennent ainsi du retard « est scandaleux » ! D'autant que les opérations menées ont coûté des sommes substantielles...
Période oblige, la question principale du dernier conseil municipal de Saintes, qui s'est tenu mardi, gravitait autour de l'adoption du budget primitif, lequel avait été détaillé lors de la précédente session. Pourtant, il fallut organiser un conseil exceptionnel avant 18 heures, les dernières délibérations n'étant pas conformes selon les observations de Michelle Cazanove, sous-préfète de Saintes. Les élus votèrent donc sur la tenue du DOB actée par un vote. Cette directive résultant de la loi NOTRe, la Gauche déclara qu'elle avait compris du premier coup et que la mairie faisait preuve « d'amateurisme ». Jean-Philippe Machon en resta au « questionnement sémantique ». Les premières salves entre les deux camps commencèrent en l'absence de Laurence Henry, bloquée devant la grille d'entrée en raison de l'état d'urgence (désormais, on accède à la mairie par les jardins).
Ce premier vote réalisé, suivit la présentation du budget par Frédéric Neveu : « les équilibres sont précaires en raison des baisses de dotation de l'Etat et de l'héritage de la dette. Recettes et dépenses s'équilibrent à 31 859 692 euros en section de fonctionnement (54% des dépenses), à 11 072 062 euros en section d'investissement ». Les charges de personnel, qui atteignent 15 760 000 euros, sont appelées à subir de nouvelles progressions, 0,6% en juillet 2016 et en février 2017. Soit 100.000 euros de plus par an. « Cette année, nous avons 30.000 euros supplémentaires » souligne Frédéric Neveu. S'ajoutent un certain nombre de dépenses de gestion courante. Quoi qu'il en soit, les taux des impôts locaux n'augmenteront pas. Si la taxe foncière, qui a largement augmenté à l'époque de Jean Rouger, rapporte 13.320.000 euros, la taxe d'habitation n'est que de 5.930.000 euros. Heureusement, les droits de stationnement atteignent 390.000 euros. Bien qu'ils fassent râler les automobilistes, ils participent au fonctionnement de la cité !
L'entretien des immeubles appartenant à la ville (607 810 euros) soulève des commentaires, d'où la vente dans un premier temps de la Villa Musso, puis de l'Ecole Pelletan (sera transformée en appartements) et la demeure de Charles Dangibeaud qui intéresse un particulier. Dans les deux cas, ces ventes soulèvent des remarques de l'opposition, d'une part sur le prix - pas assez élevé - et sur la baisse de l'immobilier. Quant à se séparer d'une école, les Radicaux de gauche, défenseurs de la laïcité, ne peuvent s'y résoudre sans pincement de cœur.
« Pour avoir capacité à investir, il faut restaurer l'épargne brute » explique Frédéric Neveu. Dans les dépenses, figurent les travaux sur la Passerelle sur la Charente : « l'essentiel des dépenses repose sur des projets engagés ».
Les budgets annexes mettent en lumière le site Saint-Louis pour lequel est inscrit la somme de 585940 euros en investissement (études et démolition). S'ouvre alors un grand débat. En effet, on s'est aperçu que malgré de grandes annonces médiatiques faites sur ce fort beau site, les procédures de base, dont les fouilles préventives, n'ont jamais été menées.
Une fois le budget voté (abstention de l'opposition), les échanges mettent en scène les "malheurs" du site Saint-Louis, non seulement les retards, mais aussi une évidence : pourquoi l'ex-municipalité conduite par Jean Rouger a-t-elle mis la charrue avant les bœufs en faisant plancher des architectures sur des aménagements alors que certaines obligations de base n'étaient pas remplies ? Question.
Jean-Philippe Machon : « Le site Saint-Louis
est le projet prioritaire d'aménagement du centre ville »
Cette déclaration du maire est révélatrice de sa volonté d'avancer (il ne serait donc pas question de vendre ce site !). D'ailleurs, pour ceux qui participaient au départ d'Alain Debetz, directeur de l'hôpital, Philippe Marchand en personne, ministre de l'Intérieur de François Mitterrand, lui conseilla vivement de concrétiser ces travaux : « Faites le site Saint-Louis » lui avait-il dit devant l'assistance. Il n'en reste pas moins que Philippe Callaud, élu PRG, n'est pas totalement convaincu par la motivation de l'équipe en place. « L'investissement est en baisse. Est-ce rassurant ? Vous dites qu'il faut baisser certaines dépenses, sinon on va au clash, plutôt à de graves problèmes. La ville ne s'inscrit pas vraiment dans un projet et les dépenses que vous exposez sont obligatoires. Vos commissions ne sont pas dynamiques, elles sont devenues des chambres d'enregistrement. Quant au site Saint-Louis, tenez compte de ce qui a été fait avant vous, vous ne semblez pas l'exploiter. Le concours d'architectes n'aurait-il servi à rien ? C'est scandaleux ». Reprenant Michel Sapin qui s'exprimait le matin même sur France Inter, il préconise d'utiliser la "substantifique moelle" chère à Rabelais pour opérer à des choix. Les bons de préférence !
L'élu chargé du projet Saint-Louis est Christian Schmitt, lequel dresse un état des lieux : « le site a été acquis par la municipalité en 2008 et l'on nous annonçait un aménagement effectué en 8 ans. C'est vrai qu'il y a eu un concours d'architectes. On en tiendra compte, mais il faut se rendre à une réalité, l'opération était déjà stoppée avant notre élection à la mairie ». Jean Rouger aurait-il débrayé ? « Nous allons mener les études qui auraient dû être faites sous la précédente mandature : les fouilles préventives, car chacun sait que nous sommes sur l'ancien oppidum romain, les études géotechniques en raison de la fragilité de la falaise et le chapitre environnemental. Je comprends que l'opposition soit scandalisée du retard accumulé. Moi aussi, je le suis ! ».
Pour Jean-Philippe Machon, « il s'agit de concrétiser un projet réaliste. Saint-Louis est le projet prioritaire d'aménagement du centre ville ». Et d'ajouter : « nous ne pourrons pas mener de front tous les projets. Je souhaite assurer une gestion de bon père de famille ».
Christian Schmitt revient sur le site Saint-Louis : « Depuis 2014, ce projet est l'objet de nos attentions. Il reste des monuments antiques à retrouver sur ce promontoire. Bien sûr que nous regrettons le temps perdu. Passer six ans à faire des projets sans se préoccuper de savoir ce qu'il y a sous le site, c'est-à-dire sans pratiquer les fouilles préventives, est difficile à comprendre. Je l'avoue, je suis resté sur le cul ! Comme vous. Les archéologues préparent actuellement une campagne de fouilles ».
François Elhinger fait part de ses réticences quant au manque de réactivité de la mairie actuelle. Riposte immédiate de Christian Schmitt : « En médecine, vous ne pratiquez pas d'opération avant des radios préalables, je suppose ? ». Et Jean-Pierre Roudier de rappeler que l'entrée de Bellevue a été réalisée dans des temps très convenables...
« La ville s'en sortira si on l'embellit, si on la rend attractive par des animations. C'est que nous essayons de faire. Les projets ne manquent pas dont le site Saint-Louis, mais aussi Saint-Eutrope et le vallon des arènes, réhabiliter les friches dont la Trocante ou le cinéma Olympia » conclut le maire sous le regard attentif de Laurence Henry et de ses collègues. Ils ne semblent pas vraiment croire à « ce beau discours ». La suite nous le dira…
• Photos d'archives du site Saint-Louis 2009 :
• En 2009, des étudiants de la School of Architecture, University of
Southern California, venus quelques mois à Saintes peaufiner leurs
connaissances, ont planché sur le site Saint-Louis. Ils ont passé quatre
mois à Saintes avec leur professeur, Gerald Knowles, en poste depuis
une quinzaine d’années dans la région. Les idées proposées ouvraient des
pistes intéressantes : ce plateau n’avait laissé aucun élève indifférent.
Les uns y voyaient une « vertébrale en vie » qui serait place de
transition, d’observation et d’exploration ; les autres le lieu idéal
pour tester les énergies renouvelables.
Shawn Swisher, par exemple, imaginait une palette réunissant piscine, auditorium, forum (renouant ainsi avec l’Antiquité), salles de sport, galeries. Un espace entièrement consacré à la vie intellectuelle, artistique et sportive. Ulises Gonzales privilégiait des écoles d’art et de cinéma (sorte d’Hollywood saintais !) tandis que Syndey Tang rendait à César ce qui est à Hippocrate en transformant cette sorte de “forteresse“ en école de médecine gériatrique de pointe du Poitou-Charentes. Pas mal, toutes ces idées !
