mercredi 12 juillet 2017

Pons : Concert du Père Eric Blanchard en l'église Saint-Vivien au profit de la restauration de l’église de Champagnolles

Le Père Eric Blanchard, pianiste, ancien élève de Georges Cziffra, se produira en l’église Saint-Vivien de Pons samedi 12 août à 20 heures. Il interprétera Satie, Chopin, Liszt, Beethoven et certaines de ses compositions, alternant pièces méditatives et virtuoses. Vicaire des paroisses de Mirambeau, il rejoindra La Rochelle en septembre pour assurer notamment la pastorale auprès des jeunes.


Né en 1972, enfant prodige du piano, sa particularité est d’avoir rencontré très jeune la musique et la foi simultanément. Il revendique l’unité de la musique et de la foi, la cohérence entre la musique et sa vie de prêtre : « Immergé dans la beauté de Bach, Chopin… on touche au sublime, à la grâce, à la beauté configurés à l’ordre divin ». Ayant beaucoup voyagé, Eric Blanchard souligne l’autre pouvoir de la musique, langage universel qui dépasse les cultures et devient « l’une des manières que Dieu peut utiliser pour faire brûler les cœurs ».

Il a commencé par étudier le violon à l’âge de six ans, mais le piano sera sa révélation. Il devient l’élève de Jean Lutèce, pianiste et compositeur, au conservatoire de Rueil-Malmaison et remporte tous les prix en trois ans. Entré à l’Ecole Normale de Musique, il poursuit ses études notamment dans la classe de Lucette Descaves.  En 1990, il est repéré par le maître Georges Cziffra. Ce sera une rencontre déterminante, une amitié musicale et spirituelle liera les deux hommes jusqu’à la mort du maître en janvier 1994.
En 1993, représentant la France au premier concours international des jeunes pianistes organisé par l’UNESCO,  Eric Blanchard a remporté le Premier prix d’excellence et le Prix spécial du jury. Il se produit ensuite en France et en Irlande, est invité à résidence à New-York en 2009 pour composer et donner un récital dans le cadre des Concerts Séries de Manhattan. En 2011, pour commémorer le dixième anniversaire du 11 septembre, il compose deux œuvres originales qu’il jouera pour la première fois au Consulat de France à New-York.

Entré au Séminaire des Carmes en  2005, Eric Blanchard  est ordonné prêtre le 12 janvier 2012.

http://www.dailymotion.com/video/x10w0ic_interview-du-pere-eric-blanchard_creation

https://youtu.be/yoMTOxB7VP0https://rcf.fr/sites/default/static.rcf.fr/diffusions/2017/03/29/RCF17_JOIE_20170329_1100.mp3

• Le concert donné le 12 août en l'église Saint-Vivien de Pons à 20 h est organisé en faveur de la restauration de l'église de Champagnolles. Un fleuron de l'art roman saintongeais qui souffre des aléas du temps...

Erigée au XIIe siècle, l’église Saint-Pierre de Champagnolles, fleuron de l’art roman saintongeais, nécessite une importante restauration pour être sauvegardée et de nouveau accessible au public.

Le volume originel de l’édifice se développe en une croix latine dont la croisée est flanquée d’un clocher sur coupole, les bras du transept d’absidioles et le chœur d’un chevet semi circulaire.
Les rares modifications ultérieures de l’église ont été réalisées sur le volume roman : le portail de la façade occidentale scandée d’une superposition d’arcatures aveugles en plein cintre, a été réaménagé dans le goût gothique surmonté d’une épaisse archivolte à crochets et fleuron. La toiture du bras Nord du transept a été rehaussée et les parements extérieurs de l’absidiole du transept Sud largement repris en gommant l’ancienne corniche à modillons.
Certains parements de l’église présentent des blocs vermiculés parfois sur une profondeur si importante qu’ils ont perdu leur résistance mécanique. Les blocs malades, essentiellement concentrés dans la moitié inférieure des parements, semblent avoir particulièrement souffert des dégradations provenant de remontées capillaires nourries.
On remarque toutefois que les pierres de taille les plus atteintes sont aussi celles qui, formant des zones vermiculées relativement circonscrites, correspondent à des campagnes de modification ultérieures. Ainsi, les chainages de la baie XVIIe de l’absidiole Sud sont particulièrement atteints, tout comme l’embrasure du portail occidental de la fin du XVe, le bouchement XVIIe de la baie axiale ou les pieds de mur du pignon du transept Sud, présentent-ils les mêmes dégradations de vermicules.
De façon à résoudre durablement la vermiculation de certaines pierres, le laboratoire ERM Monuments Historiques a été intégré à l’équipe de maîtrise d’œuvre pour mener une étude fine sur les causalités des désordres et proposer des solutions d’endiguement des pathologies et de restauration des parements.

https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/eglise-de-champagnolles

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