Adoptée le 20 juin 2016, la loi pour l’économie bleue et la navigation fluviale sur les eaux maritimes va faciliter l’arrivée de bateaux de croisière depuis l’estuaire de la Gironde jusqu’au port de Royan. Jusqu’à présent, les bateaux fluviaux n’avaient pas l’autorisation de franchir la limite transversale de la mer (LTM), tracée entre le nord de la Pointe- de-Grave et Saint-Georges-de-Didonne (pointe de Suzac). Le port de Royan, situé dans les eaux maritimes, ne pouvait donc accueillir les bateaux de croisière venant de Bordeaux sans une autorisation administrative des services de l’État. Depuis la nouvelle loi, la navigation des bateaux est désormais autorisée en aval de la LTM, où elle reste néanmoins limitée « à l’accès aux installations de stationnement à proximité de cette limite, dans des conditions fixées par voie réglementaire ».
Cette évolution législative conforte le projet mené de concert par la Communauté d’agglomération
Royan Atlantique (Cara), la ville de Royan et le Département pour développer l’activité de croisière à partir du port de Royan. Une dizaine de bateaux de croisière naviguent en effet sur l’estuaire de la Gironde, de mars à octobre. Les six sociétés de croisiéristes souhaitaient depuis longtemps déve- lopper les liaisons vers Royan, qui pourrait ainsi accueillir un bateau par jour sur les huit mois de navigation.
C’est dans cette perspective économiquement très porteuse que la Cara et la ville de Royan ont réalisé une étude de faisabilité pour la construction d’un nouveau ponton dédié aux bateaux de croisière flu- viale dans le port de Royan. Une convention entre la Cara, la ville de Royan et le département de la Charente-Maritime a également été adoptée par les élus communautaires, le 18 juillet, pour réaliser une étude économique et stratégique sur l’activité de croisière à partir du port de Royan.
Extrait du magazine de la Cara Pays Royannais
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