« Aujourd’hui, les mytiliculteurs craignent de voir le phénomène se reproduire. Les derniers relevés opérés ce mois-ci sont très peu optimistes » indique le député. « Ils montrent déjà un taux de 60% de mortalité dans le Pertuis breton sur les filières, et entre 30 et 50% sur les bouchots ».
Afin d’anticiper des problèmes de trésorerie, amplifiés par la crise de 2014, Olivier Falorni demande au Secrétaire d’Etat que les dispositifs d’aides adoptés en 2014 et 2015 puissent être pérennisés et connaître un rythme pluriannuel. « Il est impérieux de mettre en œuvre un véritable plan de soutien à la profession afin de permettre aux entreprises une plus grande projection sur les années à venir » affirme le député. « Cette crise ne sera circonscrite que lorsque les chercheurs en auront trouvé la cause. C’est pourquoi, le gouvernement doit consacrer plus de moyens à IFREMER pour que l’établissement en fasse la priorité de ses travaux ».
En étroite relation avec le président du syndicat des mytiliculteurs du Pertuis breton, vice-président du comité régional de la conchyliculture, Benoît Durivaud, le député a relayé, auprès d’Alain Vidalies, quelques pistes de réflexion comme celles relatives au retrait partiel de concessions, à la sortie de flotte (comme pour les pêcheurs) ou encore à la reconnaissance du statut de « jardinier de la mer » qui permettrait aux professionnels de participer activement à l’entretien des pertuis sans produire de moules.
• Lettre adressée par Olivier Falorni à Alain Vidalies
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