La Société d'archéologie et d'histoire de la Charente-Maritime vous invite le 6 octobre prochain à sa conférence intitulée « Naître, mourir et se marier dans les campagnes françaises au XVIIIe siècle », animée par Jean-Louis Saugon, professeur agrégé d’histoire
Les registres paroissiaux, dépouillés et utilisés comme sources, permettent d’étudier la démographie d’Ancien Régime. Leur tenue est obligatoire depuis l’ordonnance de Villers-Cotterêts (1539), les desservants du culte y inscrivent baptêmes, sépultures et mariages.
À travers baptêmes et décès après ondoiement, les mouvements de la natalité sont étudiés annuellement et mensuellement, avec des écarts liés aux interdits religieux, aux crises ou au calendrier agraire.
La forte mortalité est d’abord due aux décès des enfants avant un an, 1/3 des naissances, et des jeunes, ½ avant 20 ans. Les décès d’adultes sont liés à la mortalité en couches, forte, mais moins fréquente qu’imaginée, aux accidents et maladies. Sa temporalité diffère selon les saisons et les âges.
La croissance, à partir de 1750, bouscule les structures traditionnelles ; la Révolution émerge, pour une part, de ce bouleversement démographique, puis elle en tire sa force.
Rendez-vous vendredi 6 octobre 2023 à 18h30, auditorium de la salle Saintonge, rue Chapsal à Saintes. Entrée libre.
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