mercredi 2 août 2023

Nouvelles de Saintonge : Cérémonie contre les armes nucléaires à Saintes ; en septembre un nouveau Préfet ; échanges entre les maires de Saintes et d'Arles ; accueil des familles réfugiées ; fête de la rosière à Salle sur Mer

• Saintes : Cérémonies contre les armes nucléaires dimanche 6 août et mercredi 9 août (bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki)

Cérémonie devant le monument aux morts (archives)


En 2023, comme en 2022, comme chaque année depuis 2001, la Flamme du Désarmement Nucléaire brûlera à Saintes du 6 au 9 août pour commémorer les bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki les 6 et 9 août 1945 et pour appeler à l’élimination de toutes les armes nucléaires et radioactives. 
Venez nombreux dimanche 6 août à 11 h. Rendez-vous au monument aux morts, Place du Palais de justice. Cérémonie, allumage de la Flamme du Désarmement Nucléaire, chants, musique et poésie  avec Aline Bocenno, Françoise Guilbot, Gaël Gentric, Véronique Poulain, Carole Le Kouddar

Le 9 août à 11 h : Rassemblement, extinction de la Flamme.

• Arles et Saintes : Point commun, des arènes gallo-romaines

Visite amicale de Bruno Drapron, maire de Saintes, à Patrick de Carolis, maire d’Arles, avec visite des arènes, du théâtre, des thermes. « Nous travaillons ensemble pour développer les échanges entre nos deux belles villes gallo-romaines » explique le premier magistrat.


 • Nicolas Basselier, préfet, quitte la Charente-Maritime en septembre

Nommé préfet de la Charente-Maritime en novembre  2019, Nicolas Basselier va quitter ses fonctions pour rejoindre la capitale. Son successeur est Brice Blondel. Chef de cabinet du président de la République, Emmanuel Macron, il prendra ses fonctions le 11  septembre prochain.

Nicolas Basselier à Jonzac (au centre de la photo) lors de la venue de la ministre de la culture Rami Abdul Malk aux côtés de Claude Belot, Raphaël Gérard, Chantal Guimberteau
• Cloître des Carmes/Jonzac : Bientôt, des travaux

Bientôt, le cloître va retrouver sa quatrième galerie aujourd'hui murée
On attend avec impatience le début des travaux et le"retour" de la quatrième galerie aujourd'hui murée car appartenant autrefois au service du Tribunal. Le montant du chantier que va entreprendre la Ville de Jonzac est chiffré : Première phase 434000 euros (restauration des bâtiments) ; deuxième phase : aménagements intérieurs avec installation d’un ascenseur pour les personnages à mobilité réduite 560.000 euros. Montant total : environ 1 million d’euros. 
Outre le fait (heureux) de retrouver le cloître dans son intégralité, les locaux ainsi récupérés devraient accueillir un musée consacré à la préhistoire (site de chez Pinaud), à l'antiquité (villa gallo-romaine) et l'époque mérovingienne (cimetière devant l'église Saint-Gervais). Les fouilles effectuées ont mis au jour un mobiliser important qui ne demande qu'à être présenté et valorisé. Ainsi, en ce qui concerne le patrimoine historique de Jonzac, une nouvelle boucle sera bouclée ! Ne manque plus maintenant que la restauration de la Maladrerie à la sortie de Jonzac.

• Montendre/Jonzac : informations pastorales 

Paroisse Saint-Eutrope en Pays jonzacais : A compter du 1er septembre, sont nommés à Jonzac l'abbé Anthony del Castollo, administrateur, et l'abbé Steve Onguene, vicaire.
• Paroisses de Mirambeau - Saint-Antoine-de-la-Lande en Saintonge : L'abbé Gustavo Domenech est nommé administrateur à compter du 1er septembre. 
Ces trois prêtres, membres de l'Institut du Verbe incarné, résideront au presbytère de Jonzac.