• Charges de personnel : Philippe Callaud souhaite savoir combien coûte le cabinet du maire en masse salariale. « Vous ne cessez de dire que ces charges vous pénalisent, mais vous avez recruté. Par ailleurs, les fonctionnaires qui vous entourent ont des compétences hors pair. Vous ne les utilisez pas et vous préférez vous entourer de personnel nouveau ou demander des études. Il est compréhensible que dans de telles conditions, existent des tensions ». Le maire écoute avec attention les propos de l'opposition, sans pour autant dévoiler les chiffres de son "cabinet"…
• L'opposition "muette" : Les élus de gauche ont été surpris de ne pas voir apparaître leurs interventions respectives sur le compte-rendu officiel du dernier conseil municipal. « La raison ? Un problème technique d'enregistrement » répond Frédéric Neveu. « Vous avez reçu en temps voulu un mail vous demandant de résumer vos interventions » dit-il à Philippe Callaud. Laurence Henry regrette que le prix exorbitant du changement des membranes à l'usine de traitement d'eau ne soit pas mentionné et le dr Elhinger aurait aimé voir figurer les questions relatives à la santé et la qualité de l'air à Saintes. Céline Viollet déclare que ce compte-rendu présente à ses yeux un avantage : « il ne ressemble pas une pièce de théâtre, pour une fois». Sur les planches, l'opposition prend acte !
• Bye bye La Fenêtre : L'association est en liquidation judiciaire. Or, elle contribuait à la prévention du quartier. « Vous préférez les caméras de vidéosurveillance ? » lance l'opposition à Jean-Philippe Machon. Brigitte Favreau revient sur le sujet, Jean-Claude Landreau ayant parlé du maintien des jardins communaux dans ce secteur. Pour elle, les jardins, c'est bien, mais le centre, c'était encore mieux. Et Jean-Claude Landreau, qu'en pense-t-il ? Ce dernier conserve une extrême prudence : « No comment » dit-il.
• Passerelle : Pas mal d'agitation autour de ce sujet. Laurence Henry, qui n'a pas sa langue dans sa poche, s'interroge tant sur l'état de la passerelle que sur les aménagements et les marches qui supprimeront des places de parking. « Je suis content que vous ne soyez pas passée à travers » rétorque Jean-Pierre Roudier qui ne semble pas apprécier les critiques de sa collègue : « si je cherche une responsable des travaux finis, je ferai appel à vous ». Il en faut plus pour émouvoir Laurence Henry ! Elle souligne que le marché n'est plus ce qu'il était, de nombreux commerçants ayant choisi de ne plus y venir, de même que des clients qui ne trouvent pas à se garer ou se prennent des prunes par la police municipale, y compris le dimanche ! Remarquez, il paraît que les intéressés sont vraiment mal stationnés… Point positif, la deuxième tranche de rénovation de la Passerelle va être réalisée.
• Golf : Son équilibre est souhaité par la mairie (déficit de 60.000 euros). Sinon « des idées seront recherchées »…
Péniche de la place Bassompierre : Futur restaurant de la cité santone, cette péniche fait couler de l'encre avant même son ouverture. Pourquoi ? Parce que la mairie va payer l'appontement 280.000 euros qui servira également à la gabare et au Palissy. La majorité assure que ces travaux, qui sont élevés, se justifient par une volonté de mettre à disposition une structure qui résistera au temps. Et puis la Péniche va payer un loyer (entre 1400 et 1500 euros/mois), des taxes foncière et d'entreprise. Point positif : cet établissement générera une animation sur la place Bassompierre. Et si la cuisine est de qualité, il contribuera au rayonnement de Saintes !
Période oblige, la question principale du dernier conseil municipal de Saintes, qui s'est tenu mardi, gravitait autour de l'adoption du budget primitif, lequel avait été détaillé lors de la précédente session. Pourtant, il fallut organiser un conseil exceptionnel avant 18 heures, les dernières délibérations n'étant pas conformes selon les observations de Michelle Cazanove, sous-préfète de Saintes. Les élus votèrent donc sur la tenue du DOB actée par un vote. Cette directive résultant de la loi NOTRe, la Gauche déclara qu'elle avait compris du premier coup et que la mairie faisait preuve « d'amateurisme ». Jean-Philippe Machon en resta au « questionnement sémantique ». Les premières salves entre les deux camps commencèrent en l'absence de Laurence Henry, bloquée devant la grille d'entrée en raison de l'état d'urgence (désormais, on accède à la mairie par les jardins).
Toujours une nombreuse assistance au conseil municipal ! |
L'entretien des immeubles appartenant à la ville (607 810 euros) soulève des commentaires, d'où la vente dans un premier temps de la Villa Musso, puis de l'Ecole Pelletan (sera transformée en appartements) et la demeure de Charles Dangibeaud qui intéresse un particulier. Dans les deux cas, ces ventes soulèvent des remarques de l'opposition, d'une part sur le prix - pas assez élevé - et sur la baisse de l'immobilier. Quant à se séparer d'une école, les Radicaux de gauche, défenseurs de la laïcité, ne peuvent s'y résoudre sans pincement de cœur.
« Pour avoir capacité à investir, il faut restaurer l'épargne brute » explique Frédéric Neveu. Dans les dépenses, figurent les travaux sur la Passerelle sur la Charente : « l'essentiel des dépenses repose sur des projets engagés ».
Les budgets annexes mettent en lumière le site Saint-Louis pour lequel est inscrit la somme de 585940 euros en investissement (études et démolition). S'ouvre alors un grand débat. En effet, on s'est aperçu que malgré de grandes annonces médiatiques faites sur ce fort beau site, les procédures de base, dont les fouilles préventives, n'ont jamais été menées.
Une fois le budget voté (abstention de l'opposition), les échanges mettent en scène les "malheurs" du site Saint-Louis, non seulement les retards, mais aussi une évidence : pourquoi l'ex-municipalité conduite par Jean Rouger a-t-elle mis la charrue avant les bœufs en faisant plancher des architectures sur des aménagements alors que certaines obligations de base n'étaient pas remplies ? Question.
Jean-Philippe Machon : « Le site Saint-Louis
est le projet prioritaire d'aménagement du centre ville »
Au centre, le maire Jean-Philippe Machon |
L'opposition s'est abstenue quant au vote du budget |
L'ancien château du Gouverneur sur le site Saint-Louis |
Vue panoramique ! |
Christian Schmitt revient sur le site Saint-Louis : « Depuis 2014, ce projet est l'objet de nos attentions. Il reste des monuments antiques à retrouver sur ce promontoire. Bien sûr que nous regrettons le temps perdu. Passer six ans à faire des projets sans se préoccuper de savoir ce qu'il y a sous le site, c'est-à-dire sans pratiquer les fouilles préventives, est difficile à comprendre. Je l'avoue, je suis resté sur le cul ! Comme vous. Les archéologues préparent actuellement une campagne de fouilles ».
François Elhinger fait part de ses réticences quant au manque de réactivité de la mairie actuelle. Riposte immédiate de Christian Schmitt : « En médecine, vous ne pratiquez pas d'opération avant des radios préalables, je suppose ? ». Et Jean-Pierre Roudier de rappeler que l'entrée de Bellevue a été réalisée dans des temps très convenables...
« La ville s'en sortira si on l'embellit, si on la rend attractive par des animations. C'est que nous essayons de faire. Les projets ne manquent pas dont le site Saint-Louis, mais aussi Saint-Eutrope et le vallon des arènes, réhabiliter les friches dont la Trocante ou le cinéma Olympia » conclut le maire sous le regard attentif de Laurence Henry et de ses collègues. Ils ne semblent pas vraiment croire à « ce beau discours ». La suite nous le dira…
• Photos d'archives du site Saint-Louis 2009 :
Présentation par le maire de l'époque, Jean Rouger (© Nicole Bertin) |
Gérard Knowles, responsable des étudiants en architecture (© Nicole Bertin) |
Shawn Swisher, par exemple, imaginait une palette réunissant piscine, auditorium, forum (renouant ainsi avec l’Antiquité), salles de sport, galeries. Un espace entièrement consacré à la vie intellectuelle, artistique et sportive. Ulises Gonzales privilégiait des écoles d’art et de cinéma (sorte d’Hollywood saintais !) tandis que Syndey Tang rendait à César ce qui est à Hippocrate en transformant cette sorte de “forteresse“ en école de médecine gériatrique de pointe du Poitou-Charentes. Pas mal, toutes ces idées !
