Communiqués du député de Charente-Maritime Olivier Falorni au sujet des assurances, des plateformes du E-Commerce, des enfants malades
ASSUREURS : RENDEZ LA CAGNOTTE !Olivier Falorni
• Olivier Falorni s'interroge à propos de la participation timide des grandes compagnies d’assurances à la solidarité nationale pour faire face à la crise. Il leur demande qu’une part des gains réalisés pendant le premier confinement, soit reversée aux assurés.
« Les grandes compagnies d’assurances ne participent pas assez à l’effort de solidarité nationale depuis le début de la crise du Covid. »
En tant que commissaire parlementaire aux affaires économiques, c’est ce que vient de redire Olivier Falorni à la Fédération Française de l’Assurance (FFA).
Leur participation au fonds de solidarité, crée pour les TPE/ indépendants frappés par la crise, n’est pas à la hauteur de leur puissance financière.
« Nous venons d’avoir confirmation qu’en 2020, avant même le second confinement, les accidents de la route ont chuté de 14%, soit une économie annuelle pour les assurances estimée à 2,2 milliards. Je demande donc qu’1 milliard de cette cagnotte soit versé au fonds de solidarité et le reste entièrement reversé aux assurés pour leur permettre une amélioration de leur pouvoir d’achat en cette période difficile pour beaucoup d’entre eux » affirme le député.
LES GRANDES PLATEFORMES DU E-COMMERCE DOIVENT PARTICIPER À LA SOLIDARITÉ NATIONALE
• Le député souhaite mettre en place, face aux grandes plateformes du e-commerce, un cadre de concurrence saine et loyale pour l’ensemble des petits commerces de France. A cet effet, il a déposé un amendement au projet de loi de Finances rectificative afin de rehausser la taxe GAFA au profit du fonds de solidarité.
Olivier Falorni a rédigé un amendement au projet de loi de Finances rectificative étudié dans l’Hémicycle et qui propose de rehausser exceptionnellement d’un point le taux de la taxe sur les services numériques (dite taxe GAFA) en 2021.
« Les petites et moyennes entreprises ont vu leur activité drastiquement réduite durant l’année 2020 du fait de la période de crise sanitaire. Alors que ces entreprises, notamment les restaurateurs et les commerces de proximité ont, pour une grande partie d’entre elles, été contraintes de fermer temporairement durant les périodes de confinement, les géants du numériques ont eux largement bénéficié de cette situation inédite pour accroître leur chiffre d’affaire » déplore le député.
« Ce deuxième confinement ne doit pas être une nouvelle aubaine pour Amazon qui a connu une augmentation de son chiffre d’affaire de 35% au cours du premier confinement. Il est donc urgent de mettre en place un cadre de concurrence saine et loyale pour l’ensemble de notre réseau de petits commerces, acteurs essentiels de nos communes et de nos territoires, qui subit de plein fouet les fermetures administratives » ajoute Olivier Falorni.
Le montant supplémentaire ainsi prélevé pourrait alimenter le fonds de solidarité en soutien aux petites et moyennes entreprises.
PAS DE DOUBLE PEINE POUR LES ENFANTS MALADES
A propos du service d’accompagnement des élèves à domicile que le ministre de l’Education nationale a interrompu brutalement. Olivier Falorni lui demande de revenir sur sa décision qu’il juge injuste pour les élèves car ce service permet de lutter contre le décrochage scolaire tout en respectant le protocole sanitaire.
« Il est incompréhensible et inadmissible que le ministre de l’Education nationale interrompe les enseignements à domicile par des professionnels pour tous les enfants atteints de grave maladie ou victimes d’accident ! » s’insurge Olivier Falorni.
En effet, on peut lire sur une page du site du ministère de l’Education nationale intitulée : « Coronavirus Covid-19 : les réponses à vos questions » que « Il convient d’interrompre le service d’accompagnement pédagogique à domicile. Les bénéficiaires de ce service poursuivent leur instruction par le biais des outils dédiés à la continuité pédagogique. Les enseignants de ces élèves doivent également participer à cette continuité pédagogique autant que de besoin via les outils numériques. »
« En pleine crise sanitaire et alors que le ministre communique contre le décrochage scolaire, il exclut de facto les enfants malades en prenant cette décision. Ce qu’ils ressentent comme une forme de double peine quand ils pâtissent déjà des conséquences de leur maladie ou d'un grave accident de la vie ! » ajoute le député.
Olivier Falorni a donc saisi le ministre pour lui demander de maintenir ce service car il lutte contre le décrochage scolaire tout en respectant le protocole sanitaire.
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