« La viticulture a besoin de bras dans tous les métiers qu’elle représente » souligne le directeur de Pôle Emploi, Frédéric Dajean. En effet, ce secteur d'activités connaît de façon récurrente et saisonnière de forts besoins en main d’œuvre (taille, relevages, etc). La filière Cognac place l’attractivité et l’emploi au cœur de ses priorités. L’attrait de nouveaux talents, le développement des compétences ou encore une organisation optimisée des filières de formation doivent permettre à l’ensemble du territoire concerné, Charente et Charente-Maritime, de pourvoir des milliers d’emplois supplémentaires, dans les années à venir. Dans le cadre d'actions spécifiques, les services de l’État, de Pôle Emploi, du BNIC, de la CDCHS déploient leurs efforts pour faciliter les échanges et rencontres entre recruteurs et demandeurs d’emploi. Les scolaires sont aussi concernés afin de les sensibiliser.
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| Le discours de Christophe Véral, président du BNIC |
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| Lundi soir au centre des congrès de Jonzac : Estelle Leprêtre, sous-préfète de Jonzac, aux côtés de Sébastien Lepetit, sous-préfet de Cognac, Véronique Schaaf, sous-préfète de Saintes, Marie-Pierre Lamour, sous-préfète de Saint-Jean-d'Angély, les responsables de Pôle Emploi, des représentants du BNIC et de l’association « Les entreprises s’engagent » |
Cette année, deux temps forts étaient inscrits au programme de la Semaine des Métiers de la Vigne qui comprenait également des visites d’entreprises et des ateliers :
• Lundi 24 avril, une soirée portée par le Club "Les Entreprises s’engagent en Charente-Maritime" au centre de congrès de Jonzac avec une représentation de la pièce de théâtre « un employé nommé désir »
• Vendredi 28 avril : Le Festival des métiers de la vigne dans les jardins de la sous-préfecture.
Christophe Véral, président du BNIC, présent au centre des congrès lundi soir lors de la rencontre avec les employeurs, a fait le point sur la situation viticole (en pleine expansion) : « Nos marchés nous amènent à des perspectives d’expédition de 350 millions de bouteilles d’ici 2035, versus 220 millions actuellement, avec la création de dizaines, je dirais même de milliers d‘emplois supplémentaires. Notre challenge est de nous donner les moyens d’accompagner cette croissance dans la durabilité et la qualité. La filière Cognac est fière de contribuer au développement de son territoire en prenant en compte l’attractivité de l’emploi au cœur de ses priorités. Une commission "Emploi, formation et attractivité" a vu le jour au sein du BNIC, regroupant viticulture et négoce, dont les missions sont la valorisation de l’ensemble des métiers de la filière, l’aide au recrutement, la transmission des savoir-faire, l’adaptation et la promotion des formations, la mise en place d’observatoires pour centraliser les données, bien identifier les besoins et les moyens disponibles. Cette commission s’appuiera sur les travaux menés en commun avec les acteurs de l’emploi, de la formation et des services de l’Etat. Citons la création d’une marque "Cognac au cœur", message fort de la grande famille du Cognac où les métiers sont en constante évolution ».
Très investie dans la Semaine dédiée à la viticulture, Estelle Leprêtre, sous-préfète de Jonzac, a réuni autour d’elle les forces vives du territoire pour que les actions conduites aboutissent à des résultats prometteurs. Cette ancienne sportive de haut niveau aime relever les défis ! Celui de l’emploi fait partie des priorités conduites par l’Etat qu’elle représente : « L’an dernier, nous avons travaillé sur les bassins de vie de Cognac et Jonzac. Cette année, nous avons élargi le périmètre avec Saintes et Saint-Jean d’Angély qui sont pareillement concernés par les problématiques de recrutement sur tous les métiers de la viticulture. Jonzac joue son rôle de centralité dans ce domaine. Toutes ces rencontres, qui vont favoriser l’échange entre recruteurs et demandeurs d’emploi, démontrent l’intelligence collective déployée. Notre rôle est de susciter l’envie d’aller vers les métiers viticoles, de dépoussiérer l’image que certains ont du travail de la vigne, de favoriser l’attractivité et de communiquer sur les valeurs ».
Engagement partagé par Sébastien Lepetit, sous-préfet de Cognac : « Cette seconde semaine repose sur un travail de fond constant au travers de commissions entre les différents services de l’Etat, les entreprises, les représentants de la filière, les Chambres d’agriculture, les syndicats, les associations ».
Frédéric Dajean, directeur de Pôle Emploi (Jonzac), partenaire de la Sous-préfecture dans l'organisation de cette manifestation, abonde dans ce sens : « Le secteur de la viticulture a besoin de bras dans tous les métiers qu’il représente, c’est pourquoi, avec les recruteurs, nous sommes mobilisés et proposons à destination des candidats la mise en place d'actions fortes. L’enquête "Besoin de main d’œuvre 2023", conduite sur le territoire Cognac/Haute-Saintonge, fait ressortir plus de 2400 projets de recrutement dans ce domaine. Il y a donc beaucoup à faire ».
• Par le théâtre, comment recruter sans commettre d’erreur ?…
La pièce de théâtre, « un employé nommé désir » écrite par Christian Poissonneau, mettait en scène plusieurs entretiens d'embauche. Ensuite, la parole était donnée à l’assistance pour lui demander ce qu’elle pensait de la façon dont ils avaient été menés, tant par le chef d'entreprise que le demandeur d'emploi. Un bel échange, souvent drôle, qui a fait ressortir les erreurs à ne pas commettre quand on cherche à recruter ou à rejoindre une équipe ! Bravo aux comédiens pour leur prestation.
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| Entretien d'embauche : les erreurs à éviter |
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| Ce spectacle donne la parole à la salle |
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| Ces entreprises se sont engagées ! |
Les entreprises s'engagent
Isabelle Lacours-Danjou est chargée de mission de l’association « Les entreprises s’engagent » qui valorise les entreprises au travers de différents thèmes. En Charente-Maritime, ce club est porté par le Medef et son action concerne tous les territoires. « Je suis une ancienne athlète en aviron et je n’ai pas peur de ramer ! Cette mission est belle ! Je travaille en synergie avec plusieurs services dont ceux de l’Etat et de l’emploi » dit-elle. Le club 17 a été créé en 2022 (on en compte une centaine en France).
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