• Charges de personnel : Philippe Callaud souhaite savoir combien coûte le cabinet du maire en masse salariale. « Vous ne cessez de dire que ces charges vous pénalisent, mais vous avez recruté. Par ailleurs, les fonctionnaires qui vous entourent ont des compétences hors pair. Vous ne les utilisez pas et vous préférez vous entourer de personnel nouveau ou demander des études. Il est compréhensible que dans de telles conditions, existent des tensions ». Le maire écoute avec attention les propos de l'opposition, sans pour autant dévoiler les chiffres de son "cabinet"…
• L'opposition "muette" : Les élus de gauche ont été surpris de ne pas voir apparaître leurs interventions respectives sur le compte-rendu officiel du dernier conseil municipal. « La raison ? Un problème technique d'enregistrement » répond Frédéric Neveu. « Vous avez reçu en temps voulu un mail vous demandant de résumer vos interventions » dit-il à Philippe Callaud. Laurence Henry regrette que le prix exorbitant du changement des membranes à l'usine de traitement d'eau ne soit pas mentionné et le dr Elhinger aurait aimé voir figurer les questions relatives à la santé et la qualité de l'air à Saintes. Céline Viollet déclare que ce compte-rendu présente à ses yeux un avantage : « il ne ressemble pas une pièce de théâtre, pour une fois». Sur les planches, l'opposition prend acte !
L'opposition réduite : absence de sa chef de file Isabelle Pichard
et du "petit dernier" Jérôme Baron. La majorité était également
clairsemée. |
• Passerelle : Pas mal d'agitation autour de ce sujet. Laurence Henry, qui n'a pas sa langue dans sa poche, s'interroge tant sur l'état de la passerelle que sur les aménagements et les marches qui supprimeront des places de parking. « Je suis content que vous ne soyez pas passée à travers » rétorque Jean-Pierre Roudier qui ne semble pas apprécier les critiques de sa collègue : « si je cherche une responsable des travaux finis, je ferai appel à vous ». Il en faut plus pour émouvoir Laurence Henry ! Elle souligne que le marché n'est plus ce qu'il était, de nombreux commerçants ayant choisi de ne plus y venir, de même que des clients qui ne trouvent pas à se garer ou se prennent des prunes par la police municipale, y compris le dimanche ! Remarquez, il paraît que les intéressés sont vraiment mal stationnés… Point positif, la deuxième tranche de rénovation de la Passerelle va être réalisée.
• Golf : Son équilibre est souhaité par la mairie (déficit de 60.000 euros). Sinon « des idées seront recherchées »…
Péniche de la place Bassompierre : Futur restaurant de la cité santone, cette péniche fait couler de l'encre avant même son ouverture. Pourquoi ? Parce que la mairie va payer l'appontement 280.000 euros qui servira également à la gabare et au Palissy. La majorité assure que ces travaux, qui sont élevés, se justifient par une volonté de mettre à disposition une structure qui résistera au temps. Et puis la Péniche va payer un loyer (entre 1400 et 1500 euros/mois), des taxes foncière et d'entreprise. Point positif : cet établissement générera une animation sur la place Bassompierre. Et si la cuisine est de qualité, il contribuera au rayonnement de Saintes !
Site Saint-Louis de Saintes : en avril 2011,
le projet de Matthieu Wotling
et Anne-Lise Bideaud retenu
On ne vantera jamais assez l'utilité des archives et sur ce chapitre, ère numérique oblige, merci à Google qui permet un stockage des données utile et performant. Voyons donc ce qu'il en était du site Saint-Louis de Saintes à l'époque de Jean Rouger. Ce magnifique promontoire était la "grande" ambition de la ville et des architectes avaient même été sélectionnés dans le cadre du projet Europan. Retour sur une réunion où avaient été présentés les projets d'aménagement du site Saint-Louis (avril 2011).
Les habitants de Saintes devront être patients. En effet, les travaux du site Saint-Louis sont d’une telle ampleur qu’ils nécessiteront une bonne dizaine d’années. Toutefois, cette attente sera récompensée car le lieu, habité depuis l’Antiquité, sera valorisé d’intéressante façon.
La valeur n’attend pas le nombre des années. En effet, les architectes parisiens retenus par la ville de Saintes pour valoriser le site Saint-Louis sont « jeunes et dynamiques », selon la formule. Matthieu Wotling et Anne-Lise Bideaud affichent une trentaine entreprenante ! Loin de se perdre dans la complexité de la ville historique, ils ont au contraire recherché les "connexités" qui la caractérisent.
Cette aventure professionnelle méritait le détour. Imaginez une agglomération qui s’étire vers le fleuve Charente et dont le promontoire était, jusqu’alors, occupé par un centre hospitalier. Qui aurait eu l’idée de bousculer cet établissement haut perché, fut-il construit sur les bases de l’oppidum romain ? Des perspectives de valorisation sont apparues quand l’hôpital a trouvé un nouvel emplacement, plus fonctionnel celui-là.
Le site s’est « ouvert » et la municipalité, en l’achetant en 2009, a compris que ce lieu méritait une métamorphose. Son aménagement s’est inscrit dans le concours Europan 10 avec les villes d’Alès, Dunkerque, l’Isle d’Abeau, Seilh et Triel-sur-Seine.
Que cette mission ait séduit moult cabinets d’architecture est naturel : il y a là plusieurs hectares où s’élèvent une légion d’anciens bâtiments à usage médical, une chapelle, l’ancien logis du Gouverneur, sans oublier le belvédère qui suit la marche du soleil. Le site ne manque pas d’attrait !
En 2009, la mairie a invité les habitants à parcourir cet espace aux allures étranges qui subissait, malgré lui, un arrêt sur image. La balade silencieuse, au milieu d’édifices désaffectés, donnait la curieuse impression d’un lieu abandonné. Les marques du temps d’avant étaient les seuls repères : panneaux signalant les urgences, consultations, maternité, noms des médecins, plan général… jusqu’à la salle mortuaire, située non loin des vestiges du rempart édifié par les Gallo-romains. La coquille vide était en l’attente d’une renaissance.
Connex (cité) !
Samedi après-midi, réunis à l’hostellerie Saint-Julien dont l’étoile pointait vers l’assistance ses sept branches, Jean Rouger, maire, et Frédéric Mahaud, maire adjoint, ont expliqué la démarche « Saintes fabrique sa ville ». Les actions entreprises sont complémentaires et s’inscrivent dans un ensemble plus vaste. Le renouveau du site Saint-Louis résulte d‘une volonté municipale en association avec les habitants.
Le projet concerne 5 hectares en centre-ville et englobe la place du 11 novembre. « Il s’agit de donner une nouvelle dimension à un périmètre et de l’ouvrir vers les grands axes de la cité, le fleuve bien sûr, mais aussi des pièces maîtresses comme Saint-Pierre, Saint-Eutrope, les Arènes, les Boiffiers, Bellevue, la Fenêtre » explique Frédéric Mahaud.
• Table ronde en présence de Jean Rouger, maire de Saintes, Frédéric Mahaud, maire-adjoint délégué aux grands projets, Alain Coquet, architecte et urbaniste, représentant du Plan Urbanisme Construction Architecture et d’Europan France, Max Boisrobert, architecte des bâtiments de France, Céline Marmet, directrice de l’aménagement et de l’urbanisme de la ville de Saintes, Isabelle Obserson, directrice de l’atelier du patrimoine de Saintonge, Emmanuel Redoutey, urbaniste, assistant à maîtrise d’ouvrage pour la ville de Saintes
Cette mixité urbaine, Jean Rouger y est attaché : « des emplois seront créés. Une vingtaine de commerces, d’artisans sont prévus. L’habitat sera conçu dans l’esprit du Grenelle. Les voitures pourront circuler, sans pour autant empiéter sur l’espace public. Dans le cadre du déplacement aussi, nous voulons une ville apaisée. Les nouvelles énergies seront privilégiées ».
La ville part donc à la reconquête de cette friche laissée par le CH en octobre 2007. Dire que tout se fera un jour serait irréaliste ! En effet, les sondages archéologiques obligatoires pourraient prendre du temps. « L’ambition de la ville de Saintes, riche de 2000 ans d’histoire, est d’offrir des projets dans la durée, de les aborder et les construire ensemble » souligne le maire.
Frédéric Mahaud rappelle, quant à lui, la genèse de l’histoire : « nous avons déjà trois ans de travail derrière nous, d’allées et venues, d’échanges. 120 équipes d’architectes ont répondu au concours Europan, 80 dossiers ont été retenus. En 2010, nous avons choisi trois lauréats. Loin d’être confidentielle, cette démarche s’est enrichie, au fil des mois, des réflexions que nous avons recueillies sur le terrain. Depuis vendredi dernier, le site est ouvert au public 24 heures/24. Doté d’un éclairage, il a été sécurisé. Les bâtiments ont été murés pour des raisons de sécurité, d’autres ont été démolis ». Les aménagements ne devraient pas commencer avant 2013 : « nous sommes dans un secteur sauvegardé et il y a des règles à respecter. Le schéma de principe doit d’abord être défini ».