Le Père Yvon a célébré l'office samedi dernier à Moulons, commune dont Hervé Charlassier est premier magistrat et où des fresques ont été mises au jour et restaurées
• Montendre : Dimanche, la paroisse a dit au revoir au Père Yvon qui va poursuivre ses études en droit canonique à Rome après un passage à Surgères en août. Le Père Sagna le remplacera à Montendre jusqu'au retour du Père Bergson, actuellement en congés. 

• Communiqué du Conseil local FCPE de Saintes : "Se mobiliser pour l’accueil des familles réfugiées et la scolarisation de leurs enfants"

« Le Conseil local FCPE de Saintes constate avec satisfaction la forte mobilisation de la communauté éducative en faveur d'une famille réfugiée – à ce stade déboutée de sa demande d’asile – dont les enfants sont accueillis dans les crèches, écoles et établissements scolaires de Saintes. Le Conseil local FCPE de Saintes était représenté ce 20 juillet devant le lycée Palissy, où un rendez-vous avait été donné aux soutiens à cette famille, pour contribuer à faire connaître sa situation. Il s’agit ici non seulement de faire appel à la plus évidente humanité, au vu du contexte de guerre dans le pays d’origine, et bien évidemment de permettre la poursuite de la scolarisation des enfants en France dans de bonnes conditions, avec la stabilité et la sécurité nécessaires. Mais sans doute est-ce aussi l’occasion d’élargir la réflexion.
Il n’est peut-être pas inutile de rappeler, d’une part, que nous avons aussi connu, en France, des contextes de guerre qui ont conduit nombre de nos concitoyens à devoir chercher refuge, que ce soit ailleurs dans notre pays ou à l’étranger. Et de prendre en considération, d’autre part, qu’accueillir des familles étrangères souhaitant s’intégrer, avec des enfants à scolariser, c’est poursuivre une longue tradition républicaine et contribuer à la connaissance de l’autre. C’est encore soutenir notre propre réseau scolaire dans un contexte de baisse démographique que certains responsables ne cessent de mettre en avant pour mieux justifier localement des réformes de la carte scolaire et des fermetures de classes.
Par conséquent, accueillir les familles réfugiées, permettre à celles qui le souhaitent de construire un chemin de vie en France, c’est tout à la fois mettre en œuvre la Fraternité républicaine et contribuer à la vitalité de la communauté éducative dans son ensemble. Le Conseil local FCPE de Saintes restera vigilant et mobilisé sur cette situation et toutes celles qui le nécessiteront ».

• Communiqué de la Libre Pensée, association populaire de recherche philosophique et d’action sociale, au sujet de la fête de la Rosière à Salle sur Mer : 

Extraits : « Malgré nos diverses interpellations en 2017 et 2018, la maire de Salles sur Mer demande aujourd’hui que la fête de la rosière soit reconnue au patrimoine culturel immatériel par l’Unesco. 
Que la commune tienne à maintenir cette « tradition » (entamée en 1881 suite à un legs d’un natif de cette ville) au cours d'une manifestation publique est bien évidemment de son domaine. Quant à nous, nous estimons qu’il s’agit d’une discrimination sexiste qui jette le doute aujourd’hui sur la finalité réelle d’une telle tradition, la rosière étant : "élue en raison de sa vertu" ! »...

Rappelons « qu'une rosière est une jeune fille qu'on récompense pour sa réputation vertueuse. Instituée, selon la légende, par Saint-Médard à la fin du Vème siècle, la fête de la Rosière est née à Salency dans l'Oise. En effet, Saint-Médard, qui fut évêque de Noyon et seigneur de Salency, aurait instauré en 525 la tradition de la rosière en donnant chaque année une somme de 25 livres et une couronne de roses à la fille de sa terre qui aurait la plus grande réputation de vertu. La tradition consiste donc, à l'origine, en la remise d'une couronne de roses (d'où le nom) à la jeune fille dont la conduite irréprochable, la vertu, la piété et la modestie ont marqué le village » expliquent les historiens.

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