Alain Rousset monte au créneau au sujet des arbitrages ministériels sur les subventions aux agriculteurs dans le cadre de la future politique agricole commune (PAC), dont la suppression d’aides spécifiques au bio
« Considérer l’agriculture biologique pour les services qu’elle rend est un objectif prioritaire pour la liste "Les talents de nos territoires, l’union de nos énergies" » déclare Alain Rousset. Guillaume Riou, tête de liste dans les Deux-Sèvres, rappelle que « l’agriculture biologique est bénéfique à la résilience de toute l’agriculture, en rendant de manière incomparable des services environnementaux et en apportant des solutions aux collègues de l’agriculture conventionnelle ».
En Nouvelle-Aquitaine, 11% des exploitations agricoles (près de 8000) pour 8,2 % de la surface agricole utile (SAU) contre 4,2 % en 2016 sont en agriculture biologique. Près du quart du budget agricole régional (Région et Feader) y a été consacré en 2020. Afin de maintenir cette dynamique, la région Nouvelle-Aquitaine a signé en 2017 le pacte régional pour l’agriculture biologique avec les organisations agricoles et l’Etat. Celui-ci a été prolongé pour 2021 et 2022 avec pour objectifs d’atteindre 11% de la SAU et 15% des agriculteurs.
« Les éco-régimes auraient dû être un levier important pour atteindre les cibles fixées dans le Pacte Vert européen en adéquation avec les ambitions de Néo Terra, la feuille de route de la Région Nouvelle-Aquitaine destinée à accélérer la transition énergétique et écologique. Mais la part du budget des paiements directs consacrée aux éco-régimes sera finalement qu’à un niveau de 25% selon un compromis au niveau européen ».
Face à cette situation, Alain Rousset a engagé la Région sur l’aide au maintien au moins jusqu’en 2022 à un niveau inédit en France, jusqu’à 10 000 euros et dès 500 euros pour les petites fermes.
Alain Rousset avait signé il y a quelques semaines la tribune de la FNAB « On veut la bio pour tous ». Il demande la révision des récents arbitrages et souhaite maintenir la Nouvelle-Aquitaine dans le développement exemplaire de l’agro-écologie pour atteindre 25 % des surfaces en agriculture biologique en 2030 : « Dans le contexte de dérèglement climatique, il est plus que jamais nécessaire que l’agriculture soit accompagnée par les pouvoirs publics » explique-t-il.
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