Des hectares en plus !
Le cabinet sélectionné est l’agence MWAB dans laquelle travaillent Mathieu Wolting et Anne Lise Bideaux (aidés par la paysagiste Agathe Turmel).
S’il n’est pas entré dans les détails, le couple a défini les grands axes de ce futur quartier, exceptionnel de par sa situation dominante. On y trouvera des logements, des maisons, une crèche, des magasins, un hôtel, un restaurant (côté panorama), un centre culturel, un pôle médical et divers organismes dont un équipement public dans l’ancien logis. Ainsi, Saintes s’apprête à hériter d’une superficie supplémentaire qui lui donnera une bouffée d’oxygène. La priorité sera de faire prendre la greffe !
« Aujourd’hui, sur le site Saint Louis, nous pouvons démolir, mais nous ne pouvons plus rien construire pour l’instant » explique Jean Rouger en l’attente des grands aménagements qui nécessiteront des enquêtes d’utilité publique.
Dix ans de travaux étant annoncés, la mairie actuelle ignore si c’est elle qui coupera le ruban tricolore. Mais elle en sera l’âme ! « Nous œuvrons autour de plusieurs thématiques : reconquête, accessibilité, liaison entre ville haute et ville basse, hospitalité, durabilité » remarque le maire. Saintes possède un riche patrimoine, qu’il soit antique, médiéval ou plus proche de nous. Que cette richesse soit mise en connexion, voire en connex (cité) pour améliorer la qualité de l’environnement et de la vie, tout simplement, est un objectif louable. « Nous ne pratiquons pas la langue de bois » ajoute Frédéric Mahaud face aux questions qui fusent. Certaines concernent la place des véhicules : ils stationneront dans un parking souterrain, réalisé sur plusieurs niveaux sous la place du 11 novembre. Une grande partie du site sera réservée aux piétons.
Avant d’en arriver là, les étapes vont se succéder. Elles débuteront par les fouilles préventives qui risquent de réserver quelques bonnes surprises ! Car l’oppidum était un endroit stratégique quand Mediolanum Santonum était grande capitale !
L’été prochain, le site Saint-Louis pourrait accueillir une décentralisation des Oreilles en Éventail. Une façon, pour la municipalité, de montrer qu’elle est tout ouïe !
• Les objectifs des architectes
« Les axes majeurs du projet sont déterminés par les perspectives les plus importantes à mettre en valeur, dessinant en creux l’espace public comme un vide fédérateur. Sur cette trame, viendront s’imbriquer les différents éléments de projet : en retrait du belvédère, le pôle culturel est conçu comme un soulèvement de l’espace public qui ouvre des vues successives sur l’église Saint-Eutrope, la cathédrale Saint Pierre et l’amphithéâtre gallo-romain. Le bâti restauré retrouve une dimension monumentale. Les îlots de logements et les équipements de proximité aux formes denses et durables préservent l’intimité tout en favorisant l’intensité de la vie de quartier ».
Les membres du jury ont salué la subtilité du projet urbain dans son analyse du paysage (triangulation du regard, vision paysagère, construction des lignes de vue), son approche fine et intelligente sur l’ensemble du site, ainsi que l’audace d’ajouter un élément repère, fort et visible. Ils soulignent, en revanche, que l’idée d’une architecture contemporaine faisant patrimoine, en dialogue avec le site, est bonne, mais que l’implantation du bâtiment au bord de la corniche est inenvisageable pour des raisons de constructibilité..
• Un mail bordé par des commerces ira jusqu’à la place du 11 Novembre qui conservera son marché habituel.
• Pour aller de la ville basse à la ville haute, pourquoi pas un ascenseur comme à Rocamadour ?
• Dans la partie nord, plus d’une centaine de logements seront construits dans des immeubles ne dépassant pas trois étages. Très tendance, des toitures plantées de végétaux sont envisagées. L’orientation des appartements sera plein Sud. Sur l’emplacement de la gare routière, s’élèveront des maisons avec des espaces verts.
• Un peu d’histoire
Le site Saint-Louis abrite de nombreux vestiges. D’après les historiens, les occupations se sont succédé, du castrum romain au château des Comtes de Saintonge. A l’époque de la Guerre de Cent ans, la forteresse était tenue par les ducs d’Aquitaine, vassaux du roi d’Angleterre, puis par les seigneurs fidèles au roi de France. La ville était coupée en deux et le fameux pont sur la Charente en délimitait la frontière. A cette époque, la colline abritait trois édifices religieux : la chapelle Notre-Dame, qui desservait le château, la chapelle Saint-Frion et l’église Saint-Agnant, en surplomb du faubourg Berthonnière.
• Une tradition d’hospitalité
En 1609, c’est le roi Henri IV qui confia au gouverneur Louis de Pernes le soin d’implanter une citadelle à la place du château médiéval. Le logis, dit du Gouverneur, serait l’unique vestige de cette citadelle détruite par Richelieu vingt ans après sa construction.
En 1687, l’Hôpital Général succéda à l’ancien Hôtel-Dieu ou Hôpital Saint-Pierre, implanté depuis le Moyen-Age à côté de l’évêché. Louis de Bassompierre, évêque de Saintes, en fit un havre pour les indigents. L’hôpital pouvait accueillir jusqu’à 150 déshérités. Le marquis de Monconseil alla jusqu’à fonder une manufacture de draps dont les bénéfices servaient à financer l’hôpital. En 1789, la ville en prit la responsabilité.
En 1805, les Filles de la Sagesse assurèrent les soins jusque dans la première moitié du XXe siècle.
En 1808, Napoléon 1er aida à la construction de l’aile ouest. Le dispensaire de salubrité publique vit le jour en 1860. La chapelle fut édifiée en 1876, la maternité en 1905.
Les habitants de Saintes devront être patients. En effet, les travaux du site Saint-Louis sont d’une telle ampleur qu’ils nécessiteront une bonne dizaine d’années. Toutefois, cette attente sera récompensée car le lieu, habité depuis l’Antiquité, sera valorisé d’intéressante façon.
Le site Saint-Louis surplombe la ville de Saintes |
Quel formidable challenge pour de jeunes architectes ! |
Le site s’est « ouvert » et la municipalité, en l’achetant en 2009, a compris que ce lieu méritait une métamorphose. Son aménagement s’est inscrit dans le concours Europan 10 avec les villes d’Alès, Dunkerque, l’Isle d’Abeau, Seilh et Triel-sur-Seine.
Que cette mission ait séduit moult cabinets d’architecture est naturel : il y a là plusieurs hectares où s’élèvent une légion d’anciens bâtiments à usage médical, une chapelle, l’ancien logis du Gouverneur, sans oublier le belvédère qui suit la marche du soleil. Le site ne manque pas d’attrait !
En 2009, la mairie a invité les habitants à parcourir cet espace aux allures étranges qui subissait, malgré lui, un arrêt sur image. La balade silencieuse, au milieu d’édifices désaffectés, donnait la curieuse impression d’un lieu abandonné. Les marques du temps d’avant étaient les seuls repères : panneaux signalant les urgences, consultations, maternité, noms des médecins, plan général… jusqu’à la salle mortuaire, située non loin des vestiges du rempart édifié par les Gallo-romains. La coquille vide était en l’attente d’une renaissance.
Connex (cité) !
L'étoile de l'hostellerie Saint-Julien |
Le projet concerne 5 hectares en centre-ville et englobe la place du 11 novembre. « Il s’agit de donner une nouvelle dimension à un périmètre et de l’ouvrir vers les grands axes de la cité, le fleuve bien sûr, mais aussi des pièces maîtresses comme Saint-Pierre, Saint-Eutrope, les Arènes, les Boiffiers, Bellevue, la Fenêtre » explique Frédéric Mahaud.
Cette mixité urbaine, Jean Rouger y est attaché : « des emplois seront créés. Une vingtaine de commerces, d’artisans sont prévus. L’habitat sera conçu dans l’esprit du Grenelle. Les voitures pourront circuler, sans pour autant empiéter sur l’espace public. Dans le cadre du déplacement aussi, nous voulons une ville apaisée. Les nouvelles énergies seront privilégiées ».
La ville part donc à la reconquête de cette friche laissée par le CH en octobre 2007. Dire que tout se fera un jour serait irréaliste ! En effet, les sondages archéologiques obligatoires pourraient prendre du temps. « L’ambition de la ville de Saintes, riche de 2000 ans d’histoire, est d’offrir des projets dans la durée, de les aborder et les construire ensemble » souligne le maire.
