Didier Catineau persiste et signe. Il explique sa démarche : « De nombreux Saintais et Saintongeais ont suivi avec beaucoup d’attention la publication de mes Chroniques Saintaises en avril et mai 2016 exprimant un refus longuement argumenté concernant l’occupation par une péniche-restaurant d’un espace historique protégé (entre la passerelle et le pont Palissy, à deux pas de l’Arc de Germanicus) ainsi que la critique d’un financement de l’appontement de ce bâtiment privé avec de l’argent public.
Dans cette continuité, je propose un rendez-vous où chacun emmènera ses sandwiches et s’installera place Bassompierre pour entendre quelques textes sur la misère et la pauvreté (Jacques Prévert, Léo Ferré, Aristide Bruant, Marcel Pagnol, Victor Hugo, Jules Laforgue, Emile Verhaeren) ainsi que quelques compositions musicales personnelles d’Alain Lanatrix, auteur compositeur saintais.
Cela sera notre manière de dire, à quelques pas de ce nouvel établissement, que nous n’oublions pas cette précarité vécue au quotidien par une population défavorisée. Derrière cette initiative privée et citoyenne, il n’y a ni hommes politiques, ni syndicats, ni associations militantes, seulement l’expression d’une exaspération.
Nous n’appartenons qu’à nous-mêmes et nous exerçons notre humanité en restant très attentifs à notre patrimoine commun ».
… « Au banquet du bonheur bien peu sont conviés ;
Tous n'y sont point assis également à l'aise,
Une loi, qui d'en bas semble injuste et mauvaise,
Dit aux uns : Jouissez ! aux autres : enviez !
Victor Hugo
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