Le point de l'ARS, délégation départementale de Charente-Maritime :
La mise à disposition nationale des données est différenciée suivant les sources ; la note présente des données couvrant parfois des périodes différentes, toujours sur 7 jours et permettant d’apprécier les tendances.
• Semaine 51 du 20 au 26 décembre 2021 : Les contaminations sont nettement reparties à la hausse, nous ramenant au pic de début décembre. Les taux d’incidence sont homogènes entre les communautés de communes à l’exception de l’Aunis sud (taux à plus de 700). Les hospitalisations restent à un niveau élevé avec 94 hospitalisations en cours dont 14 réanimations ; un tiers des hospitalisations sont des nouvelles hospitalisations. Huit nouveaux décès sont à déplorer. Enfin, au 23 décembre, 44% des Charentais-Maritimes vaccinés ont déjà eu leur rappel (77% pour les + 65 ans). 34 000 injections ont été réalisées en semaine 51 en Charente-Maritime dont la moitié par les professionnels de santé de ville (médecins, pharmaciens, infirmiers, etc.).
- Pour la semaine 51, le taux d’incidence s’établit à 350 cas pour 100 000 habitants. Ce taux est de 136 pour les + de 65 ans. En région, les taux d’incidence sont entre 269 (Creuse) et 684 (Gironde). La Charente-Maritime est le 7ème département en terme de circulation virale.
- 2 288 nouveaux cas détectés. Le niveau de dépistage a augmenté de +16 % par rapport à la semaine précédente ; le taux de dépistage est de 6 105 tests (RT-PCR ou antigéniques) pour 100 000 habitants. Le taux de positivité est de 5,7 %. Les premières contaminations par le variant Omicron ont été confirmées en Charente-Maritime. La confirmation est obtenue après les deux étapes d’identification du variant, ce qui prend plusieurs jours. Au moins 20% des contaminations actuelles en Charente-Maritime sont supposées être avec le variant Omicron*.
- Fin de semaine 51, 94 hospitalisations Covid-19 étaient en cours (33 entrées et 37 fins d’hospitalisations). Depuis mars 2020, environ 1 890 séjours d’hospitalisation pour Covid-19 ont eu lieu et 410 décès sont à déplorer.
Actuellement :
- 31séjours au CH La Rochelle dont 7 en réanimation/soins continus
- 25 séjours au CH de Saintonge dont 9 en réanimation/soins continus
- 12 séjours au CH de Rochefort dont 7 en médecine conventionnelle
- 14 séjours au CH de Saint-Jean-d’Angély dont 9 en médecine conventionnelle
- 4 séjours au CH de Jonzac en médecine conventionnelle
- 1 séjour au CH de Royan en médecine conventionnelle
- 1 séjour au CH de Boscamnant en soins de suite et réadaptation
- 3 séjours au Centre Richelieu de La Rochelle dont 2 en médecine conventionnelle et 1 en soins critiques
- 1 séjour à la polyclinique Saint Georges de Royan
- 2 séjours à clinique de soins de suite Korian à Clavette
- 4 clusters identifiés et actifs sur le département, dont 3 en établissements médico-sociaux ou sanitaires. 8 autres services ou établissements médico-sociaux sont touchés sans être en situation de cluster.
- Environ 5 100 personnes sont aujourd’hui isolées (personnes contaminées et personnes à risque d’être contaminées).
* Seuls les tests PCR sont analysés en deux étapes pour identifier le type de variant. La première étape, le criblage, est réalisée par le laboratoire préleveur. Certaines caractéristiques des variants sont recherchées. Le criblage permet très rapidement de suspecter la présence d’un variant. Ainsi, le criblage en vigueur a permis d’assurer que jusqu’à mi-décembre 95% des tests positifs étaient le variant Delta. Depuis une dizaine de jours, plus de 20% des criblages en Charente-Maritime ne correspondent plus au variant Delta et laissent supposer un variant Omicron compte-tenu de sa forte propagation. La communication actuelle, notamment nationale ou covidtracker, porte sur cette suspicion de la présence d’Omicron. Une nouvelle méthode de criblage est en cours de déploiement pour identifier immédiatement ce type de variant, comme cela l’a été pour le Delta depuis l’été dernier. La deuxième étape d’identification des variants permet de confirmer définitivement le variant. C’est le séquençage. Elle ne peut être réalisée que sur des machines spécifiques moins nombreuses. Le nombre limité de laboratoires et le nombre important de demandes font que plusieurs jours sont nécessaires avant d’obtenir les résultats. C’est pourquoi les premiers cas confirmés arrivent maintenant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire