Marie Gruel conduira la liste d’opposition à Bernard Lalande aux prochaines Municipales. Une femme pourrait-elle être maire de Montendre pour la première fois ? Ce serait une grande première dans l’histoire de la cité de pins !
Déjà candidate par deux fois, Marie Gruel aborde cette nouvelle élection avec détermination et un calme olympien qui ne la quitte guère. En 2008, elle s’est retrouvée face à la liste de gauche conduite par le maire sortant. Elue dès le premier tour avec Francis Motard, elle se souvient de cette campagne où trois autres colistiers l’ont bientôt rejointe dans l’opposition, Patrick Couture, Valérie Cailler-Verduzier et Mme Auberger. À cette époque, elle n’avait pas encore saisi toutes les subtilités politiques du terrain. Elle faisait ses débuts et comme elle a du cran, elle a osé les Cantonales, toujours contre Bernard Lalande qu’elle a mis en ballottage.
Aujourd’hui, elle avoue « qu’elle n’est pas allée aussi loin pour s’arrêter », c’est pourquoi elle sera tête de liste en mars 2014. « Ces années passées au conseil municipal m’ont permis d’acquérir une bonne expérience. Je suis heureuse de voir que de nombreux projets se sont concrétisés ».
Marie Gruel n’a jamais fait d’opposition systématique : « quand il s’agit de développer la ville, d’en donner une image positive, on ne peut pas être contre ! ». Aujourd’hui, elle est prête à entreprendre une nouvelle campagne : « Dès le 2 janvier, nous serons sur le terrain. Je me suis entourée de gens dynamiques venant d’horizons différents. La liste est ouverte. Ce qui compte pour moi, c’est le travail qui sera accompli en faveur de la collectivité ».
«De nombreuses personnes pensent au Montendre des années 60-70...»
Médecin gériatre, spécialisée dans la maladie d’Alzheimer à l’hôpital de Jonzac, présidente de la Commission médicale d’établissement, elle a la tête sur les épaules ! « De nombreuses personnes pensent au Montendre des années 60-70 quand il y avait de grosses entreprises, et que le commerce y était florissant. De nos jours, on ne parle que de Jonzac qui tire son épingle du jeu. C’est un peu triste de vivre avec la nostalgie du passé, c’est pourquoi notre équipe veut écrire le Montendre de demain. La ville a des atouts. À nous d’en tirer parti et de les développer ».
Parmi les grandes lignes de son programme qu’elle dévoilera en temps opportun, figure bien sûr l’emploi : « je ferai tout pour attirer des entreprises et en tout cas, je m’intéresserai à celles qui désirent s’implanter sur le territoire pour créer des emplois ». En effet, on peut regretter que la tonnellerie Bossuet n’ait pas trouvé son bonheur dans la cité des pins. Elle s’est d’ailleurs installée à Saint-Simon de Bordes.
Marie Gruel souhaite donner à Montendre un véritable essor patrimonial et environnemental avec la valorisation des Halles, l’esplanade du château, le centre-ville qu’elle veut attrayant (et propre) et le secteur du lac « où il y a tout à faire ». Pour elle, l’époque des grands projets est révolue parce que ces structures ne sont pas rentables : « autour du lac, on pourrait proposer des activités comme celles que l’on trouve sur le site de Beauvallon à Montguyon. Avec le village vacances, la maison des bateleurs et le golf, existe un potentiel. On sait par exemple qu’un restaurateur cherche à créer de l’hôtellerie dans les environs. Pourquoi pas l’y aider puisque Montendre ne possède pas d’hôtel, seulement des chambres d’hôtes ».
En rassemblant autour d’elle des compétences diverses et variées, Marie Gruel veut instaurer un véritable changement : « je suis Montendraise. J’y habite avec ma famille depuis 1992. J’y fais mes courses, y vis au quotidien. Il est important que l’avenue de Royan fasse l’objet de travaux. Le Conseil général s’y est engagé. C’est vraiment une question de sécurité ». S’y ajoutent d’autres sujets comme la réforme des rythmes scolaires, la situation des femmes seules, le soutien à l’économie, l’amélioration de l’habitat et bien sûr la lutte contre le désert médical : « Nous devons être inventifs. Que notre programme fasse envie et retienne l’attention des habitants ». Et conclure : « à nous d’aller à leur rencontre, d’écouter leurs préoccupations, d’entendre leurs propositions. Qu’ils n’hésitent pas à nous contacter ».
Contact Marie Gruel : 06.82.03.76.03 - mail : mariegruel@gmail.com
• Fini l’époque où l’on pouvait rayer des noms et se défouler dans l’isoloir
L’élection des conseillers municipaux et des conseillers communautaires aura lieu les dimanches 23 et 30 mars 2014. Les principaux changements sont les suivants : Le scrutin de liste s’applique désormais aux communes de 1 000 habitants et plus. Les conseillers communautaires seront élus au suffrage universel direct en même temps que les conseillers municipaux dans les communes de 1 000 habitants et plus. Le dépôt de candidature, en préfecture ou en sous-préfecture selon les arrondissements, est obligatoire pour tous les candidats dans toutes les communes.
Afin d’assurer la plus large information possible des électeurs sur ces nouvelles dispositions, la Préfecture de la Charente-Maritime a mis en ligne sur le portail internet des services de l’État (www.charente-maritime.gouv.fr rubrique Politiques publiques/Citoyenneté-élections) : une présentation des principaux axes de la réforme et de l’organisation envisagée pour l’accompagnement des candidats et des mairies ; le calendrier des dates de scrutin ; une foire aux questions régulièrement actualisée ; des liens internet utiles directement accessibles et des outils d’aide au calcul de la répartition des sièges de conseillers municipaux et de conseillers communautaires pour les communes de 1 000 habitants et plus.
Montendre sera donc soumise pour la première fois à la proportionnelle. Les règles changent. Fini l’époque où l’on pouvait rayer des noms et se défouler dans l’isoloir ! Désormais, il est vivement conseillé d’éviter le panachage. En clair, si l’électeur barre un nom, le bulletin tout entier sera considéré comme nul. Il est à noter que les candidats des communes déléguées de Chardes et Vallet seront inclus dans la liste commune ainsi que les futurs conseillers siégeant la Communauté de Communes de Haute Saintonge.
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