lundi 3 mai 2010

Xynthia : Corine Lepage
sur le front...


L’Association des Victimes des Inondations de la Faute-sur-Mer, l’AVIF, a tenu sa première assemblée générale dimanche 2 mai au Pavillon des Dunes, avenue de la plage à La Faute-sur-Mer, en présence de Corinne Lepage, avocate de l’association. Corinne Lepage est revenue notamment sur les actions juridiques à mener pour éclairer les adhérents.

Manifestation sur le Pont de l'Ile de Ré

Cette réunion, à huit-clos, était précédée d’un point presse au cours duquel les représentants de l’AVIF et Corinne Lepage, avocate de l’association, ont répondu aux questions.
Après le passage de la tempête Xynthia en février dernier, et devant l’ampleur des dégâts, les sinistrés fautais se sont regroupés en association en créant l’AVIF pour faire valoir leurs droits et mieux comprendre ce qui s’est passé. L’AVIF regroupe aujourd’hui plus de 300 adhérents.
Cette première Assemblée Générale a permis à l’association de se structurer et d’organiser son travail. Les aspects administratifs et de recherche des responsabilités, mais aussi les actions et recours à effectuer, contre le plan de zonage notamment, ont été abordés durant cette réunion.
Les participants sont revenus également sur la décision du Tribunal administratif de Nantes qui a enjoint au Préfet de la Vendée de communiquer à l’AVIF, dans un délai de quinze jours, l’ensemble des avis, analyses, études et expertises ayant servi de fondement à la détermination des "zones noires" (dites de solidarité) et des "zones jaunes" sur les communes de la Faute sur mer et de l'Aiguillon sur Mer.
L’association des victimes des inondations de la Faute-sur-Mer, de l’Aiguillon-sur-Mer et des environs (AVIF) avait déposé le 15 avril au Tribunal administratif de Nantes une requête en référé, par l’intermédiaire de son avocate, Maître Corinne LEPAGE, associée du cabinet Huglo Lepage, afin d’obtenir communication d’un certain nombre de documents, dont principalement les études ayant servi de fondement à la délimitation des zones "noires" et "jaunes".
Le Tribunal a estimé que la communication immédiate de ces études était nécessaire à la sauvegarde des droits des requérants, en raison de la nécessité pour les habitants concernés par les deux types de zones de pouvoir prendre en toute connaissance de cause la décision d'entrer dans le processus de négociation amiable ou, au contraire, de contester par voie contentieuse, le zonage retenu.
Les procédures ne font que commencer...

En Charente Maritime comme en Vendée, la colère monte...

Les sinistrés et les maires des communes touchées par Xytnhia ont manifesté sur le Pont de l'Ile de Ré l'autre dimanche

Et pendant ce temps-là, les automobilistes immobilisés prennent leur mal en patience !

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