Frédéric Mahaud rappelle, quant à lui, la genèse de l’histoire : « nous avons déjà trois ans de travail derrière nous, d’allées et venues, d’échanges. 120 équipes d’architectes ont répondu au concours Europan, 80 dossiers ont été retenus. En 2010, nous avons choisi trois lauréats. Loin d’être confidentielle, cette démarche s’est enrichie, au fil des mois, des réflexions que nous avons recueillies sur le terrain. Depuis vendredi dernier, le site est ouvert au public 24 heures/24. Doté d’un éclairage, il a été sécurisé. Les bâtiments ont été murés pour des raisons de sécurité, d’autres ont été démolis ». Les aménagements ne devraient pas commencer avant 2013 : « nous sommes dans un secteur sauvegardé et il y a des règles à respecter. Le schéma de principe doit d’abord être défini ».
Les explications de Matthieu Wotling |
Des perspectives qui laissent rêveur ! |
Le cabinet sélectionné est l’agence MWAB dans laquelle travaillent Mathieu Wolting et Anne Lise Bideaux (aidés par la paysagiste Agathe Turmel).
S’il n’est pas entré dans les détails, le couple a défini les grands axes de ce futur quartier, exceptionnel de par sa situation dominante. On y trouvera des logements, des maisons, une crèche, des magasins, un hôtel, un restaurant (côté panorama), un centre culturel, un pôle médical et divers organismes dont un équipement public dans l’ancien logis. Ainsi, Saintes s’apprête à hériter d’une superficie supplémentaire qui lui donnera une bouffée d’oxygène. La priorité sera de faire prendre la greffe !
« Aujourd’hui, sur le site Saint Louis, nous pouvons démolir, mais nous ne pouvons plus rien construire pour l’instant » explique Jean Rouger en l’attente des grands aménagements qui nécessiteront des enquêtes d’utilité publique.
Dix ans de travaux étant annoncés, la mairie actuelle ignore si c’est elle qui coupera le ruban tricolore. Mais elle en sera l’âme ! « Nous œuvrons autour de plusieurs thématiques : reconquête, accessibilité, liaison entre ville haute et ville basse, hospitalité, durabilité » remarque le maire. Saintes possède un riche patrimoine, qu’il soit antique, médiéval ou plus proche de nous. Que cette richesse soit mise en connexion, voire en connex (cité) pour améliorer la qualité de l’environnement et de la vie, tout simplement, est un objectif louable. « Nous ne pratiquons pas la langue de bois » ajoute Frédéric Mahaud face aux questions qui fusent. Certaines concernent la place des véhicules : ils stationneront dans un parking souterrain, réalisé sur plusieurs niveaux sous la place du 11 novembre. Une grande partie du site sera réservée aux piétons.
Avant d’en arriver là, les étapes vont se succéder. Elles débuteront par les fouilles préventives qui risquent de réserver quelques bonnes surprises ! Car l’oppidum était un endroit stratégique quand Mediolanum Santonum était grande capitale !
L’été prochain, le site Saint-Louis pourrait accueillir une décentralisation des Oreilles en Éventail. Une façon, pour la municipalité, de montrer qu’elle est tout ouïe !
• Les objectifs des architectes
« Les axes majeurs du projet sont déterminés par les perspectives les plus importantes à mettre en valeur, dessinant en creux l’espace public comme un vide fédérateur. Sur cette trame, viendront s’imbriquer les différents éléments de projet : en retrait du belvédère, le pôle culturel est conçu comme un soulèvement de l’espace public qui ouvre des vues successives sur l’église Saint-Eutrope, la cathédrale Saint Pierre et l’amphithéâtre gallo-romain. Le bâti restauré retrouve une dimension monumentale. Les îlots de logements et les équipements de proximité aux formes denses et durables préservent l’intimité tout en favorisant l’intensité de la vie de quartier ».
Les membres du jury ont salué la subtilité du projet urbain dans son analyse du paysage (triangulation du regard, vision paysagère, construction des lignes de vue), son approche fine et intelligente sur l’ensemble du site, ainsi que l’audace d’ajouter un élément repère, fort et visible. Ils soulignent, en revanche, que l’idée d’une architecture contemporaine faisant patrimoine, en dialogue avec le site, est bonne, mais que l’implantation du bâtiment au bord de la corniche est inenvisageable pour des raisons de constructibilité..
• Un mail bordé par des commerces ira jusqu’à la place du 11 Novembre qui conservera son marché habituel.
• Pour aller de la ville basse à la ville haute, pourquoi pas un ascenseur comme à Rocamadour ?
• Dans la partie nord, plus d’une centaine de logements seront construits dans des immeubles ne dépassant pas trois étages. Très tendance, des toitures plantées de végétaux sont envisagées. L’orientation des appartements sera plein Sud. Sur l’emplacement de la gare routière, s’élèveront des maisons avec des espaces verts.
Que reste-t-il de cette réunion en 2016 ?... |
Le site Saint-Louis abrite de nombreux vestiges. D’après les historiens, les occupations se sont succédé, du castrum romain au château des Comtes de Saintonge. A l’époque de la Guerre de Cent ans, la forteresse était tenue par les ducs d’Aquitaine, vassaux du roi d’Angleterre, puis par les seigneurs fidèles au roi de France. La ville était coupée en deux et le fameux pont sur la Charente en délimitait la frontière. A cette époque, la colline abritait trois édifices religieux : la chapelle Notre-Dame, qui desservait le château, la chapelle Saint-Frion et l’église Saint-Agnant, en surplomb du faubourg Berthonnière.
• Une tradition d’hospitalité
En 1609, c’est le roi Henri IV qui confia au gouverneur Louis de Pernes le soin d’implanter une citadelle à la place du château médiéval. Le logis, dit du Gouverneur, serait l’unique vestige de cette citadelle détruite par Richelieu vingt ans après sa construction.
En 1687, l’Hôpital Général succéda à l’ancien Hôtel-Dieu ou Hôpital Saint-Pierre, implanté depuis le Moyen-Age à côté de l’évêché. Louis de Bassompierre, évêque de Saintes, en fit un havre pour les indigents. L’hôpital pouvait accueillir jusqu’à 150 déshérités. Le marquis de Monconseil alla jusqu’à fonder une manufacture de draps dont les bénéfices servaient à financer l’hôpital. En 1789, la ville en prit la responsabilité.
En 1805, les Filles de la Sagesse assurèrent les soins jusque dans la première moitié du XXe siècle.
En 1808, Napoléon 1er aida à la construction de l’aile ouest. Le dispensaire de salubrité publique vit le jour en 1860. La chapelle fut édifiée en 1876, la maternité en 1905.
Le cri du cœur de Christian Ferru,
maire d'Asnières la Giraud
Suite aux deux tragiques accidents qui ont pris la vie à deux jeunes de sa
commune, le maire Christian Ferru lance ce "cri du cœur" :
« Plus jamais ça ! Message aux jeunes d’ici et d’ailleurs
Comme vous le savez, la commune d’Asnières la
Giraud est en deuil suite aux décès de deux jeunes natifs de la commune. Les habitants sont très touchés, bouleversés. Les personnes qui ne
connaissaient pas Cindy et Morgan m’ont fait part de leur souffrance, leur tristesse…
Aux jeunes : comprenez bien que vos parents vous aiment, vous ne devez pas les faire
souffrir.
Les parents donnent la vie, à vous de la garder, de la partager
avec celles et ceux que vous aimez.
- Perdre un enfant, pour tous les parents, c’est « le pire » qui puisse leur arriver.
- Perdre un enfant, pour tous les parents, c’est « le pire » qui puisse leur arriver.
- Perdre un enfant est une cicatrice dans le
cœur des parents qui ne se refermera jamais.
- Pour vos parents, vous êtes la raison de vivre, ils font le meilleur pour vous, rien n’est plus important qu’un enfant. Vous êtes la chair de leur chair.
- Pour vos parents, vous êtes la raison de vivre, ils font le meilleur pour vous, rien n’est plus important qu’un enfant. Vous êtes la chair de leur chair.
- Pour vos parents, vous êtes la plus belle des richesses. La vie est un précieux cadeau
que les parents vous ont donné. Vous n’avez pas le droit de vous enfuir de cette
sorte, les parents ont besoin de vous.
- Pour vos parents et pour toutes celles et
ceux que vous aimez, soyez prudents dans vos actes d’adolescent, nous ne
voulons pas vous perdre.
- Sans vous, les parents ne peuvent plus
vivre comme auparavant. Votre absence est insupportable, invivable. La vie des parents devient souffrance.
- Sans vous, nous parents, nous sommes perdus, nos pleurs se verseront tous les jours.
