jeudi 7 mai 2020

Olivier Falorni, député : pour un déconfinement responsable des plages dès le 11 mai

Communiqué du député Olivier Falorni qui a déposé un amendement en ce sens à l’Assemblée nationale


« Cet amendement s’inscrit dans le cadre de l’examen du projet de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire. Lors de la présentation de sa stratégie de déconfinement à l’Assemblée nationale, le 28 avril, le Premier ministre a indiqué que les plages du littoral n’allaient pas rouvrir le 11 mai. Cette annonce a suscité une incompréhension tout à fait compréhensible de la part de nombreux Charentais-Maritimes.
Il est en effet illogique que les parcs, jardins, bois et forêts soient de nouveau accessibles à tous dès le 11 mai alors que toutes les plages resteraient fermées. Or, il est parfaitement possible d’engager une réouverture progressive et responsable de ces plages.
La Charente-Maritime dont le littoral s’étend sur 463 kilomètres, possède de nombreuses et grandes plages de sable. Ces espaces naturels sont propices à mettre en œuvre l’ensemble des gestes barrière en commençant par la distanciation physique. Il ne s’agirait pas en l’espèce d’autoriser le bronzage sur les plages, mais la pratique de certaines activités.

L’amendement du député Olivier Falorni prévoit ainsi de confier aux élus locaux et aux préfets qui connaissent parfaitement leurs territoires, le soin de fixer les conditions dans lesquelles ces pratiques sportives individuelles pourraient être autorisées sous réserve de la validation d’un protocole incluant des moyens de surveillance et de contrôle.
Il est important de faire une distinction entre le bain de soleil et la pratique d’une activité sportive individuelle sur la plage ou dans l’eau. Le protocole déterminerait le concept de plage dynamique pour faire des plages des lieux de passage plutôt que des zones de rassemblement pour bronzer.
Ainsi, la pratique de la natation, du nautisme, du surf, du paddle, du kayak de mer, du kitesurf, de la pêche de plaisance ou de la course à pied sur les plages serait appréciée au regard du risque épidémiologique, des installations et de la typologie des plages pour différencier celles en milieu urbain et celles en milieu naturel, et in fine s’assurer du respect des gestes barrière ».

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