- Sans vous, nous parents, nous sommes perdus, nos pleurs se verseront tous les jours.
Le
temps de la jeunesse doit se passer, il faut s’amuser, vivre… on le sait…
Mais cependant, soyez prudent (es), ne mettez pas votre vie en danger.
Le mois de mars 2016 restera un moment tragique pour notre commune.
Le mois de mars 2016 restera un moment tragique pour notre commune.
Nous ne voulons plus connaître de tels drames
chez nous ou ailleurs.
Nous comptons sur vous. On tient à vous « les loulous »
Christian Ferru
Maire
d’Asnières la Giraud
qui aime la jeunesse
.
.
De passage à Pons, Daniel Keller,
Grand Maître du Grand Orient de France
rend hommage à Emile Combes
Le 29 mars dernier, Daniel Keller, Grand Maître du Grand Orient de France était invité à La Rochelle pour le XXème anniversaire de la Loge « République et Laïcité ».
Venant de Toulouse, le Grand Maître a souhaité s'arrêter à Pons où il a été reçu par la Loge « Emile Combes » avant de déposer une gerbe sur la tombe du père de la Loi de séparation des Eglises et de l’État de 1905. Il a été ensuite reçu, avec une délégation de membre du G.O.D.F. de Charente Maritime, par l'adjoint au sénateur maire de Pons. Ensemble, ils ont fleuri le monument érigé à la mémoire d'Emile Combes, près de la mairie.
Daniel Keller s'est ensuite rendu à La Rochelle pour une « Tenue Blanche Ouverte » (réunion de Francs Maçons exceptionnellement ouverte aux profanes). Près de 150 personnes réunis à l'hôtel Mercure de La Rochelle ont pu entendre une conférence sur L'Utopie Maçonnique , ou comment améliorer l'Homme et la Société. Menée à deux voix, avec Céline Bryon-Portet, Maître de recherche à l'Université de Toulouse, cette conférence a permis d'explorer les multiples facettes de l'utopie maçonnique, porteuse d'un esprit de reliance et d'une volonté de réenchantement, et d'expliquer comment la maçonnerie contribue à modifier l'environnement social, guidée par une espérance active fondatrice de toute utopie concrète.
• Portrait d'Emile Combes
http://www.nicolebertin.blogspot.fr/2016/03/pons-emile-combes-en-memoire-du-vieux.html
Venant de Toulouse, le Grand Maître a souhaité s'arrêter à Pons où il a été reçu par la Loge « Emile Combes » avant de déposer une gerbe sur la tombe du père de la Loi de séparation des Eglises et de l’État de 1905. Il a été ensuite reçu, avec une délégation de membre du G.O.D.F. de Charente Maritime, par l'adjoint au sénateur maire de Pons. Ensemble, ils ont fleuri le monument érigé à la mémoire d'Emile Combes, près de la mairie.
Daniel Keller (à gauche de la photo) s'est recueilli devant la tombe d'Emile Combes à l'ancien cimetière de Pons avant de fleurir la stèle érigée en sa mémoire place du donjon. |
Daniel Keller s'est ensuite rendu à La Rochelle pour une « Tenue Blanche Ouverte » (réunion de Francs Maçons exceptionnellement ouverte aux profanes). Près de 150 personnes réunis à l'hôtel Mercure de La Rochelle ont pu entendre une conférence sur L'Utopie Maçonnique , ou comment améliorer l'Homme et la Société. Menée à deux voix, avec Céline Bryon-Portet, Maître de recherche à l'Université de Toulouse, cette conférence a permis d'explorer les multiples facettes de l'utopie maçonnique, porteuse d'un esprit de reliance et d'une volonté de réenchantement, et d'expliquer comment la maçonnerie contribue à modifier l'environnement social, guidée par une espérance active fondatrice de toute utopie concrète.
Tenue blanche ouverte à la Rochelle |
http://www.nicolebertin.blogspot.fr/2016/03/pons-emile-combes-en-memoire-du-vieux.html
mardi 29 mars 2016
Saintes et la CDA partenaires de la journée
mondiale de l'autisme le 1er avril
L’agglomération de Saintes est le seul territoire de Charente-Maritime retenu par l’Etat en septembre au titre du troisième plan national autisme. Depuis le 1er septembre 2016, une unité d’enseignement maternelle permet ainsi d’accueillir 7 enfants âgés de 3 à 6 ans à l’école saintaise Emile Combes, située 28 rue Sarrail à Saintes. La démarche est portée par l’Association Départementale pour l’Education et l’Insertion (ADEI), en partenariat avec l’Education Nationale, la ville et la Communauté d’agglomération de Saintes.
Unique dans le département, ce nouveau dispositif médico-social doit à terme faciliter l’intégration des 7 enfants dans une scolarité ordinaire, conformément à l’un des objectifs plan national. Financé par l’Agence Régionale de Santé, il s’appuie sur l’encadrement d’une dizaine de professionnels et sur la participation du Centre de Ressources pour l’Autisme de Poitiers.
A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Autisme, l’unité d’enseignement maternelle ouvre ses portes à tous les parents et les familles désireux d’en savoir plus sur l’autisme et le dispositif mis en place à l’école Emile Combes. A partir de 15 h 45, toute l’équipe de l’unité est à la disposition des parents pour faire visiter les lieux, répondre aux questions et les inviter à un goûter bleu, couleur retenue dans le cadre de la journée mondiale.
Le 2 avril a été désigné par l’Assemblée Générale des Nations Unies comme la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Elle permet de rappeler la nécessité de d’améliorer la vie des enfants et des adultes atteints de ce trouble envahissant du développement qui affecte les fonctions cérébrales.
La ville de Saintes est également partenaire de la Journée Mondiale de l’Autisme en illuminant l’Arc de Germanicus en bleu dans la soirée et la nuit du 1er au 2 avril.
Les personnes désireuses d’en savoir plus sur l’ouverture de l’UEM à l’école Emile Combes peuvent contacter l’ADEI de Charente-Maritime au 05 46 90 53 40.
Unique dans le département, ce nouveau dispositif médico-social doit à terme faciliter l’intégration des 7 enfants dans une scolarité ordinaire, conformément à l’un des objectifs plan national. Financé par l’Agence Régionale de Santé, il s’appuie sur l’encadrement d’une dizaine de professionnels et sur la participation du Centre de Ressources pour l’Autisme de Poitiers.
A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Autisme, l’unité d’enseignement maternelle ouvre ses portes à tous les parents et les familles désireux d’en savoir plus sur l’autisme et le dispositif mis en place à l’école Emile Combes. A partir de 15 h 45, toute l’équipe de l’unité est à la disposition des parents pour faire visiter les lieux, répondre aux questions et les inviter à un goûter bleu, couleur retenue dans le cadre de la journée mondiale.
Le 2 avril a été désigné par l’Assemblée Générale des Nations Unies comme la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Elle permet de rappeler la nécessité de d’améliorer la vie des enfants et des adultes atteints de ce trouble envahissant du développement qui affecte les fonctions cérébrales.
La ville de Saintes est également partenaire de la Journée Mondiale de l’Autisme en illuminant l’Arc de Germanicus en bleu dans la soirée et la nuit du 1er au 2 avril.
Les personnes désireuses d’en savoir plus sur l’ouverture de l’UEM à l’école Emile Combes peuvent contacter l’ADEI de Charente-Maritime au 05 46 90 53 40.
Le député Olivier Falorni
dénonce un nouveau scandale
dans l'abattoir de Mauléon-Licharre
Seulement un mois après le scandale de l’abattoir du Vigan et cinq mois après celui d’Alès qui ont poussé le député rochelais Olivier Falorni à exiger la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les conditions d’abattage, c’est un nouveau cas de cruauté qui est dévoilé dans l’abattoir de Mauléon-Licharre dans les Pyrénées-Atlantiques.
En effet, l’association L214 divulgue de nouvelles vidéos insoutenables où des animaux, essentiellement des agneaux de lait, encore vivants sont découpés à la chaine. « Ces images sont insupportables car il s'agit d'actes de torture indignes d'une société civilisée » indique le député. « Mais face à la multiplication des scandales, il est urgent de rendre plus transparentes les pratiques dans les abattoirs. La commission d’enquête sur les conditions d’abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français dont les travaux débuteront la semaine prochaine, devra faire toute la lumière sur ces agissements et des propositions afin de lutter contre la maltraitance animale, tout en garantissant le respect des règles élémentaires d'hygiène, de sécurité alimentaire et de traçabilité de la production » conclut Olivier Falorni.
En effet, l’association L214 divulgue de nouvelles vidéos insoutenables où des animaux, essentiellement des agneaux de lait, encore vivants sont découpés à la chaine. « Ces images sont insupportables car il s'agit d'actes de torture indignes d'une société civilisée » indique le député. « Mais face à la multiplication des scandales, il est urgent de rendre plus transparentes les pratiques dans les abattoirs. La commission d’enquête sur les conditions d’abattage des animaux de boucherie dans les abattoirs français dont les travaux débuteront la semaine prochaine, devra faire toute la lumière sur ces agissements et des propositions afin de lutter contre la maltraitance animale, tout en garantissant le respect des règles élémentaires d'hygiène, de sécurité alimentaire et de traçabilité de la production » conclut Olivier Falorni.
Pons : Emile Combes, en mémoire
du vieux chef de l’anticléricalisme !
En 2005, la ville de Pons en Charente-Maritime a fêté le centenaire de la loi de 1905 qui sépara l’Eglise et l’Etat. Elle mit un terme aux tiraillements entre les deux "pouvoirs", les hommes politiques n’ayant plus à craindre l’excommunication ! Après plus d'un siècle d’évolution, on pensait éteintes les passions entre catholiques et laïcs. Le sentiments sous-jacents semblent plus compliqués qu’il n’y paraît. D'autant que s'y sont ajoutées des querelles d'un autre âge (celui des Croisades) entre Musulmans intégristes et des Européens qui ne comprennent pas les atrocités qu'on leur fait subir. Que penserait Emile Combes d'une telle situation s'il était encore parmi nous ?
Docteur en théologie et en médecine, Emile Combes, homme au caractère déterminé, présida le Conseil de 1902 à 1905. Il y devéloppa le «combisme», c’est-à-dire une politique anticléricale qui aboutit à la fameuse loi de séparation entre Église et Etat, dont il fut l’artisan. A cette époque, les nombreuses écoles religieuses faisaient de l’ombre à la jeune école publique et républicaine. Le ciel et la patrie s’opposaient, ce n’était pas une nouveauté ! L’histoire de France est habituée à ces querelles. En plusieurs occasions, les rois ont cherché à limiter le pouvoir et l’influence du Clergé, trop présent dans les affaires. Le mettre sous contrôle devenait alors une priorité. Quand Philippe le Bel détruisit le riche Ordre du Temple, les fameux moines-soldats qui protégeaient les pèlerins en Terre Sainte, il n’agissait pas par idéologie ! Pouvoirs spirituel et temporel se sont toujours affrontés. Un exemple célèbre est Napoléon qui fit emprisonner le pape Pie VII à Savone, puis à Fontainebleau (imaginez François Hollande faisant enlever le pape François pour convenances personnelles) !
Les mentalités, au sein d’une période en pleine m utation (découvertes, progrès de la science) permirent l’adoption de cette loi impensable dans un autre contexte.
A cette époque, le Concordat de 1801 est toujours en vigueur. Paris nomme les évêques et Rome leur confère leur institution canonique. Des frictions découlent de cette organisation bicéphale.
Depuis la Révolution, tout est devenu prétexte à litige entre religion et gouvernement, mais la guerre commence véritablement avec Emile Combes. La fermeture d’écoles religieuses et l’interdiction aux prêtes des congrégations d’enseigner met le feu aux poudres. Au diable les soutanes ! Au Parlement, les députés de gauche lui demandent d’aller plus loin et de hâter la manœuvre : « je suis aussi pressé que le plus pressé d’entre vous » leur répond-il. Lors d’une réunion, il déclare : « le pouvoir religieux a déchiré le Concordat et il n’est pas dans mes intentions de le rapiécer ». Pour l‘heure, il se sent soutenu, c’est pourquoi il privilégie les questions sociales.
Malheureusement pour lui, il est bientôt mêlé à "l'affaire de fiches" qui provoque un véritable scandale. Son crédit s’effrite et ses amis commencent à le lâcher.
La loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat est finalement votée le 9 décembre 1905 à l’initiative du député Aristide Briand. Elle s’applique aux quatre confessions représentées dans le pays : les Catholiques, les Luthériens, les Calvinistes et les Israélites. Si la République garantit le libre exercice des cultes, « elle ne reconnaît, ni ne salarie, ni ne subventionne aucun d’eux ».
Emile Combes, qui fut l’objet de violentes critiques, n’a jamais attaqué directement le Saint-Siège. Habile stratégie, il a exploité les fautes de son adversaire. Courageux, il a osé affronter « la forteresse vaticane après avoir réduit ses satellites ». Pour cette raison, les uns l’ont détesté et comparé au « diable » tandis les autres l’ont surnommé avec affection « le petit Père ». Si sa signature ne figure pas au bas du document officiel (il avait quitté ses fonctions), « il a rendu possible cette loi en lui ouvrant la voie ».
Plus puissante car «pratiquée», la religion musulmane suscite, par contre, des interrogations qui se sont traduites dans un premier temps par des affaires, comme le foulard, et plus récemment par des drames commis par des phalanges extrémistes qui s'attaquent aux pays les combattant en Syrie (dont la France et la Belgique).
La laïcité serait-elle menacée par ceux qui veulent toiletter la loi de 1905 ? C’est comme si on disait : il faut détruire Carthage - Carthago delenda est, selon Caton l’ancien - mais n’est pas Scipion qui veut !
Emile Combes, victime
de son anticléralisme ?
Son antipathie contre les curés viendrait-elle du fait que le directeur du Séminaire où il étudia le dissuada d’entrer dans les ordres au prétexte qu’il n’avait pas la vocation ? Ses amis prétendent que « le Supérieur redoutait son esprit critique » et qu’au moment de l’ordination des minorés, « il le questionna et différa l’appel ».
Il enseigne alors la philosophie au collège de l’Assomption, à Nîmes, puis il est nommé à Pons où il occupe la chaire de rhétorique. Par la suite, Il devient médecin, entre en franc-maçonnerie et fait de la politique, rejoignant le parti Radical de Georges Clemenceau. Il lui arrive, dit-on, de comparer le Sénat, où il a fait son entrée, « à un couvent bien tenu » (ça n’a guère changé !). En 1895, il devient ministre de l’Instruction Publique et des C ultes. Quand il obtient la présidence du Conseil, succédant à Waldeck Rousseau, il ne porte guère la religion dans son cœur. Dans une circulaire adressée aux préfets en 1902, il écrit : « votre devoir vous commande de réserver les faveurs dont vous disposez seulement à ceux de vos administrés qui ont donné des preuves non équivoques de leur fidélité aux institutions républicaines ». Dans la foulée, il fait fermer 2.500 écoles religieuses et, dans la loi du 7 juillet 1904, interdit aux prêtres des congrégations d’enseigner.
L’affaire des fiches découle, elle aussi, de la volonté de favoriser l’avancement des officiers républicains anticléricaux. 2000 fiches avaient été envoyées où il était demandé aux intéressés s’ils allaient à la messe, où étaient scolarisés leurs enfants, etc. Une sélection en quelque sorte. Quand l’affaire fut officiellement dévoilée, en octobre 1904, le scandale éclaboussa la Chambre des députés. Le Ministre de la Guerre, le Général André, fut giflé par le député nationaliste Syveton. André fut dans l’obligation de démissionner, bientôt suivi du gouvernement Combes.
Emile Combes fut alors remplacé par Maurice Rouvier. Sous son gouvernement, fut votée la fameuse loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat. Le mot laïcité entra alors dans le vocabulaire. Il est toujours présent !
Et Dieu dans tout ça ?
Dans un petit livre sur la correspondance intime d’Emile Combes (1930), Jean de Criteuil explique que son ami était un croyant sincère, ayant fait graver sur le caveau de son fils Edgard, mort en 1907 : « Aimons-nous dans la mort comme dans la vie. Notre cœur nous dit qu’il n’y a pas de séparation éternelle. Nous nous quittons dans l’incertitude, nous nous retrouverons dans la vérité ».
Il s’adresse, en ces termes, à ceux qui ont critiqué d’Emile Combes : « Sectaires politiques et ecclésiastiques, osez donc maintenant suspecter sa sincérité. Vous pouvez, M. Curien, protester contre ce que vous appelez la honteuse glorification d’un homme néfaste entre tous ; vous pouvez écrire aussi que sa statue se dresse c omme un défi à Dieu. Ah, certes, Monsieur l’Evêque de la Rochelle, le dieu d’Emile Combes n’est pas le vôtre. Celui que vous adorez a des attributs spéciaux qui tiennent des faiblesse humaines. S’il est juste, il est aussi vindicatif, haineux. S’il est amour, il ignore la charité et rend le mal pour le mal. C’est le Jahveh du talion mosaïque. S’il est rédempteur, il est encore sanguinaire et cruel. Et votre sauveur, celui que, paraît-il, vous faites naître tous les matins sur l’autel, ignore tout de la douceur évangélique du Christ aimable et charitable. Le dieu d’Emile Combes n’a rien de commun avec le vôtre. Il est vérité, justice, bien, beauté, droit, tolérance et charité. Eh oui, monsieur l’Evêque, si le Président Combes fut inflexible dans l’application de la loi, c’était pour obéir à sa conscience droite. La loi vous frappait et abolissait vos privilèges. Avec elle, il vous a frappé. Mais en dehors de la loi, et pour toutes les confessions qui se sont soumises à la loi, le Petit Père eut toujours des entrailles de père ».
Docteur en théologie et en médecine, Emile Combes, homme au caractère déterminé, présida le Conseil de 1902 à 1905. Il y devéloppa le «combisme», c’est-à-dire une politique anticléricale qui aboutit à la fameuse loi de séparation entre Église et Etat, dont il fut l’artisan. A cette époque, les nombreuses écoles religieuses faisaient de l’ombre à la jeune école publique et républicaine. Le ciel et la patrie s’opposaient, ce n’était pas une nouveauté ! L’histoire de France est habituée à ces querelles. En plusieurs occasions, les rois ont cherché à limiter le pouvoir et l’influence du Clergé, trop présent dans les affaires. Le mettre sous contrôle devenait alors une priorité. Quand Philippe le Bel détruisit le riche Ordre du Temple, les fameux moines-soldats qui protégeaient les pèlerins en Terre Sainte, il n’agissait pas par idéologie ! Pouvoirs spirituel et temporel se sont toujours affrontés. Un exemple célèbre est Napoléon qui fit emprisonner le pape Pie VII à Savone, puis à Fontainebleau (imaginez François Hollande faisant enlever le pape François pour convenances personnelles) !
Les mentalités, au sein d’une période en pleine m utation (découvertes, progrès de la science) permirent l’adoption de cette loi impensable dans un autre contexte.
A cette époque, le Concordat de 1801 est toujours en vigueur. Paris nomme les évêques et Rome leur confère leur institution canonique. Des frictions découlent de cette organisation bicéphale.
Depuis la Révolution, tout est devenu prétexte à litige entre religion et gouvernement, mais la guerre commence véritablement avec Emile Combes. La fermeture d’écoles religieuses et l’interdiction aux prêtes des congrégations d’enseigner met le feu aux poudres. Au diable les soutanes ! Au Parlement, les députés de gauche lui demandent d’aller plus loin et de hâter la manœuvre : « je suis aussi pressé que le plus pressé d’entre vous » leur répond-il. Lors d’une réunion, il déclare : « le pouvoir religieux a déchiré le Concordat et il n’est pas dans mes intentions de le rapiécer ». Pour l‘heure, il se sent soutenu, c’est pourquoi il privilégie les questions sociales.
Malheureusement pour lui, il est bientôt mêlé à "l'affaire de fiches" qui provoque un véritable scandale. Son crédit s’effrite et ses amis commencent à le lâcher.
La loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat est finalement votée le 9 décembre 1905 à l’initiative du député Aristide Briand. Elle s’applique aux quatre confessions représentées dans le pays : les Catholiques, les Luthériens, les Calvinistes et les Israélites. Si la République garantit le libre exercice des cultes, « elle ne reconnaît, ni ne salarie, ni ne subventionne aucun d’eux ».
Emile Combes, qui fut l’objet de violentes critiques, n’a jamais attaqué directement le Saint-Siège. Habile stratégie, il a exploité les fautes de son adversaire. Courageux, il a osé affronter « la forteresse vaticane après avoir réduit ses satellites ». Pour cette raison, les uns l’ont détesté et comparé au « diable » tandis les autres l’ont surnommé avec affection « le petit Père ». Si sa signature ne figure pas au bas du document officiel (il avait quitté ses fonctions), « il a rendu possible cette loi en lui ouvrant la voie ».
Plus puissante car «pratiquée», la religion musulmane suscite, par contre, des interrogations qui se sont traduites dans un premier temps par des affaires, comme le foulard, et plus récemment par des drames commis par des phalanges extrémistes qui s'attaquent aux pays les combattant en Syrie (dont la France et la Belgique).
La laïcité serait-elle menacée par ceux qui veulent toiletter la loi de 1905 ? C’est comme si on disait : il faut détruire Carthage - Carthago delenda est, selon Caton l’ancien - mais n’est pas Scipion qui veut !
Emile Combes a été maire de Pons de 1868 à 1919. Décédé en 1921, il est enterré dans l'ancien cimetière de Pons. |
Emile Combes fut souvent caricaturé... |
de son anticléralisme ?
Son antipathie contre les curés viendrait-elle du fait que le directeur du Séminaire où il étudia le dissuada d’entrer dans les ordres au prétexte qu’il n’avait pas la vocation ? Ses amis prétendent que « le Supérieur redoutait son esprit critique » et qu’au moment de l’ordination des minorés, « il le questionna et différa l’appel ».
Il enseigne alors la philosophie au collège de l’Assomption, à Nîmes, puis il est nommé à Pons où il occupe la chaire de rhétorique. Par la suite, Il devient médecin, entre en franc-maçonnerie et fait de la politique, rejoignant le parti Radical de Georges Clemenceau. Il lui arrive, dit-on, de comparer le Sénat, où il a fait son entrée, « à un couvent bien tenu » (ça n’a guère changé !). En 1895, il devient ministre de l’Instruction Publique et des C ultes. Quand il obtient la présidence du Conseil, succédant à Waldeck Rousseau, il ne porte guère la religion dans son cœur. Dans une circulaire adressée aux préfets en 1902, il écrit : « votre devoir vous commande de réserver les faveurs dont vous disposez seulement à ceux de vos administrés qui ont donné des preuves non équivoques de leur fidélité aux institutions républicaines ». Dans la foulée, il fait fermer 2.500 écoles religieuses et, dans la loi du 7 juillet 1904, interdit aux prêtres des congrégations d’enseigner.
L’affaire des fiches découle, elle aussi, de la volonté de favoriser l’avancement des officiers républicains anticléricaux. 2000 fiches avaient été envoyées où il était demandé aux intéressés s’ils allaient à la messe, où étaient scolarisés leurs enfants, etc. Une sélection en quelque sorte. Quand l’affaire fut officiellement dévoilée, en octobre 1904, le scandale éclaboussa la Chambre des députés. Le Ministre de la Guerre, le Général André, fut giflé par le député nationaliste Syveton. André fut dans l’obligation de démissionner, bientôt suivi du gouvernement Combes.
Emile Combes fut alors remplacé par Maurice Rouvier. Sous son gouvernement, fut votée la fameuse loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat. Le mot laïcité entra alors dans le vocabulaire. Il est toujours présent !
Et Dieu dans tout ça ?
Dans un petit livre sur la correspondance intime d’Emile Combes (1930), Jean de Criteuil explique que son ami était un croyant sincère, ayant fait graver sur le caveau de son fils Edgard, mort en 1907 : « Aimons-nous dans la mort comme dans la vie. Notre cœur nous dit qu’il n’y a pas de séparation éternelle. Nous nous quittons dans l’incertitude, nous nous retrouverons dans la vérité ».
Il s’adresse, en ces termes, à ceux qui ont critiqué d’Emile Combes : « Sectaires politiques et ecclésiastiques, osez donc maintenant suspecter sa sincérité. Vous pouvez, M. Curien, protester contre ce que vous appelez la honteuse glorification d’un homme néfaste entre tous ; vous pouvez écrire aussi que sa statue se dresse c omme un défi à Dieu. Ah, certes, Monsieur l’Evêque de la Rochelle, le dieu d’Emile Combes n’est pas le vôtre. Celui que vous adorez a des attributs spéciaux qui tiennent des faiblesse humaines. S’il est juste, il est aussi vindicatif, haineux. S’il est amour, il ignore la charité et rend le mal pour le mal. C’est le Jahveh du talion mosaïque. S’il est rédempteur, il est encore sanguinaire et cruel. Et votre sauveur, celui que, paraît-il, vous faites naître tous les matins sur l’autel, ignore tout de la douceur évangélique du Christ aimable et charitable. Le dieu d’Emile Combes n’a rien de commun avec le vôtre. Il est vérité, justice, bien, beauté, droit, tolérance et charité. Eh oui, monsieur l’Evêque, si le Président Combes fut inflexible dans l’application de la loi, c’était pour obéir à sa conscience droite. La loi vous frappait et abolissait vos privilèges. Avec elle, il vous a frappé. Mais en dehors de la loi, et pour toutes les confessions qui se sont soumises à la loi, le Petit Père eut toujours des entrailles de père ».
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